Tarek Aziz, qui fut le visage et l'avocat de l'Irak à l'étranger sous Saddam Hussein, comparaît en compagnie de sept anciens responsables, dont Ali Hassan al-Majid, dit "Ali le Chimique", et l'ancien ministre de l'Intérieur Watban al-Hassan.
Ils sont jugés pour l'exécution en 1992 de 42 commerçants accusés d'avoir spéculé sur les prix des produits alimentaires, alors que l'Irak était soumis à des sanctions de l'ONU. Tous risquent la pendaison.
Le procès ouvert 11H30 locales (08H30 GMT) se déroule devant le Haut tribunal pénal irakien, qui siège dans la "zone verte", le secteur ultra-protégé du centre de Bagdad, a-t-on constaté.
Comme pour l'audience de la veille, aucun avocat n'était présent pour défendre Tarek Aziz.
Au début de l'audience, celui-ci a demandé au président du tribunal, le juge Raouf Rachid Abdel Rahmane, d'intervenir auprès du gouvernement irakien pour permettre à son avocat, l'Irakien Badie Izzat Aref, de venir plaider à Bagdad.
Me Aref, qui réside en Jordanie, affirme craindre pour sa sécurité et ferait l'objet d'un mandat d'arrêt émis par les autorités irakiennes, a assuré mercredi Tarek Aziz.
"Il n'a qu'à régler ses problèmes lui-même", a rétorqué le juge Abdel Rahmane, expliquant que le tribunal n'avait pas à intervenir dans les affaires des autorités publiques.
D'autres avocats, dont le Français Jacques Vergès, n'ont pas pu obtenir de visa.
La cour a ensuite entendu un premier témoin dont le frère faisait partie des 42 commerçants exécutés en 1992.
S'exprimant derrière un rideau, Jasseb Saber Dhamen, qui tenait un commerce dans le quartier de Sadr City (nord-est de Bagdad) au moment des faits, a raconté que les forces de sécurité avaient investi leur échoppe le 24 juillet 1992, l'arrêtant lui et son frère.
"Grâce à quelques-uns de mes contacts, j'ai pu être libéré, mais ils ont gardé mon frère.
Plus tard, j'ai appris qu'il avait été exécuté avec d'autres commerçants sur ordre du ministre de l'Intérieur de l'époque, Watban Ibrahim al-Hassan", a-t-il expliqué.
"Nous n'avons jamais pu faire son deuil, nous étions constamment menacés", a dit ce témoin.
Mardi, lors de la reprise de son procès, M. Aziz avait affirmé être la victime "d'un complot, (une affaire) de revanche personnelle" ourdi par "les gens qui gouvernent l'Irak aujourd'hui".
M. Aziz, qui s'était livré aux forces américaines en avril 2003, avait toutefois insisté sur le fait qu'il ne pouvait être tenu personnellement responsable des accusations portées à son encontre.
Source: yahoo news
Ils sont jugés pour l'exécution en 1992 de 42 commerçants accusés d'avoir spéculé sur les prix des produits alimentaires, alors que l'Irak était soumis à des sanctions de l'ONU. Tous risquent la pendaison.
Le procès ouvert 11H30 locales (08H30 GMT) se déroule devant le Haut tribunal pénal irakien, qui siège dans la "zone verte", le secteur ultra-protégé du centre de Bagdad, a-t-on constaté.
Comme pour l'audience de la veille, aucun avocat n'était présent pour défendre Tarek Aziz.
Au début de l'audience, celui-ci a demandé au président du tribunal, le juge Raouf Rachid Abdel Rahmane, d'intervenir auprès du gouvernement irakien pour permettre à son avocat, l'Irakien Badie Izzat Aref, de venir plaider à Bagdad.
Me Aref, qui réside en Jordanie, affirme craindre pour sa sécurité et ferait l'objet d'un mandat d'arrêt émis par les autorités irakiennes, a assuré mercredi Tarek Aziz.
"Il n'a qu'à régler ses problèmes lui-même", a rétorqué le juge Abdel Rahmane, expliquant que le tribunal n'avait pas à intervenir dans les affaires des autorités publiques.
D'autres avocats, dont le Français Jacques Vergès, n'ont pas pu obtenir de visa.
La cour a ensuite entendu un premier témoin dont le frère faisait partie des 42 commerçants exécutés en 1992.
S'exprimant derrière un rideau, Jasseb Saber Dhamen, qui tenait un commerce dans le quartier de Sadr City (nord-est de Bagdad) au moment des faits, a raconté que les forces de sécurité avaient investi leur échoppe le 24 juillet 1992, l'arrêtant lui et son frère.
"Grâce à quelques-uns de mes contacts, j'ai pu être libéré, mais ils ont gardé mon frère.
Plus tard, j'ai appris qu'il avait été exécuté avec d'autres commerçants sur ordre du ministre de l'Intérieur de l'époque, Watban Ibrahim al-Hassan", a-t-il expliqué.
"Nous n'avons jamais pu faire son deuil, nous étions constamment menacés", a dit ce témoin.
Mardi, lors de la reprise de son procès, M. Aziz avait affirmé être la victime "d'un complot, (une affaire) de revanche personnelle" ourdi par "les gens qui gouvernent l'Irak aujourd'hui".
M. Aziz, qui s'était livré aux forces américaines en avril 2003, avait toutefois insisté sur le fait qu'il ne pouvait être tenu personnellement responsable des accusations portées à son encontre.
Source: yahoo news