S'exprimant sur la place de l'Indépendance, point central des manifestations de la "révolution orange" qui l'a porté au pouvoir en 2004, Victor Iouchtchenko a défendu le principe d'institutions fortes et a réaffirmé ses positions pro-occidentales.
Le chef de l'Etat, dont la cote de popularité est au plus bas à l'approche de l'élection présidentielle de janvier, n'a pas fait directement référence à la Russie et son président Dmitri Medvedev, avec lequel il a eu de vifs échanges il y a une quinzaine de jours.
"J'ai fait le choix d'un Etat fort, de la fermeté et de la dignité, pour remettre à leur place non seulement nos (ennemis) locaux mais aussi les suzerains étrangers qui veulent nous dicter comment nous devons vivre", a-t-il déclaré.
"J'ai choisi un avenir à part entière pour notre pays qui s'inscrit dans l'avenir d'une Europe unie", a-t-il ajouté.
Comme l'an passé, plusieurs milliers de soldats ont défilé sur l'avenue principale de Kiev, la rue Khrechtchatyk, et des dizaines d'appareils de l'armée de l'air ont paradé dans le ciel de la capitale ukrainienne.
Après son discours de 25 minutes, Victor Iouchtchenko a descendu la rue Khrechtchatyk à bord d'un véhicule blindé.
Les chances de réélection de l'actuel président, affaibli par quatre années aux affaires émaillés de crises politiques, paraissent minces.
Il est devancé dans les sondages par son adversaire pro-russe de 2004 et ancien Premier ministre, Victor Ianoukovitch, ainsi que par l'actuel chef du gouvernement, Ioulia Timochenko, qui s'est montrée plus modérée ces derniers temps dans ses critiques envers Moscou.
Le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a d'ailleurs adressé lundi ses meilleurs vœux à son homologue à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance.
Poutine a dit espérer que les deux gouvernements contribuent "à créer une atmosphère favorable pour faire avancer tous les aspects des relations entre la Russie et l'Ukraine".
Les deux pays s'opposent de longue date sur l'approvisionnement et les prix gaziers et Moscou en outre voit d'un mauvais œil les velléités de rapprochement européen de Kiev, qui aspire à intégrer l'Otan.
Source: Reuters via Yahoo News
Le chef de l'Etat, dont la cote de popularité est au plus bas à l'approche de l'élection présidentielle de janvier, n'a pas fait directement référence à la Russie et son président Dmitri Medvedev, avec lequel il a eu de vifs échanges il y a une quinzaine de jours.
"J'ai fait le choix d'un Etat fort, de la fermeté et de la dignité, pour remettre à leur place non seulement nos (ennemis) locaux mais aussi les suzerains étrangers qui veulent nous dicter comment nous devons vivre", a-t-il déclaré.
"J'ai choisi un avenir à part entière pour notre pays qui s'inscrit dans l'avenir d'une Europe unie", a-t-il ajouté.
Comme l'an passé, plusieurs milliers de soldats ont défilé sur l'avenue principale de Kiev, la rue Khrechtchatyk, et des dizaines d'appareils de l'armée de l'air ont paradé dans le ciel de la capitale ukrainienne.
Après son discours de 25 minutes, Victor Iouchtchenko a descendu la rue Khrechtchatyk à bord d'un véhicule blindé.
Les chances de réélection de l'actuel président, affaibli par quatre années aux affaires émaillés de crises politiques, paraissent minces.
Il est devancé dans les sondages par son adversaire pro-russe de 2004 et ancien Premier ministre, Victor Ianoukovitch, ainsi que par l'actuel chef du gouvernement, Ioulia Timochenko, qui s'est montrée plus modérée ces derniers temps dans ses critiques envers Moscou.
Le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a d'ailleurs adressé lundi ses meilleurs vœux à son homologue à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance.
Poutine a dit espérer que les deux gouvernements contribuent "à créer une atmosphère favorable pour faire avancer tous les aspects des relations entre la Russie et l'Ukraine".
Les deux pays s'opposent de longue date sur l'approvisionnement et les prix gaziers et Moscou en outre voit d'un mauvais œil les velléités de rapprochement européen de Kiev, qui aspire à intégrer l'Otan.
Source: Reuters via Yahoo News