Quinze députés travaillistes présents à une réunion du parti, sur les 19 à la Knesset, ont décidé de voter en faveur de la dissolution du Parlement à la suite d'un scandale de corruption qui a éclaboussé M. Olmert, ont précisé ces responsables à l'AFP.
Une dissolution du Parlement conduirait à la tenue d'élections anticipées. La législature actuelle s'achève normalement fin 2010.
"Le bloc travailliste a décidé à la majorité de 15 députés de soutenir la proposition de loi préliminaire pour dissoudre le Parlement et appeler à de nouvelles élections", a affirmé à l'AFP le secrétaire général du parti Eitan Cabel.
Le ministre de la Défense et chef du parti travailliste, "Ehud Barak, a affirmé qu'Olmert devait partir immédiatement. Nous soutenons un gouvernement stable mais cette stabilité dépend désormais d'Olmert", a-t-il souligné.
Sans le soutien des travaillistes, la coalition gouvernementale de M. Olmert perdrait la majorité de 61 députés au Parlement qui discutera de la proposition de loi mercredi pour la dissolution, déposée par le principal parti d'opposition Likoud (droite).
Le vote de cette proposition de loi, dite de "dissolution de la Knesset", sera préliminaire. Pour que la loi entre en vigueur, elle devra être adoptée ensuite en trois lectures, seule la troisième exigeant la majorité absolue des voix (61 sur 120).
Dimanche, M. Olmert a distribué des notes manuscrites aux ministres travaillistes durant la réunion hebdomadaire du gouvernement leur signifiant qu'un vote mercredi en faveur de la dissolution du Parlement entraînerait leur "limogeage dans les 48 heures".
Mais un responsable du parti travailliste a ensuite indiqué que M. Barak ainsi que les autres ministres membres de son parti avaient convenu que les "menaces" d'Olmert ne changeraient "en rien leur position".
Début juin, M. Barak avait affirmé que sa formation voterait en faveur de la dissolution du Parlement si Ehud Olmert ne se retirait pas de son poste. Il avait ajouté être prêt à rester au sein de la coalition si le parti Kadima de M. Olmert se choisissait un nouveau Premier ministre.
Ehud Olmert a donné son accord à la tenue de primaires au sein de son parti, mais a demandé d'attendre le contre-interrogatoire par ses avocats mi-juillet d'un témoin clé, Morris Talansky, dans l'affaire de corruption.
Le mois dernier, Morris Talansky, un homme d'affaires américain, a affirmé devant la justice israélienne qu'il avait donné d'importantes sommes d'argent en liquide à Ehud Olmert pour financer ses campagnes électorales.
Le Premier ministre avait clamé son innocence tout en reconnaissant avoir reçu de l'argent.
Source: yahoo news
Une dissolution du Parlement conduirait à la tenue d'élections anticipées. La législature actuelle s'achève normalement fin 2010.
"Le bloc travailliste a décidé à la majorité de 15 députés de soutenir la proposition de loi préliminaire pour dissoudre le Parlement et appeler à de nouvelles élections", a affirmé à l'AFP le secrétaire général du parti Eitan Cabel.
Le ministre de la Défense et chef du parti travailliste, "Ehud Barak, a affirmé qu'Olmert devait partir immédiatement. Nous soutenons un gouvernement stable mais cette stabilité dépend désormais d'Olmert", a-t-il souligné.
Sans le soutien des travaillistes, la coalition gouvernementale de M. Olmert perdrait la majorité de 61 députés au Parlement qui discutera de la proposition de loi mercredi pour la dissolution, déposée par le principal parti d'opposition Likoud (droite).
Le vote de cette proposition de loi, dite de "dissolution de la Knesset", sera préliminaire. Pour que la loi entre en vigueur, elle devra être adoptée ensuite en trois lectures, seule la troisième exigeant la majorité absolue des voix (61 sur 120).
Dimanche, M. Olmert a distribué des notes manuscrites aux ministres travaillistes durant la réunion hebdomadaire du gouvernement leur signifiant qu'un vote mercredi en faveur de la dissolution du Parlement entraînerait leur "limogeage dans les 48 heures".
Mais un responsable du parti travailliste a ensuite indiqué que M. Barak ainsi que les autres ministres membres de son parti avaient convenu que les "menaces" d'Olmert ne changeraient "en rien leur position".
Début juin, M. Barak avait affirmé que sa formation voterait en faveur de la dissolution du Parlement si Ehud Olmert ne se retirait pas de son poste. Il avait ajouté être prêt à rester au sein de la coalition si le parti Kadima de M. Olmert se choisissait un nouveau Premier ministre.
Ehud Olmert a donné son accord à la tenue de primaires au sein de son parti, mais a demandé d'attendre le contre-interrogatoire par ses avocats mi-juillet d'un témoin clé, Morris Talansky, dans l'affaire de corruption.
Le mois dernier, Morris Talansky, un homme d'affaires américain, a affirmé devant la justice israélienne qu'il avait donné d'importantes sommes d'argent en liquide à Ehud Olmert pour financer ses campagnes électorales.
Le Premier ministre avait clamé son innocence tout en reconnaissant avoir reçu de l'argent.
Source: yahoo news