Il a dit: SI JULIEN DRAY ÉTAIT À MA PLACE, IL AURAIT LES MÊMES PROBLÈMES QUE MOI, au lieu de: SI JULIEN DRAY ÉTAIT À MA PLACE, IL NE PROCÈDERAIT PAS COMME MOI. Il a dit: RIEN NE S'ARRANGERA DANS LES BANLIEUES TANT QU'IL Y AURA DE LA VIOLENCE, au lieu de: RIEN NE S'ARRANGERA DANS LES BANLIEUES TANT QU'IL Y AURA DE LA PAUVRETÉ.
Il a dit: JE NE M'EXCUSERAI QUE SI J'AI LA PREUVE QUE C'EST LA POLICE QUI A ENVOYÉ CETTE GRENADE DANS LA MOSQUÉE, au lieu de: JE M'EXCUSE QUE LA POLICE N'AIT PAS ÉTÉ CAPABLE DE FAIRE EN SORTE QU'AUCUNE GRENADE N'ATTERRISSE DANS LA MOSQUÉE. Il a dit: NE DITES PAS JEUNES EN PARLANT DES VOYOUS, VOUS ALLEZ PROVOQUER UN AMALGAME, au lieu de: J'AI DIT RACAILLE ET J'AI PROVOQUÉ UN AMALGAME. Quand il dit : VOUS NE VOULEZ¨PAS QU'ON GÉNÉRALISE POUR VOUS, NE GÉNÉRALISEZ PAS POUR LES FORCES DE L'ORDRE, Il compare les uns aux autres en oubliant que les forces de l'ordre disposent de la puissance publique. C'est bien regrettable: les termes d'une comparaison sont toujours équilibrés. Et quand ils ne le sont pas, le terme manquant est non-dit. Et pourtant bien là. De quoi donc disposent les premiers? Pour un qui veut réprimer sévèrement les incitations à ...., il ferait bien de commencer par se taire.