Certains, tel le président français Nicolas Sarkozy, dénoncent le scrutin clamant que «l'ampleur de la fraude est proportionnelle à la violence de la réaction des autorités iranienne».
Une position très en pointe, alors que plusieurs leaders des «27», à commencer par le Premier ministre britannique Gordon Brown, se contentaient d'émettre «de sérieux doutes» sur le verdict des urnes, dans une déclaration calibrée. Une position au diapason de celle de Washington.
Contre-productif. Le président Barack Obama est resté jusqu'ici profil bas. La montée en puissance des protestations de rue à Téhéran l'avait incité finalement à affirmer lundi que ces manifestations étaient «une inspiration» pour le monde. Mais peu après il précisait prudemment dans une interview que «la différence en terme de politique réelle entre Ahmadinejad et Moussavi n'est pas aussi grande qu'on l'a dit».
Il rappelait aussi que, quel que soit le dénouement de la crise, «il faudra traiter en Iran avec un régime qui est historiquement hostile aux Etats-Unis». En outre, il sait que toute forme d'ingérence même indirecte serait contre-productive. Pour la nouvelle administration américaine, la priorité reste le rétablissement d'un dialogue avec Téhéran pour obtenir un arrêt du programme nucléaire qui avait d'ailleurs commencé dès 1987, alors que Mir Hossein Moussavi était Premier ministre, en liaison avec le réseau pakistanais d'Abdul Qadeer Khan.
Pour fendre comme illégitime parce qu'issue d'une fraude massive la réélection d'Ahmadinejad rendrait nettement plus difficile voire impossible cette approche diplomatique. D'où ce choix de realpolitik déjà durement critiqué aux Etats-Unis par... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Liberation via Yahoo News
Une position très en pointe, alors que plusieurs leaders des «27», à commencer par le Premier ministre britannique Gordon Brown, se contentaient d'émettre «de sérieux doutes» sur le verdict des urnes, dans une déclaration calibrée. Une position au diapason de celle de Washington.
Contre-productif. Le président Barack Obama est resté jusqu'ici profil bas. La montée en puissance des protestations de rue à Téhéran l'avait incité finalement à affirmer lundi que ces manifestations étaient «une inspiration» pour le monde. Mais peu après il précisait prudemment dans une interview que «la différence en terme de politique réelle entre Ahmadinejad et Moussavi n'est pas aussi grande qu'on l'a dit».
Il rappelait aussi que, quel que soit le dénouement de la crise, «il faudra traiter en Iran avec un régime qui est historiquement hostile aux Etats-Unis». En outre, il sait que toute forme d'ingérence même indirecte serait contre-productive. Pour la nouvelle administration américaine, la priorité reste le rétablissement d'un dialogue avec Téhéran pour obtenir un arrêt du programme nucléaire qui avait d'ailleurs commencé dès 1987, alors que Mir Hossein Moussavi était Premier ministre, en liaison avec le réseau pakistanais d'Abdul Qadeer Khan.
Pour fendre comme illégitime parce qu'issue d'une fraude massive la réélection d'Ahmadinejad rendrait nettement plus difficile voire impossible cette approche diplomatique. D'où ce choix de realpolitik déjà durement critiqué aux Etats-Unis par... lire la suite de l'article sur Libération.fr
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