M. Khatami, 65 ans, a expliqué son désistement par le fait qu'il souhaitait éviter l'éparpillement des voix entre un trop grand nombre de candidats réformateurs, dans un communiqué publié sur un site internet de ses partisans. Confirmant des informations de presse, il a souhaité que la dixième élection présidentielle iranienne soit "libre et honnête".
Ce retrait ne laisse plus en lice que l'ex-Premier ministre modéré Mir-Hossein Moussavi et l'ex-président du Parlement réformateur Mehdi Karoubi. Le président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad n'a pas encore fait part de ses intentions mais un de ses proches a assuré qu'il se représenterait.
L'agence Mehr a cité l'ex-président Khatami dimanche, selon qui "certains adversaires des réformateurs cherchaient à créer des divisions entre ses partisans et ceux de M. Moussavi".
"Cela n'est pas dans notre intérêt (...). Dans la mesure où certains conservateurs penchent aussi vers Moussavi, qui croit qu'il faut changer les choses, je préfère que M. Moussavi, qui est populaire et plus capable d'appliquer ses programmes, reste en lice", aurait-il ajouté.
Par le passé, M. Khatami avait déjà affirmé que "lui-même ou Mir-Hossein Moussavi serait candidat".
M. Moussavi, né en 1942, bénéficie d'un crédit certain aussi bien auprès des conservateurs que des réformateurs.
Peu après la révolution de 1979, il a servi comme Premier ministre de la République islamique, de 1981 à 1989, date à laquelle ce poste a été supprimé à l'occasion d'un changement de la Constitution.
Il a ensuite conseillé, dans l'ombre, les deux prédécesseurs de M. Ahmadinejad: le conservateur pragmatique Akbar Hachémi Rafsandjani (1989-1997) puis M. Khatami (1997-2005).
M. Khatami avait annoncé sa candidature en février, tout en expliquant avoir pris cette décision à contre-coeur.
Président de 1997 à 2005, ses deux mandats ont été marqués par des tentatives de réformes souvent mises en échec par les conservateurs.
Nombre de ses partisans réformateurs ont été déçus par ce qu'ils ont pris pour un manque de courage politique, notamment l'absence d'opposition à la répression ayant frappé des étudiants contestataires en 1999.
Il n'en a pas moins inspiré les jeunes iraniens avec ses promesses de réformes sociales et économiques. La presse a pu respirer un peu, le pays s'est ouvert aux investissements et les relations avec l'Occident se sont radoucies.
La tendance s'est inversée nettement avec le président Ahmadinejad.
Après la victoire de ce dernier en 2005, M. Khatami a gardé dans un premier temps un silence prudent avant de critiquer épisodiquement la politique économique et la rhétorique de son successeur contre l'Occident.
Il s'en est pris aussi implicitement au soutien du régime à des groupes insurgés de la région.
Les candidats à la présidentielle devront s'enregistrer auprès du ministère de l'Intérieur à partir du 5 mai. Le délai d'enregistrement sera de cinq jours.
Il reviendra ensuite au Conseil des gardiens de la constitution, un organe dominé par les conservateurs, de confirmer la validité de ces candidatures.
Source: Yahoo News
Ce retrait ne laisse plus en lice que l'ex-Premier ministre modéré Mir-Hossein Moussavi et l'ex-président du Parlement réformateur Mehdi Karoubi. Le président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad n'a pas encore fait part de ses intentions mais un de ses proches a assuré qu'il se représenterait.
L'agence Mehr a cité l'ex-président Khatami dimanche, selon qui "certains adversaires des réformateurs cherchaient à créer des divisions entre ses partisans et ceux de M. Moussavi".
"Cela n'est pas dans notre intérêt (...). Dans la mesure où certains conservateurs penchent aussi vers Moussavi, qui croit qu'il faut changer les choses, je préfère que M. Moussavi, qui est populaire et plus capable d'appliquer ses programmes, reste en lice", aurait-il ajouté.
Par le passé, M. Khatami avait déjà affirmé que "lui-même ou Mir-Hossein Moussavi serait candidat".
M. Moussavi, né en 1942, bénéficie d'un crédit certain aussi bien auprès des conservateurs que des réformateurs.
Peu après la révolution de 1979, il a servi comme Premier ministre de la République islamique, de 1981 à 1989, date à laquelle ce poste a été supprimé à l'occasion d'un changement de la Constitution.
Il a ensuite conseillé, dans l'ombre, les deux prédécesseurs de M. Ahmadinejad: le conservateur pragmatique Akbar Hachémi Rafsandjani (1989-1997) puis M. Khatami (1997-2005).
M. Khatami avait annoncé sa candidature en février, tout en expliquant avoir pris cette décision à contre-coeur.
Président de 1997 à 2005, ses deux mandats ont été marqués par des tentatives de réformes souvent mises en échec par les conservateurs.
Nombre de ses partisans réformateurs ont été déçus par ce qu'ils ont pris pour un manque de courage politique, notamment l'absence d'opposition à la répression ayant frappé des étudiants contestataires en 1999.
Il n'en a pas moins inspiré les jeunes iraniens avec ses promesses de réformes sociales et économiques. La presse a pu respirer un peu, le pays s'est ouvert aux investissements et les relations avec l'Occident se sont radoucies.
La tendance s'est inversée nettement avec le président Ahmadinejad.
Après la victoire de ce dernier en 2005, M. Khatami a gardé dans un premier temps un silence prudent avant de critiquer épisodiquement la politique économique et la rhétorique de son successeur contre l'Occident.
Il s'en est pris aussi implicitement au soutien du régime à des groupes insurgés de la région.
Les candidats à la présidentielle devront s'enregistrer auprès du ministère de l'Intérieur à partir du 5 mai. Le délai d'enregistrement sera de cinq jours.
Il reviendra ensuite au Conseil des gardiens de la constitution, un organe dominé par les conservateurs, de confirmer la validité de ces candidatures.
Source: Yahoo News