Naturopathie et Medecine Naturelle
07/08/2021 13:15

Hypertension, rétention d'eau : soignez-vous au pissenlit

La rétention d’eau, également appelée œdème, désigne cette accumulation d’eau au niveau des tissus de l’organisme. La forme la plus connue est localisée dans le bas du corps — jambes, genoux, chevilles, pieds — mais elle peut affecter d’autres parties du corps, dont les organes internes : estomac, mains, paupières…


Manger du pissenlit, qui est naturellement diurétique, est donc une saine habitude pour les personnes qui ont trop de pression dans les artères.

Hypertension, rétention d'eau : soignez-vous au pissenlit

 

LES CAUSES :

 

La rétention d’eau bénigne

 

La plupart du temps, la rétention d’eau est bénigne et transitoire. Elle peut être causée par plusieurs facteurs :

 
Une position assise prolongée.
  Un déséquilibre alimentaire : repas trop riches en sel, allergie au gluten, intolérance au lactose, une carence en protéines ou en vitamine B1, une allergie, etc.
  La prise de certains médicaments : corticoïdes, pilule contraceptive, les médicaments contre l’hypertension, etc.
  Une mauvaise circulation sanguine ou lymphatique.
  Un déséquilibre hormonal : grossesse, menstruations, ménopause…

                       

La rétention d’eau causée par une anomalie dans votre organisme

 

Dans d’autres cas, la rétention d’eau peut être le signe d’une condition plus grave qui entrave la circulation des liquides dans l’organisme :

 
Des obstructions veineuses ou lymphatiques causées par une inflammation ou une tumeur qui comprime les vaisseaux.
  Une insuffisance cardiaque responsable d’une augmentation de la pression dans les vaisseaux.
  Une anomalie des reins : syndrome néphrotique, insuffisance rénale, etc.
  Une pathologie pulmonaire.
  La formation de caillots sanguins.
  Une intervention chirurgicale.
  La malnutrition.

                       

Commencez par consulter votre médecin traitant pour avoir un diagnostic adapté à votre cas, car, si elle est généralement bénigne, la rétention d’eau peut parfois être le signe d’une maladie plus grave. Dans ce cas-là, vous devez absolument traiter la maladie sous-jacente.

 

 

 

 

 

 

 


Pissenlit vient de « pisse-en-lit ».

 

Il porte ce nom parce qu’il est diurétique : il donne envie de faire pipi.

 

En anglais, pissenlit se dit « dandelion ». Ce nom vient simplement du français : « dent de lion ». Dent de lion est d’ailleurs un autre nom du pissenlit en français. Les Suisses utilisent souvent ce nom. C’est bien sûr à cause de la forme des feuilles de cette plante, qui ressemblent à une dentition de carnassier.

 

  

Le pissenlit fait partie, comme le chardon, de la famille astéracée, ces plantes qui ont une forme d’étoile quand on les regarde du dessus (aster = étoile en latin). C’est en fait un chardon sans piquants, ce que tous les enfants ont remarqué.

 

Contre l’hypertension et la rétention d’eau
 

On sait que les médecins donnent des médicaments diurétiques aux personnes souffrant d’hypertension. L’hypertension se produit quand les artères, trop rigides, se dilatent mal et que la pression du sang augmente. Manger du pissenlit, qui est naturellement diurétique, est donc une saine habitude pour les personnes qui ont trop de pression dans les artères.

 

Mais les diurétiques ne servent pas que contre l’hypertension.

 

Par définition, ils sont utiles pour traiter tous les problèmes de rétention d’eau :

Jambes lourdes, pieds qui gonflent. L’idéal dans ce cas est de préparer une infusion avec des feuilles de pissenlit. Il suffit de mettre 4 à 10 g de feuilles séchées dans 150 ml d’eau, jusqu’à trois fois par jour. L’efficacité de cette tisane peut être renforcée en y mettant des queues de cerise et de la piloselle, une cousine du pissenlit.

 

 

Feuilles ou racines ?

 

Traditionnellement, c’est la racine du pissenlit qui était consommée de préférence.

 

Elle était récoltée à l’automne ou au printemps, lorsque la plante a au moins deux ans. C’est alors que la racine est de belle taille.

 

Elle était consommée crue ou séchée, bouillie ou cuite à la vapeur, en décoction ou en teinture-mère. La décoction consiste à cuire la plante longuement dans l’eau, la teinture-mère à la faire mariner dans l’alcool. On préparait autrefois un café de pissenlit après torréfaction (brûlure) de la racine.

 

Elle était surtout utilisée pour stimuler la digestion et nettoyer le foie. Elle n’était pas consommée toute l’année mais en cure de quelques jours, aux changements de saison.

 

Elle a des propriétés anti-inflammatoires. Elle est prescrite au Japon pour soulager l'arthrite.

 

 

les feuilles de pissenlit sont aussi excellentes. On peut les faire sécher pour les conserver et en faire des tisanes plus tard dans la saison.

 

L’habitude de les récolter au printemps ne s’est pas perdue, d’ailleurs. Chaque année nos yeux sont réjouis par le spectacle émouvant de familles qui remplissent des paniers de pissenlits qu’elles récoltent sur les talus.

 

Les feuilles de pissenlit font de délicieuses salades. Elles sont très amères, mais c’est pour ça qu’elles sont importantes.

 

Le goût amer, qui a été pourchassé par l’industrie agro-alimentaire moderne, est indispensable, vital même pour stimuler la digestion et le fonctionnement du foie, la production de la bile.

 

 

Les vertus de l’amertume pour le foie

 

L’amertume nettoie et simule le foie, cet organe indispensable dont on oublie toujours de s’occuper (jusqu’à ce qu’il tombe malade).

 

Pourtant, le foie :

 

Produit des hormones, des enzymes, du cholestérol et de la bile, tous essentiels à une bonne santé.

 

Emmagasine le glucose pour faciliter le contrôle de la glycémie. Les athlètes comptent sur la libération de cette énergie lorsqu’ils se mettent en action.

  

Contribue à la qualité du sang en veillant à ce qu’une quantité suffisante de globules rouges soit disponible à mesure que les vieilles cellules sont remplacées.

 

Purifie le sang des médicaments, de la caféine, de l’alcool et autres toxines qui peuvent s’y trouver. C’est lui qui se charge de détoxifier l’organisme.

  

S’occupe de filtrer toutes les substances ingérées et ne permet qu’aux particules inoffensives d’accéder au système circulatoire.

    

Se répare tout seul, pourvu qu’on cesse de consommer les aliments ou les boissons qui lui sont néfastes et qu’on prenne les mesures nécessaires pour assurer sa régénération.

    

Régule les fluides corporels ainsi que la température de l’organisme.

      

Et comme si cela ne suffisait pas, qui se charge de filtrer quotidiennement 600 litres de sang ! 

 

Et manger du pissenlit permet de stimuler toutes ces fonctions à la fois, en augmentant l’excrétion, ou production, de bile.

 

  

Alors, comme son cousin le chardon, apprenez à aimer le pissenlit trop souvent accablé car accusé « d’envahir » le stérile gazon.

 

Contrairement au gazon, le pissenlit peut vous nourrir, vous soigner.

 

C’est un ami, qui vous veut du bien. Oui, il est banal, mais ce n’est pas une raison pour le mépriser, et encore moins l’éradiquer.

 

S’il s’obstine éternellement à revenir, malgré les coups de bêche et les désherbants prétendument « sélectifs », c’est qu’il sait que vous avez besoin de lui, même si vous n’aviez peut-être pas complètement réalisé à quel point.

 

Il est facile à reconnaître. Veillez simplement à éviter les zones trop proches des routes passantes, ou régulièrement traitées aux herbicides.

 

Si vous avez un doute, demandez à n’importe quel enfant qui aime en souffler les pistils et les voir s’envoler dans le vent. Il n’y a aucun risque de le confondre avec une plante toxique. Armez-vous d’un petit couteau acéré et d’un panier, et faites de belles récoltes, préférablement au début du printemps.

 

 

Bonne lecture et prenez soin de vous !

Sources: 

https://www.facebook.com/proteger.et.soigner.au.naturel
Santé nature



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