La femme de Mir Hossein Moussavi, Zahra Rahnvard, a déclaré à l'agence semi-officielle ILNA que son frère, Shahpour Kazemi, un ingénieur en communications de 62 ans, avait été arrêté il y a plus d'un mois. Elle a mis en garde les autorités contre toute publication d'"aveux forcés" de son frère ou d'autres détenus.
"Nous avons tenté tous les moyens légaux et pacifiques pour tenter d'obtenir sa libération et celle d'autres détenus", a-t-elle dit, expliquant qu'elle avait choisi de rendre publique l'arrestation à la suite des accusations lancées par certains responsables iraniens contre son frère. Ce dernier est "apolitique" et "les accusations d'incitation aux troubles ou de liens avec des étrangers (...) sont inconcevables", a-t-elle dénoncé.
Plus de 500 personnes, parmi lesquelles des réformateurs, des avocats des droits de l'Homme, des journalistes et des militants, restent incarcérées en Iran à la suite de la répression des manifestations de soutien à Mir Hossein Moussavi, officiellement battu par le président sortant, l'ultraradical Mahmoud Ahmadinejad lors de la présidentielle contestée du 12 juin. Le candidat réformateur a demandé l'annulation du scrutin, dénonçant des fraudes.
Certains responsables conservateurs ont affirmé que des détenus avaient avoué être au service d'"ennemis étrangers" pour alimenter les manifestations et fomenter une "révolution douce" contre le régime. L'opposition rejette ces accusations et dénonce de faux aveux extorqués sous la torture ou les mauvais traitements.
Source: Associated Presse via Yahoo News
"Nous avons tenté tous les moyens légaux et pacifiques pour tenter d'obtenir sa libération et celle d'autres détenus", a-t-elle dit, expliquant qu'elle avait choisi de rendre publique l'arrestation à la suite des accusations lancées par certains responsables iraniens contre son frère. Ce dernier est "apolitique" et "les accusations d'incitation aux troubles ou de liens avec des étrangers (...) sont inconcevables", a-t-elle dénoncé.
Plus de 500 personnes, parmi lesquelles des réformateurs, des avocats des droits de l'Homme, des journalistes et des militants, restent incarcérées en Iran à la suite de la répression des manifestations de soutien à Mir Hossein Moussavi, officiellement battu par le président sortant, l'ultraradical Mahmoud Ahmadinejad lors de la présidentielle contestée du 12 juin. Le candidat réformateur a demandé l'annulation du scrutin, dénonçant des fraudes.
Certains responsables conservateurs ont affirmé que des détenus avaient avoué être au service d'"ennemis étrangers" pour alimenter les manifestations et fomenter une "révolution douce" contre le régime. L'opposition rejette ces accusations et dénonce de faux aveux extorqués sous la torture ou les mauvais traitements.
Source: Associated Presse via Yahoo News