"Je dis au chef des FARC, Manuel Marulanda qu'il a sur les épaules le poids de la responsabilité de la vie ou de la mort d'une femme", a déclaré le président de la République. "Qu'il mesure bien la décision qu'il va prendre parce que cette femme est en danger de mort, elle peut mourir dans les jours qui viennent, à lui de savoir s'il veut laisser inutilement une femme mourir ou s'il la libère", a dit Nicolas Sarkozy. "S'il la laisse mourir, cela veut dire qu'il sera responsable d'un assassinat", a-t-il ajouté.
A la question de savoir si une libération de l'otage franco-colombienne pourrait amener la France à faire sortir les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) de la liste des organisations terroristes sur laquelle elles figurent, le président français s'est contenté de répondre qu'un chose "est sûre, c'est que si Ingrid n'est pas libérée dans le cadre humanitaire jamais", les FARC n'en sortiront.
S'adressant aux téléspectateurs colombiens, Nicolas Sarkozy a affirmé comprendre "parfaitement" le problème de sécurité "immense" que les FARC posent à Bogota, mais si important que puisse être ce problème, cela "ne doit pas se payer du prix de la mort d'Ingrid, parce qu'elle n'y est pour rien", a-t-il estimé.
"J'espère que les FARC comprendront que le monde entier regarde ce qui se passe et que la réponse humanitaire que je leur demande de donner à la situation d'Ingrid Bétancourt peut être la première étape d'un règlement autre dans laquelle je ne veux pas intervenir", a ajouté le président sans préciser davantage.
Invité à réagir à l'opération militaire de l'armée colombienne en territoire équatorien qui a coûté la vie du n°2 des FARC samedi puis envenimé à l'extrême les relations entre la Colombie, le Venezuela et l'Equateur, déjà houleuses, Nicolas Sarkozy a répondu n'avoir "pas à porter de jugement".
"J'appelle simplement au plus grand calme", a-t-il dit avant d'ajouter qu'il comprenait la vive réaction de l'Equateur. "Aucun gouvernement ne peut accepter" une telle ingérence, a jugé Nicolas Sarkozy.
Le président colombien Alvaro Uribe "sait parfaitement que la solution ne peut pas être que militaire et il sait également que la France avait des émissaires et discutait avec les FARC", a-t-il déclaré.
"Je n'ai pas à porter de jugement encore une fois sur ce qui s'est passé, même si incontestablement, c'est un facteur de complication", a-t-il remarqué. "M. Reyes était l'un des porte-parole des FARC. Ce n'est pas parce que M. Reyes est mort qu'il ne doit plus y avoir de discussion. Pour le reste, les FARC sont inscrits comme une organisation terroriste, à eux de savoir s'ils veulent en sortir ou s'ils veulent y rester".
"Chacun doit respecter les frontières de l'autre et je pense que les démocraties doivent se défendre contre les terroristes avec les règles de la démocratie", a-t-il ajouté.
Début décembre déjà, Nicolas Sarkozy s'était adressé à Ingrid Bétancourt, otage des FARC depuis février 2002, et à Manuel Marulanda, chef des FARC pour lui demander de libérer la Franco-Colombienne, dans un message télévisé. Il a expliqué que la libération d'Ingrid Bétancourt constitue un "engagement personnel" et "une cause nationale pour la France".
yahoo.com
A la question de savoir si une libération de l'otage franco-colombienne pourrait amener la France à faire sortir les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) de la liste des organisations terroristes sur laquelle elles figurent, le président français s'est contenté de répondre qu'un chose "est sûre, c'est que si Ingrid n'est pas libérée dans le cadre humanitaire jamais", les FARC n'en sortiront.
S'adressant aux téléspectateurs colombiens, Nicolas Sarkozy a affirmé comprendre "parfaitement" le problème de sécurité "immense" que les FARC posent à Bogota, mais si important que puisse être ce problème, cela "ne doit pas se payer du prix de la mort d'Ingrid, parce qu'elle n'y est pour rien", a-t-il estimé.
"J'espère que les FARC comprendront que le monde entier regarde ce qui se passe et que la réponse humanitaire que je leur demande de donner à la situation d'Ingrid Bétancourt peut être la première étape d'un règlement autre dans laquelle je ne veux pas intervenir", a ajouté le président sans préciser davantage.
Invité à réagir à l'opération militaire de l'armée colombienne en territoire équatorien qui a coûté la vie du n°2 des FARC samedi puis envenimé à l'extrême les relations entre la Colombie, le Venezuela et l'Equateur, déjà houleuses, Nicolas Sarkozy a répondu n'avoir "pas à porter de jugement".
"J'appelle simplement au plus grand calme", a-t-il dit avant d'ajouter qu'il comprenait la vive réaction de l'Equateur. "Aucun gouvernement ne peut accepter" une telle ingérence, a jugé Nicolas Sarkozy.
Le président colombien Alvaro Uribe "sait parfaitement que la solution ne peut pas être que militaire et il sait également que la France avait des émissaires et discutait avec les FARC", a-t-il déclaré.
"Je n'ai pas à porter de jugement encore une fois sur ce qui s'est passé, même si incontestablement, c'est un facteur de complication", a-t-il remarqué. "M. Reyes était l'un des porte-parole des FARC. Ce n'est pas parce que M. Reyes est mort qu'il ne doit plus y avoir de discussion. Pour le reste, les FARC sont inscrits comme une organisation terroriste, à eux de savoir s'ils veulent en sortir ou s'ils veulent y rester".
"Chacun doit respecter les frontières de l'autre et je pense que les démocraties doivent se défendre contre les terroristes avec les règles de la démocratie", a-t-il ajouté.
Début décembre déjà, Nicolas Sarkozy s'était adressé à Ingrid Bétancourt, otage des FARC depuis février 2002, et à Manuel Marulanda, chef des FARC pour lui demander de libérer la Franco-Colombienne, dans un message télévisé. Il a expliqué que la libération d'Ingrid Bétancourt constitue un "engagement personnel" et "une cause nationale pour la France".
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