Sur le terrain, les tensions demeuraient vives mercredi, des militants palestiniens tirant au moins 40 roquettes et 10 obus de mortier sur le sud d'Israël, selon un bilan de l'armée israélienne. Malgré le nombre de projectiles élevé, on ne signalait aucun blessé grave.
Si les combats cessent, Israël acceptera dès la semaine prochaine de soulager le blocus imposé à l'étroite bande côtière palestinienne sous contrôle du Mouvement de la résistance islamique depuis juin 2007. Parallèlement à cette trêve, les pourparlers pour obtenir la libération du soldat israélien Gilad Shalit vont s'accélérer, a déclaré le porte-parole du gouvernement israélien Mark Regev.
L'Egypte, le médiateur de ces négociations, avait annoncé la conclusion de cet accord mardi, précisant que la trêve entrerait en vigueur jeudi à 6h00 locales (3h00 GMT). Le Hamas avait confirmé cet accord peu après.
"J'espère qu'il réussira", a déclaré M. Olmert lors d'un discours mercredi qui constituait ses premiers propos sur cet accord de cessez-le-feu. "Le cabinet de sécurité a ordonné au ministre de la Défense et l'armée de se préparer rapidement pour tout opération qui pourrait être nécessaire", a-t-il cependant précisé.
"Nous ne devrions pas avoir d'illusions", a-t-il estimé. "Les organisations terroristes, et le Hamas parmi elles, n'ont pas changé leurs objectifs (...) de frapper les civils israéliens".
"Nous espérons que jeudi marquera le début d'une nouvelle réalité où les citoyens israéliens dans le sud ne seront plus à la réception d'attaques continues à la roquette", avait déclaré auparavant M. Regev. "Israël donne une chance sérieuse à cette initiative égyptienne et nous souhaitons qu'elle réussisse".
Mercredi, le Premier ministre de Gaza Ismaïl Haniyeh a estimé que cette trêve était dans l'intérêt de toutes les parties. "Le calme amènera la stabilité à Israël s'ils s'y engagent", a-t-il déclaré. "Le calme facilitera la vie des Gazaouis".
La trêve vise à mettre fin à une année d'affrontements entre militants de Gaza, sous contrôle du Hamas depuis juin dernier, et forces israéliennes, qui ont fait 400 morts côté palestinien et sept côté israélien.
L'Egypte, et en particulier son chef des services de renseignement Omar Souleimane, joue depuis plusieurs mois un rôle de médiateur entre Israël et le Hamas, qui refusent tout dialogue direct. Le Mouvement de la résistance islamique refuse l'existence de l'Etat hébreu, qui considère le Hamas comme une organisation terroriste, ayant revendiqué de nombreux attentats suicide.
La Commission européenne a salué la confirmation du cessez-le-feu par le gouvernement israélien. Espérant que la trêve pourra amener la paix dans la Bande de Gaza, la commissaire aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner a déclaré que l'Union européenne serait prête à reprendre sa mission de contrôle au point de passage frontalier de Rafah, entre le territoire et l'Egypte, lorsque les conditions le permettront.
Source: yahoo news
Si les combats cessent, Israël acceptera dès la semaine prochaine de soulager le blocus imposé à l'étroite bande côtière palestinienne sous contrôle du Mouvement de la résistance islamique depuis juin 2007. Parallèlement à cette trêve, les pourparlers pour obtenir la libération du soldat israélien Gilad Shalit vont s'accélérer, a déclaré le porte-parole du gouvernement israélien Mark Regev.
L'Egypte, le médiateur de ces négociations, avait annoncé la conclusion de cet accord mardi, précisant que la trêve entrerait en vigueur jeudi à 6h00 locales (3h00 GMT). Le Hamas avait confirmé cet accord peu après.
"J'espère qu'il réussira", a déclaré M. Olmert lors d'un discours mercredi qui constituait ses premiers propos sur cet accord de cessez-le-feu. "Le cabinet de sécurité a ordonné au ministre de la Défense et l'armée de se préparer rapidement pour tout opération qui pourrait être nécessaire", a-t-il cependant précisé.
"Nous ne devrions pas avoir d'illusions", a-t-il estimé. "Les organisations terroristes, et le Hamas parmi elles, n'ont pas changé leurs objectifs (...) de frapper les civils israéliens".
"Nous espérons que jeudi marquera le début d'une nouvelle réalité où les citoyens israéliens dans le sud ne seront plus à la réception d'attaques continues à la roquette", avait déclaré auparavant M. Regev. "Israël donne une chance sérieuse à cette initiative égyptienne et nous souhaitons qu'elle réussisse".
Mercredi, le Premier ministre de Gaza Ismaïl Haniyeh a estimé que cette trêve était dans l'intérêt de toutes les parties. "Le calme amènera la stabilité à Israël s'ils s'y engagent", a-t-il déclaré. "Le calme facilitera la vie des Gazaouis".
La trêve vise à mettre fin à une année d'affrontements entre militants de Gaza, sous contrôle du Hamas depuis juin dernier, et forces israéliennes, qui ont fait 400 morts côté palestinien et sept côté israélien.
L'Egypte, et en particulier son chef des services de renseignement Omar Souleimane, joue depuis plusieurs mois un rôle de médiateur entre Israël et le Hamas, qui refusent tout dialogue direct. Le Mouvement de la résistance islamique refuse l'existence de l'Etat hébreu, qui considère le Hamas comme une organisation terroriste, ayant revendiqué de nombreux attentats suicide.
La Commission européenne a salué la confirmation du cessez-le-feu par le gouvernement israélien. Espérant que la trêve pourra amener la paix dans la Bande de Gaza, la commissaire aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner a déclaré que l'Union européenne serait prête à reprendre sa mission de contrôle au point de passage frontalier de Rafah, entre le territoire et l'Egypte, lorsque les conditions le permettront.
Source: yahoo news