Inde: un conseil de village interdit le portable aux filles avant le mariage
Un conseil de village du nord de l'Inde a décidé de proscrire l'usage du téléphone portable pour les femmes avant le mariage de crainte qu'il ne favorise des unions interdites, souvent punies par la mort. Le conseil de village de Lank a décidé en revanche que les garçons pourraient se servir de mobiles, mais uniquement sous la supervision de leurs parents, a expliqué mercredi l'un des membres du conseil, Satish Tyagi. Le conseil craint que les jeunes gens ne se servent du portable pour organiser des fugues amoureuses interdites. Les associations locales de défense des droits des femmes ont dénoncé une mesure injuste et rétrograde. Les unions entre membres du même clan sont interdites par les coutumes hindoues dans certaines parties du nord de l'Inde où les mariages arrangés par les parents sont la tradition. Le mois dernier, 34 couples se sont enfuis dans le district de Muzaffarnagar, dans l'Etat d'Uttar Pradesh, où se situe le village de Lank, selon la police. Et huit crimes d'honneur visant ces couples ont été signalés au cours du mois dernier. "Trois jeunes filles ont été décapitées par des membres masculins de leur famille après s'être enfuies" avec des garçons du même clan, a expliqué le directeur général adjoint de la police Brij Lal dans la capitale de l'Etat Lucknow. (AP)
Les oscillations d'un pont auraient provoqué la bousculade meurtrière
Le mouvement de panique à l'origine de la bousculade meurtrière lundi soir lors d'un fête de l'eau, à Phnom Penh, est due aux oscillations du pont sur lequel se trouvaient des milliers de festivaliers, selon un rapport officiel cité par la chaîne de télévision cambodgienne Bayon. La bousculade, d'après les derniers chiffres annoncés mercredi par le ministre de l'Information Khieu Kanharith, a fait 351 morts et 395 blessés. Mais selon d'autres sources gouvernementales, le bilan pourrait en définitive dépasser les 450 morts. Le mouvement de panique s'est produit durant la Fête de l'eau célébrée pendant trois jours pour marquer la fin de la saison des pluies. Des centaines de milliers de personnes étaient rassemblées à cette occasion, pour assister en clôture du festival à un concert gratuit sur l'île du Diamant, relié au reste de Phnom Penh par un pont suspendu. D'après un rapport officiel cité par Bayon TV, chaîne faisant office de porte-parole du gouvernement, le pont s'est mis à osciller, provoquant la panique de milliers de personnes persuadées que l'ouvrage allait s'effondrer. (AP)
Volcan Merapi: le bilan des éruptions grimpe à 324 morts
Les récentes éruptions du volcan Merapi, dans le sud de l'Indonésie, ont fait 324 morts, selon un nouveau bilan communiqué mercredi. Syamsul Maarif de l'Agence indonésienne de gestion des catastrophes a précisé que le bilan s'était alourdi après le décès de personnes qui avaient été grièvement brûlées et la découverte de nouveaux corps sur les pentes du Merapi. Situé sur l'île de Java, le volcan est entré en éruption le 26 octobre, moins de 24 heures après le tsunami qui a frappé les îles Mentawai, dans l'ouest de l'Indonésie, faisant 509 morts. Début octobre, 173 personnes avaient également trouvé la mort dans des inondations dans la province indonésienne de Papouasie occidentale. (AP)
Le Parlement afghan pourrait être formé dans une semaine
Le nouveau Parlement afghan pourrait être formé d'ici une semaine après la publication, mercredi, de la plupart des résultats des législatives du 18 septembre, rapporte la Commission électorale indépendante (CEI). Seuls manquent encore les résultats de l'une des 34 provinces et des nomades Kuchi. Onze sièges sur les 249 restent ainsi à attribuer, a déclaré une porte-parole de la CEI, Marzia Siddiqi Salim. Mercredi, des candidats aux législatives afghanes ont manifesté dans les rues de la capitale pour protester contre un processus électoral à leurs yeux corrompu et honteux. Dimanche, la commission des plaintes électorales, mise en place par l'Onu, avait annoncé que 21 candidats vainqueurs, soit près d'un sur dix, avaient été disqualifiés pour fraude. Elle a annoncé, mercredi, que trois autres candidats vainqueurs avaient été disqualifiés, ce qui porte à 24 au total le nombre de candidats disqualifiés. Mais en dépit des inquiétudes concernant les fraudes et des appels de manifestants en faveur de l'annulation des élections, le président de la CEI, Fazl Ahmad Manawi, a affirmé lors d'une conférence de presse que "nulle part" ne serait organisé de nouveau scrutin. (Reuters)
Des Sud-Coréens terrifiés évacuent leurs maisons
Frigorifiés et terrifiés, des centaines d'habitants de la petite île sud-coréenne pilonnée par l'armée nord-coréenne ont fui mercredi vers le continent, et nombre d'entre eux ont juré de ne jamais regagner leurs maisons. Au moins deux civils et deux soldats ont péri dans ces bombardements, mardi, et des dizaines d'habitations ont été dévastées par les flammes, dit le gouvernement de Séoul. Il s'agit de la plus grave attaque terrestre dans la péninsule coréenne depuis l'armistice de 1953 qui avait mis fin aux combats entre les deux Corées. "Je ne retournerai pas là-bas", assure Kim Ji-kwon, un habitant de 53 ans qui travaillait dans ses champs, sur l'île de Yeonpyeong, quand les tirs d'obus ont commencé. Lorsqu'il a relevé les yeux, après les premières explosions, il a vu de la fumée s'élevant de son quartier, à quelques kilomètres. Sur Yeonpyeong, petite île de la mer Jaune, à 120 km à l'ouest de Séoul, vivent 1.600 civils et un millier de militaires. Elle se trouve dans des eaux revendiquées par le Nord mais occupées par le Sud depuis la fin des combats en 1953. Trois cent quarante habitants, essentiellement des femmes, des enfants et des personnes âgées, étaient en cours d'évacuation mercredi, après avoir passé une nuit dans le froid, sans dormir, dans un abri antiaérien de fortune, de peur que les pilonnages reprennent. (Reuters)
Pakistan: un soldat tué dans l'explosion d'une bombe dans le nord-ouest
Au moins un soldat a été tué et six autres ont été blessés jeudi dans l'explosion d'une bombe en bordure de route, dans le nord-ouest du Pakistan, selon un responsable de la police. Amir Khan a déclaré que l'attaque avait été commise alors qu'un convoi des forces de sécurité circulait dans le district d'Hangu, situé dans la province de Khyber-Pakhtunkhwa. L'explosion n'a pas été revendiquée, mais les attaques contre les militaires sont généralement attribuées aux talibans ou à d'autres islamistes extrémistes qui opèrent dans la région, par ailleurs théâtre d'affrontements intercommunautaires entre des membres de la majorité sunnite et de la minorité chiite. (AP)
Source : Yahoo Actualités
Un conseil de village du nord de l'Inde a décidé de proscrire l'usage du téléphone portable pour les femmes avant le mariage de crainte qu'il ne favorise des unions interdites, souvent punies par la mort. Le conseil de village de Lank a décidé en revanche que les garçons pourraient se servir de mobiles, mais uniquement sous la supervision de leurs parents, a expliqué mercredi l'un des membres du conseil, Satish Tyagi. Le conseil craint que les jeunes gens ne se servent du portable pour organiser des fugues amoureuses interdites. Les associations locales de défense des droits des femmes ont dénoncé une mesure injuste et rétrograde. Les unions entre membres du même clan sont interdites par les coutumes hindoues dans certaines parties du nord de l'Inde où les mariages arrangés par les parents sont la tradition. Le mois dernier, 34 couples se sont enfuis dans le district de Muzaffarnagar, dans l'Etat d'Uttar Pradesh, où se situe le village de Lank, selon la police. Et huit crimes d'honneur visant ces couples ont été signalés au cours du mois dernier. "Trois jeunes filles ont été décapitées par des membres masculins de leur famille après s'être enfuies" avec des garçons du même clan, a expliqué le directeur général adjoint de la police Brij Lal dans la capitale de l'Etat Lucknow. (AP)
Les oscillations d'un pont auraient provoqué la bousculade meurtrière
Le mouvement de panique à l'origine de la bousculade meurtrière lundi soir lors d'un fête de l'eau, à Phnom Penh, est due aux oscillations du pont sur lequel se trouvaient des milliers de festivaliers, selon un rapport officiel cité par la chaîne de télévision cambodgienne Bayon. La bousculade, d'après les derniers chiffres annoncés mercredi par le ministre de l'Information Khieu Kanharith, a fait 351 morts et 395 blessés. Mais selon d'autres sources gouvernementales, le bilan pourrait en définitive dépasser les 450 morts. Le mouvement de panique s'est produit durant la Fête de l'eau célébrée pendant trois jours pour marquer la fin de la saison des pluies. Des centaines de milliers de personnes étaient rassemblées à cette occasion, pour assister en clôture du festival à un concert gratuit sur l'île du Diamant, relié au reste de Phnom Penh par un pont suspendu. D'après un rapport officiel cité par Bayon TV, chaîne faisant office de porte-parole du gouvernement, le pont s'est mis à osciller, provoquant la panique de milliers de personnes persuadées que l'ouvrage allait s'effondrer. (AP)
Volcan Merapi: le bilan des éruptions grimpe à 324 morts
Les récentes éruptions du volcan Merapi, dans le sud de l'Indonésie, ont fait 324 morts, selon un nouveau bilan communiqué mercredi. Syamsul Maarif de l'Agence indonésienne de gestion des catastrophes a précisé que le bilan s'était alourdi après le décès de personnes qui avaient été grièvement brûlées et la découverte de nouveaux corps sur les pentes du Merapi. Situé sur l'île de Java, le volcan est entré en éruption le 26 octobre, moins de 24 heures après le tsunami qui a frappé les îles Mentawai, dans l'ouest de l'Indonésie, faisant 509 morts. Début octobre, 173 personnes avaient également trouvé la mort dans des inondations dans la province indonésienne de Papouasie occidentale. (AP)
Le Parlement afghan pourrait être formé dans une semaine
Le nouveau Parlement afghan pourrait être formé d'ici une semaine après la publication, mercredi, de la plupart des résultats des législatives du 18 septembre, rapporte la Commission électorale indépendante (CEI). Seuls manquent encore les résultats de l'une des 34 provinces et des nomades Kuchi. Onze sièges sur les 249 restent ainsi à attribuer, a déclaré une porte-parole de la CEI, Marzia Siddiqi Salim. Mercredi, des candidats aux législatives afghanes ont manifesté dans les rues de la capitale pour protester contre un processus électoral à leurs yeux corrompu et honteux. Dimanche, la commission des plaintes électorales, mise en place par l'Onu, avait annoncé que 21 candidats vainqueurs, soit près d'un sur dix, avaient été disqualifiés pour fraude. Elle a annoncé, mercredi, que trois autres candidats vainqueurs avaient été disqualifiés, ce qui porte à 24 au total le nombre de candidats disqualifiés. Mais en dépit des inquiétudes concernant les fraudes et des appels de manifestants en faveur de l'annulation des élections, le président de la CEI, Fazl Ahmad Manawi, a affirmé lors d'une conférence de presse que "nulle part" ne serait organisé de nouveau scrutin. (Reuters)
Des Sud-Coréens terrifiés évacuent leurs maisons
Frigorifiés et terrifiés, des centaines d'habitants de la petite île sud-coréenne pilonnée par l'armée nord-coréenne ont fui mercredi vers le continent, et nombre d'entre eux ont juré de ne jamais regagner leurs maisons. Au moins deux civils et deux soldats ont péri dans ces bombardements, mardi, et des dizaines d'habitations ont été dévastées par les flammes, dit le gouvernement de Séoul. Il s'agit de la plus grave attaque terrestre dans la péninsule coréenne depuis l'armistice de 1953 qui avait mis fin aux combats entre les deux Corées. "Je ne retournerai pas là-bas", assure Kim Ji-kwon, un habitant de 53 ans qui travaillait dans ses champs, sur l'île de Yeonpyeong, quand les tirs d'obus ont commencé. Lorsqu'il a relevé les yeux, après les premières explosions, il a vu de la fumée s'élevant de son quartier, à quelques kilomètres. Sur Yeonpyeong, petite île de la mer Jaune, à 120 km à l'ouest de Séoul, vivent 1.600 civils et un millier de militaires. Elle se trouve dans des eaux revendiquées par le Nord mais occupées par le Sud depuis la fin des combats en 1953. Trois cent quarante habitants, essentiellement des femmes, des enfants et des personnes âgées, étaient en cours d'évacuation mercredi, après avoir passé une nuit dans le froid, sans dormir, dans un abri antiaérien de fortune, de peur que les pilonnages reprennent. (Reuters)
Pakistan: un soldat tué dans l'explosion d'une bombe dans le nord-ouest
Au moins un soldat a été tué et six autres ont été blessés jeudi dans l'explosion d'une bombe en bordure de route, dans le nord-ouest du Pakistan, selon un responsable de la police. Amir Khan a déclaré que l'attaque avait été commise alors qu'un convoi des forces de sécurité circulait dans le district d'Hangu, situé dans la province de Khyber-Pakhtunkhwa. L'explosion n'a pas été revendiquée, mais les attaques contre les militaires sont généralement attribuées aux talibans ou à d'autres islamistes extrémistes qui opèrent dans la région, par ailleurs théâtre d'affrontements intercommunautaires entre des membres de la majorité sunnite et de la minorité chiite. (AP)
Source : Yahoo Actualités