L'ANSM justifie cette décision par les risques potentiellement graves associés à ces médicaments, notamment ceux contenant de la pseudoéphédrine, un vasoconstricteur qui, bien que généralement efficace contre les symptômes du rhume, peut entraîner des effets indésirables sérieux comme des infarctus ou des accidents vasculaires cérébraux (AVC), même chez des individus en bonne santé.
Cette nouvelle décision est intervenue après des alertes concernant la dangerosité de certains traitements qui, malgré des risques connus depuis plusieurs années, étaient encore accessibles sans prescription. L'ANSM explique que l'absence de surveillance médicale lors de l'achat de ces médicaments représente un risque trop important pour la santé des patients, surtout face à une affection aussi bénigne que le rhume. Les autorités sanitaires ajoutent que les médecins devront désormais évaluer soigneusement la balance bénéfice-risque avant de prescrire ces médicaments.
Cette nouvelle décision est intervenue après des alertes concernant la dangerosité de certains traitements qui, malgré des risques connus depuis plusieurs années, étaient encore accessibles sans prescription. L'ANSM explique que l'absence de surveillance médicale lors de l'achat de ces médicaments représente un risque trop important pour la santé des patients, surtout face à une affection aussi bénigne que le rhume. Les autorités sanitaires ajoutent que les médecins devront désormais évaluer soigneusement la balance bénéfice-risque avant de prescrire ces médicaments.
La pseudoéphédrine, présente dans plusieurs de ces traitements, est utilisée principalement pour ses effets décongestionnants. Cependant, elle peut provoquer des effets secondaires graves, bien que rares, comme des AVC, des infarctus, des œdèmes de Quincke ou encore des chocs anaphylactiques. Ces risques, bien que rares, ont conduit l'ANSM à réévaluer la nécessité de rendre ces traitements soumis à prescription médicale. L’agence avait déjà exprimé ses préoccupations dès 2023, déconseillant l’utilisation de ces médicaments, ce qui avait provoqué une baisse temporaire des ventes. Cependant, une reprise des ventes a été observée à partir de septembre, ce qui a poussé l'ANSM à adopter cette nouvelle mesure.
Les médicaments concernés par cette interdiction sont bien connus du grand public. Parmi eux figurent l'Actifed Rhume, le Dolirhume Paracétamol et Pseudoéphédrine, le Humex Rhume, ainsi que plusieurs formes de Rhinadvil et Nurofen Rhume. Ces traitements sont utilisés pour soulager les symptômes du rhume tels que le nez bouché et l'écoulement nasal. Bien qu’efficaces pour traiter ces symptômes, les effets secondaires potentiellement graves l'emportent sur les bénéfices dans de nombreux cas, d'où la nécessité de prescrire ces médicaments uniquement après évaluation par un professionnel de santé.
Les médicaments concernés par cette interdiction sont bien connus du grand public. Parmi eux figurent l'Actifed Rhume, le Dolirhume Paracétamol et Pseudoéphédrine, le Humex Rhume, ainsi que plusieurs formes de Rhinadvil et Nurofen Rhume. Ces traitements sont utilisés pour soulager les symptômes du rhume tels que le nez bouché et l'écoulement nasal. Bien qu’efficaces pour traiter ces symptômes, les effets secondaires potentiellement graves l'emportent sur les bénéfices dans de nombreux cas, d'où la nécessité de prescrire ces médicaments uniquement après évaluation par un professionnel de santé.
L’interdiction de la vente libre de ces médicaments a été largement attendue, notamment par les sociétés savantes telles que celles des médecins généralistes et des ORL, qui s’opposaient à l’utilisation de ces traitements en vente libre en raison de leurs dangers potentiels. Cependant, cette décision risque de poser des difficultés pour certains pharmaciens, qui estiment que la restriction de ces médicaments limitera leur capacité à répondre aux besoins des patients souffrant de rhume, dans un contexte où l'accès à un médecin peut être compliqué.
Certains professionnels, comme Béatrice Clairaz-Mahiou, coprésidente de la Société francophone des sciences pharmaceutiques officinales (SFSPO), ont exprimé leur inquiétude quant à cette nouvelle mesure, soulignant que cela pourrait compliquer la prise en charge des patients qui n'ont pas de rendez-vous médicaux disponibles immédiatement. Pour d'autres, la critique est plutôt dirigée vers l'inaction passée des autorités sanitaires, qui n'ont pas agi plus tôt face à des risques connus. Selon la revue Prescrire, il serait plus judicieux de retirer ces médicaments du marché, plutôt que de perdre du temps à déconseiller leur utilisation.
Malgré plusieurs années de recommandations et d’interdictions, comme l'interdiction de la publicité pour ces médicaments en 2018, les autorités sanitaires ont constaté que ces mesures n'ont pas suffi à réduire le nombre de patients exposés aux risques d'effets secondaires graves. Cela a poussé l’ANSM à prendre cette décision plus drastique, soulignant que les risques, bien que rares, sont inacceptables face à la banalité du rhume.
Certains professionnels, comme Béatrice Clairaz-Mahiou, coprésidente de la Société francophone des sciences pharmaceutiques officinales (SFSPO), ont exprimé leur inquiétude quant à cette nouvelle mesure, soulignant que cela pourrait compliquer la prise en charge des patients qui n'ont pas de rendez-vous médicaux disponibles immédiatement. Pour d'autres, la critique est plutôt dirigée vers l'inaction passée des autorités sanitaires, qui n'ont pas agi plus tôt face à des risques connus. Selon la revue Prescrire, il serait plus judicieux de retirer ces médicaments du marché, plutôt que de perdre du temps à déconseiller leur utilisation.
Malgré plusieurs années de recommandations et d’interdictions, comme l'interdiction de la publicité pour ces médicaments en 2018, les autorités sanitaires ont constaté que ces mesures n'ont pas suffi à réduire le nombre de patients exposés aux risques d'effets secondaires graves. Cela a poussé l’ANSM à prendre cette décision plus drastique, soulignant que les risques, bien que rares, sont inacceptables face à la banalité du rhume.