Les demandes du Hamas reflétaient les propositions des médiateurs égyptiens tentant depuis plusieurs jours de négocier une trêve entre les islamistes palestiniens, qui poursuivent leurs tirs de roquettes sur Israël, et l'Etat juif.
"Israël doit s'engager à mettre fin à ses agressions contre notre peuple, aux assassinats, aux tueries et aux attaques, à lever le siège (de Gaza) et à rouvrir les points de passage", a demandé Ismaël Haniyeh, dirigeant du Hamas et du territoire enclavé.
Le cessez-le-feu devrait être "réciproque, exhaustif et simultané", s'appliquer à la fois à la bande de Gaza et à la Cisjordanie et être accepté par l'ensemble des factions palestiniennes, a ajouté l'ancien Premier ministre palestinien.
"Citoyens de Cisjordanie, nous ne vous abandonnerons pas. Les agressions qui vous visent nous visent également", a assuré Haniyeh.
Le Hamas n'avait auparavant pas clairement indiqué si ses exigences s'appliqueraient également à la Cisjordanie, où le Fatah du président Mahmoud Abbas détient le pouvoir.
Un porte-parole du Premier ministre israélien Ehud Olmert a indiqué qu'il n'y avait "nul besoin de négociations", laissant entendre qu'une trêve de facto était bel et bien en place.
"Nous pouvons obtenir le calme dans le Sud, en l'absence totale de tirs de roquettes de Gaza vers Israël, si le Hamas abandonne ses activités terroristes contre les Israéliens et si les armes et les munitions cessent d'entrer illégalement dans la bande de Gaza", a déclaré Mark Regev.
"Si le calme revient et que ces conditions sont remplies, le calme perdurera."
DIMINUTION DES VIOLENCES
Regev a rejeté l'éventualité d'un arrêt des opérations de Tsahal en Cisjordanie, jugeant irresponsable l'idée de ne pas "se défendre contre des terroristes radicaux".
Dans la matinée, un militant du Djihad islamique a été tué par l'armée israélienne près de Toulkarem, en Cisjordanie. Le mouvement a aussitôt promis de se venger et de frapper "au coeur même de l'entité sioniste".
Le nombre de roquettes tirées de la bande de Gaza sur le sud d'Israël a fortement diminué depuis la fin, il y a neuf jours, de l'opération de Tsahal dans le territoire côtier, lors de laquelle 120 Palestiniens ont été tués, dont une moitié de civils.
L'Egypte a tenté de jouer les médiateurs, mais s'est heurtée au refus du gouvernement israélien de négocier avec le Hamas et au rejet par le parti islamiste de toute reconnaissance de l'Etat juif.
La fermeture des frontières du territoire, décidée par Israël après la prise de pouvoir du Hamas en juin 2007, a fortement détérioré la situation humanitaire des 1,5 million d'habitants.
En cas de réouverture, Israël souhaite confier la gestion du point de contrôle de Rafah au Fatah, mais doute des chances de réussite d'une telle solution.
"Tout le monde veut qu'Abbas paraisse plus fort, mais nous sommes très sceptiques sur les chances de réussite. Les hommes d'Abbas seraient encerclées par le Hamas", a indiqué un haut responsable du gouvernement israélien.
Dans le cadre d'un accord de cessez-le feu, les factions pourraient convenir d'un échange de prisonniers, qui concernerait plusieurs Palestiniens détenus en Israël et le sergent israélien Gilad Shalit, capturé à Gaza en 2006.
yahoo.com
"Israël doit s'engager à mettre fin à ses agressions contre notre peuple, aux assassinats, aux tueries et aux attaques, à lever le siège (de Gaza) et à rouvrir les points de passage", a demandé Ismaël Haniyeh, dirigeant du Hamas et du territoire enclavé.
Le cessez-le-feu devrait être "réciproque, exhaustif et simultané", s'appliquer à la fois à la bande de Gaza et à la Cisjordanie et être accepté par l'ensemble des factions palestiniennes, a ajouté l'ancien Premier ministre palestinien.
"Citoyens de Cisjordanie, nous ne vous abandonnerons pas. Les agressions qui vous visent nous visent également", a assuré Haniyeh.
Le Hamas n'avait auparavant pas clairement indiqué si ses exigences s'appliqueraient également à la Cisjordanie, où le Fatah du président Mahmoud Abbas détient le pouvoir.
Un porte-parole du Premier ministre israélien Ehud Olmert a indiqué qu'il n'y avait "nul besoin de négociations", laissant entendre qu'une trêve de facto était bel et bien en place.
"Nous pouvons obtenir le calme dans le Sud, en l'absence totale de tirs de roquettes de Gaza vers Israël, si le Hamas abandonne ses activités terroristes contre les Israéliens et si les armes et les munitions cessent d'entrer illégalement dans la bande de Gaza", a déclaré Mark Regev.
"Si le calme revient et que ces conditions sont remplies, le calme perdurera."
DIMINUTION DES VIOLENCES
Regev a rejeté l'éventualité d'un arrêt des opérations de Tsahal en Cisjordanie, jugeant irresponsable l'idée de ne pas "se défendre contre des terroristes radicaux".
Dans la matinée, un militant du Djihad islamique a été tué par l'armée israélienne près de Toulkarem, en Cisjordanie. Le mouvement a aussitôt promis de se venger et de frapper "au coeur même de l'entité sioniste".
Le nombre de roquettes tirées de la bande de Gaza sur le sud d'Israël a fortement diminué depuis la fin, il y a neuf jours, de l'opération de Tsahal dans le territoire côtier, lors de laquelle 120 Palestiniens ont été tués, dont une moitié de civils.
L'Egypte a tenté de jouer les médiateurs, mais s'est heurtée au refus du gouvernement israélien de négocier avec le Hamas et au rejet par le parti islamiste de toute reconnaissance de l'Etat juif.
La fermeture des frontières du territoire, décidée par Israël après la prise de pouvoir du Hamas en juin 2007, a fortement détérioré la situation humanitaire des 1,5 million d'habitants.
En cas de réouverture, Israël souhaite confier la gestion du point de contrôle de Rafah au Fatah, mais doute des chances de réussite d'une telle solution.
"Tout le monde veut qu'Abbas paraisse plus fort, mais nous sommes très sceptiques sur les chances de réussite. Les hommes d'Abbas seraient encerclées par le Hamas", a indiqué un haut responsable du gouvernement israélien.
Dans le cadre d'un accord de cessez-le feu, les factions pourraient convenir d'un échange de prisonniers, qui concernerait plusieurs Palestiniens détenus en Israël et le sergent israélien Gilad Shalit, capturé à Gaza en 2006.
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