Afrique et Moyen-Orient
27/03/2010 19:16

Hosni Moubarak en convalescence quinze jours

Le président égyptien Hosni Moubarak, rentré samedi dans son pays après avoir subi le 6 mars en Allemagne une opération de la vésicule biliaire, assumera à nouveau les pouvoirs présidentiels pendant sa convalescence, annonce la télévision publique.



Elle a montré en direct le "raïs" s'avancer à pas prudents vers les membres du gouvernement et mes officiers venus l'accueillir à l'aéroport de Charm el Cheikh.
Durant ses trois semaines d'absence, c'est le Premier ministre Ahmed Nazif qui a assumé les pouvoirs présidentiels, Moubarak n'ayant désigné aucun vice-président depuis qu'il a succédé en 1981 à Anouar al Sadate, assassiné.
Il les a repris dès son retour en Egypte, a dit un responsable gouvernemental.
"La question qui se pose maintenant qu'il est revenu est de savoir ce qu'il va se passer. Va-t-il finalement nommer un vice-président à la suite de son absence pour raison de santé?" s'interroge l'analyste politique en exil Saad Eddine Ibrahim, qui implore Moubarak de répondre au besoin de "certitudes" des Egyptiens.
Moubarak n'a pas dit s'il comptait solliciter l'an prochain un nouveau mandat de six ans. Le nom de son fils Gamal est souvent avancé comme possible successeur, mais le président a démenti avoir l'intention de lui céder le pouvoir.
Un autre candidat possible est Mohamed ElBaradei, ancien directeur général de l'Agence internationale de l'Energie atomique, accueilli par ses partisans aux cris de "Tu es notre espoir" à la grande prière du vendredi, lors de sa première apparition en public depuis son retour en Egypte, le mois dernier.
Le Dr Markus Büchler, qui a soigné Moubarak à l'hôpital universitaire de Heidelberg, a déclaré qu'il avait bien récupéré de son opération mais qu'il avait encore besoin d'une convalescence de deux semaines avant de reprendre progressivement ses activités.
Le Parti démocratique national (PDN) de Moubarak, qui s'est félicité du retour du "raïs", a fait valoir que son absence n'avait été marquée par aucune effervescence politique ou lutte de pouvoir au Caire, illustrant la stabilité du pays.


Source: Reuters via Yahoo


V.N/source web



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