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20/11/2007 21:53

Hugo Chavez en perte de vitesse dans la course à la libération des otages colombiens

Reçu mardi à Paris par Nicolas Sarkozy, le président vénézuélien Hugo Chavez n'a pas pu produire les preuves qu'il s'était engagé à fournir selon lesquelles les otages en Colombie, dont Ingrid Betancourt, sont en vie. Le président colombien Alvaro Uribe a indiqué qu'il mettrait fin à cette médiation à la fin de l'année si les otages ne sont libérés à cette date.


Il déclare ne pas les avoir obtenues de la guérilla des Farc.

La visite de M. Chavez avait suscité de grands espoirs auprès de la famille de la Franco-colombienne Ingrid Betancourt. Chargé d'une médiation dans ce dossier, il avait assuré qu'il ne viendrait pas "les mains vides" à Paris. Ingrid Betancourt, enlevée par les Frac en 2002, était apparue pour la dernière fois sur une vidéo en août 2003.

Après son déjeuner avec M. Sarkozy, le président vénézuélien a assuré que le chef de la guérilla colombienne des Farc, Manuel Marulanda, s'était engagé par écrit à fournir les preuves attendues "avant la fin de l'année". M. Chavez a réitéré sa conviction qu'Ingrid Betancourt était en vie.

La Colombie a donné jusqu'à la fin de l'année à Hugo Chavez pour s'efforcer d'obtenir la libération des otages des Farc, dont Ingrid Betancourt. Ce communiqué du gouvernement atteste de l'impatience du président conservateur Alvaro Uribe vis-à-vis de cette médiation entamée par le dirigeant de gauche.
"C'est la façon qu'Uribe a de dire que Chavez n'a pas carte blanche pour s'impliquer dans les affaires intérieures de la Colombie", a indiqué le commentateur politique Ricardo Avila.


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