Le cas le plus récent qui est devenu la coqueluche de la toile, c'est celui de la famille de Gayur Hassan dont la maison a été la cible de nombreux jets de pierres et dont l'atelier a été brûlé. Tout ça parce que son fils a < > sur les réseaux sociaux, un message qui dénonçait les multiples attaques contre les musulmans.
Le père tient à souligner qu'il est né dans ce village et que ces ancêtres y vivaient avant lui. Il affirme par la suite : << nous vivions comme une famille et la religion n'a jamais été un problème ici >>, puis précise enfin qu'il existe désormais une atmosphère de peur et de haine.
Deux arrestations s'en sont suivi, mais la famille aurait été victime de représailles supplémentaires.
Entre le 30 Mars et le 21 Avril sur la plane nation, l'étude d'un professeur de l'Université du Michigan parle d'un recensement de 28 attaques contre des musulmans.
À travers une vidéo publiée sur Facebook, on voit un jeune homme musulman en sang et suppliant se faire tabasser à coups de bâton. On peut entendre l'un de ses assaillants lui demander << qui t'a envoyé propager le coronavirus ? >>
Des affiches "Pas de musulmans" apparaissent de jour en jour dans les villages de L'Inde. Un hôpital aurait même refusé les patients musulmans en demandant un certificat qui prouve qu'ils ont réellement été testés négatif au coronavirus.
Le Ministre Modi à travers un tweet a appelé à l'unité et à la fraternité. Le chef du gouvernement a précisé par ailleurs que : << Le Covid-19 ne reconnaît pas de race, de religion, de couleur, de caste, de croyance, de langage ou de frontières avant de frapper >>.
Le coronavirus encore appelé Covid-19 a favorisé et développé une certaine hostilité, transformant désormais les musulmans indiens en < >
Sur les réseaux sociaux, plusieurs centaines de milliers de tweets ont condamné une sorte de #CoronaJihad.
La propagande de vidéos fausses ou douteuses montrait des musulmans qui enfreignaient les règles du confinement et léchaient les fruits avant de les vendre.
Toute cette lutte contre les musulmans s'est enflammée quand un centre de missionnaires musulmans a été déclaré comme étant l'un des principaux lieux de propagation du coronavirus.
Le Coronavirus aurait donc favorisé et accentué l'islamophobie en Inde.