Le Sénat a adopté tôt jeudi matin la réforme des institutions en deuxième lecture, ouvrant la voie à la réunion des deux assemblées en Congrès. Par 162 voix contre 125, les sénateurs ont voté sans aucune modification le texte issu des travaux de l'Assemblée. Ce vote conforme permet à Nicolas Sarkozy de convoquer l'ensemble du Parlement dès lundi pour tenter d'entériner la réforme à la majorité requise des trois cinquièmes des suffrages exprimés.
A quatre jours du Congrès, le chef de l'Etat n'est pas assuré de réunir cette majorité. L'Elysée peut compter sur la quasi-totalité des parlementaires UMP et centristes, ainsi que sur la "grande majorité" des 18 radicaux de gauche qui voteront la réforme, a confirmé jeudi leur président Jean-Michel Baylet. Mais le PS, qui a rejeté les ultimes propositions faites mercredi par M. Sarkozy, a décidé de voter contre.
En outre, une dizaine de députés UMP sont toujours récalcitrants, malgré les fortes pressions exercées par M. Sarkozy, qui a reçu personnellement certains contestataires. Tout devrait se jouer à deux ou trois voix, selon les derniers pointages.
La révision constitutionnelle prévoit des droits nouveaux pour le Parlement en échange de la possibilité pour le chef de l'Etat de s'exprimer devant le Parlement.
Source: Yahoo News
A quatre jours du Congrès, le chef de l'Etat n'est pas assuré de réunir cette majorité. L'Elysée peut compter sur la quasi-totalité des parlementaires UMP et centristes, ainsi que sur la "grande majorité" des 18 radicaux de gauche qui voteront la réforme, a confirmé jeudi leur président Jean-Michel Baylet. Mais le PS, qui a rejeté les ultimes propositions faites mercredi par M. Sarkozy, a décidé de voter contre.
En outre, une dizaine de députés UMP sont toujours récalcitrants, malgré les fortes pressions exercées par M. Sarkozy, qui a reçu personnellement certains contestataires. Tout devrait se jouer à deux ou trois voix, selon les derniers pointages.
La révision constitutionnelle prévoit des droits nouveaux pour le Parlement en échange de la possibilité pour le chef de l'Etat de s'exprimer devant le Parlement.
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