Nouvelles de la Faim et de la Mort!
19/11/2007 15:16

Israël à quelques jours de la rencontre d'Annapolis

A quelques jours de la rencontre d'Annapolis, les journaux israéliens s'expriment diversement quant à l'avenir de leur pays. Les intentions politiques qu'ils laissent transparaitre au travers de leurs articles ne semblent pas préfigurer la volonté du peuple hébreu de trouver enfin la paix avec l'Autorité palestinienne.



Guysen International du 16 au 19 nov.
Le gouvernement a approuvé la libération de 450 détenus palestiniens, en geste de bonne volonté à l'égard du président de l'AP Mahmoud Abbas, en vue de la conférence d'Annapolis. Des dizaines de personnes ont manifesté ce lundi matin devant le cabinet du Premier ministre, ils appelaient à l'élargissement de prisonniers juifs.

Dimanche soir, Ehoud Barak a déclaré qu'Israël voulait négocier avec les palestiniens, néanmoins il a précisé : «Nous exigeons la reconnaissance d'Israël comme Etat juif, la déclaration de la fin du conflit, la fin de l'incitation à la violence contre Israël et le maintien des grands blocs juifs en Judée-Samarie.»

Le reporter ne sera pas en mesure de retransmettre les atrocités inter-palestiniennes, il ne sera pas non plus en mesure de montrer les missiles Qassam tirés par des Palestiniens de la Bande de Gaza et qui se sont abattus par dizaine cette semaine sur Sdérot et ses environs. Il ne montrera pas non plus les Israéliens en état de choc ou les dégâts matériels dans les rues, les maisons, les bâtiments.

La folie assassine du Hamas empêche la paix, mais n’empêchera pas l’espoir. A Kfar Kassam, des dizaines d'arabes israéliens ont participé mercredi 14 novembre à une manifestation en faveur des soldats israéliens enlevés. Le père du soldat Guilad, Noam Shalit, y a prononcé un discours d’espoir, une prière en sorte.


Ha'Aretz via le Courrier International 19 nov.: Une démocratie boiteuse
A quelques jours de la rencontre d'Annapolis pour la paix au Moyen-Orient, Ehoud Olmert demande aux Palestiniens la reconnaissance d'Israël en tant qu'Etat du peuple juif. Cette nouvelle condition préalable n'est pas digne d'une démocratie, dénonce Ha'Aretz.

Le gouvernement israélien, avec tout le respect qui lui est dû, ne représente pas le peuple juif, mais les citoyens de l'Etat d'Israël qui l'ont élu. Israël est un Etat souverain qui reste considéré comme une démocratie. Autrement dit, c'est l'Etat de l'ensemble de ses citoyens. Il ne doit donc pas exiger des Palestiniens qu'ils le reconnaissent en tant qu'Etat juif, car ce serait, pour Israël, déclarer que tout citoyen dont la mère n'est pas juive ou qui ne s'est pas converti avec l'un de nos rabbins orthodoxes n'est qu'un citoyen de seconde zone et que ses droits en tant qu'être humain et en tant que citoyen ne sont pas garantis.


S.D. / Source Web



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