Les chefs de l'opposition iranienne ont lancé samedi un appel au haut clergé chiite de la ville sainte de Qom. Ils demandent à ces dignitaires religieux de faire pression sur le gouvernement, pour qu'il libère les personnes interpellées lors de la répression qui a suivi la présidentielle contestée du 12 juin.
Le chef de file de l'opposition Mir Hossein Moussavi, l'ancien président Mohammad Khatami et 67 autres membres importants du camp réformateur ont envoyé une lettre aux religieux de Qom, dénonçant le recours de la torture par les forces de l'ordre contre ces prisonniers.
Les neuf dignitaires religieux destinataires de la lettre occupent le rang de "marja' taqlid", ou "source de tradition", et exercent une grande influence spirituelle en Iran. Ces dignitaires félicitent souvent les vainqueurs après une élection présidentielle, mais un seul de ces religieux a complimenté Mahmoud Ahmadinejad pour sa réélection. Trois autres ont dénoncé la répression.
"Nous vous demandons, 'marja' taqlid', de rappeler aux autorités concernées les conséquences préjudiciables de l'emploi de méthodes illégales et de les avertir de l'extension de la tyrannie au sein de la République islamique", écrivent les responsables du camp réformateur dans leur lettre, dont l'Associated Press a pu prendre connaissance.
Le régime iranien, déplorent-ils, "a eu recours à des méthodes illégales, immorales et contraires à l'islam pour obtenir des aveux", soulignant que rien ne peut "justifier l'emploi répété de la torture".
Signataire de ce texte et candidat à l'élection, l'ancien président du Parlement Mehdi Karroubi a également adressé une lettre au chef des services de renseignements, Gholam Hossein Mohseni Ejehi. "Ce qui arrive au peuple iranien, en particulier les femmes, est déplorable", écrit M. Karroubi, qui s'est joint à Mir Hossein Moussavi pour dénoncer des fraudes lors de la présidentielle et réclamer la tenue d'un nouveau scrutin.
"Chacun a vu comment les femmes ont été frappées à coups de bâtons et jetées au sol -c'est pire que ce que font les Sionistes criminels avec le peuple palestinien opprimé", accuse-t-il. Des propos particulièrement violents pour le régime iranien, qui condamne fréquemment la politique israélienne dans les territoires palestiniens.
Des centaines de milliers de partisans de Moussavi sont descendus depuis le 12 juin dans les rues dénoncer les résultats de l'élection présidentielle. Au moins 20 manifestants ont été tués dans la répression du mouvement par les forces de sécurité du régime islamique, et des milliers d'autres ont été arrêtés.
Source: AP via Yahoo news
Le chef de file de l'opposition Mir Hossein Moussavi, l'ancien président Mohammad Khatami et 67 autres membres importants du camp réformateur ont envoyé une lettre aux religieux de Qom, dénonçant le recours de la torture par les forces de l'ordre contre ces prisonniers.
Les neuf dignitaires religieux destinataires de la lettre occupent le rang de "marja' taqlid", ou "source de tradition", et exercent une grande influence spirituelle en Iran. Ces dignitaires félicitent souvent les vainqueurs après une élection présidentielle, mais un seul de ces religieux a complimenté Mahmoud Ahmadinejad pour sa réélection. Trois autres ont dénoncé la répression.
"Nous vous demandons, 'marja' taqlid', de rappeler aux autorités concernées les conséquences préjudiciables de l'emploi de méthodes illégales et de les avertir de l'extension de la tyrannie au sein de la République islamique", écrivent les responsables du camp réformateur dans leur lettre, dont l'Associated Press a pu prendre connaissance.
Le régime iranien, déplorent-ils, "a eu recours à des méthodes illégales, immorales et contraires à l'islam pour obtenir des aveux", soulignant que rien ne peut "justifier l'emploi répété de la torture".
Signataire de ce texte et candidat à l'élection, l'ancien président du Parlement Mehdi Karroubi a également adressé une lettre au chef des services de renseignements, Gholam Hossein Mohseni Ejehi. "Ce qui arrive au peuple iranien, en particulier les femmes, est déplorable", écrit M. Karroubi, qui s'est joint à Mir Hossein Moussavi pour dénoncer des fraudes lors de la présidentielle et réclamer la tenue d'un nouveau scrutin.
"Chacun a vu comment les femmes ont été frappées à coups de bâtons et jetées au sol -c'est pire que ce que font les Sionistes criminels avec le peuple palestinien opprimé", accuse-t-il. Des propos particulièrement violents pour le régime iranien, qui condamne fréquemment la politique israélienne dans les territoires palestiniens.
Des centaines de milliers de partisans de Moussavi sont descendus depuis le 12 juin dans les rues dénoncer les résultats de l'élection présidentielle. Au moins 20 manifestants ont été tués dans la répression du mouvement par les forces de sécurité du régime islamique, et des milliers d'autres ont été arrêtés.
Source: AP via Yahoo news