Cette saisine a été enregistrée le 2 juillet, a ajouté le Conseil de la concurrence qui précise avoir été saisi en urgence ainsi que sur le fond. Une première décision est attendue pour la fin de l'année.
Free reproche à France Télécom de ne pas lui faciliter l'accès à ses fourreaux, ces gaines situées la plupart du temps dans des tranchées, dans lesquelles passe son réseau de fibre optique permettant le très haut débit.
C'est un enjeu majeur pour les opérateurs qui comme Free ou Neuf se lancent aussi dans le très haut débit mais sans disposer au préalable d'infrastructures aussi denses que France Télécom pour toucher notamment des zones où la population est moins importante.
Selon les estimations de l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), citées par le quotidien Les Echos, l'opérateur historique dispose à lui seul "entre 300.000 et 350.000 kilomètres" de tranchées, touchant "plus de deux tiers des foyers" français.
Ce réseau, s'il devait être répliqué par les concurrents de France Télécom, nécessiterait plusieurs dizaines de milliards d'euros d'investissements, ce qui est hors de leur portée.
Fin juillet, l'Arcep, dans un souci d'organiser la concurrence dans le très haut débit, a lancé deux consultations publiques portant sur la "mutualisation" des équipements des réseaux de fibre optique entre les principaux fournisseurs d'accès à internet.
La première consultation vise à "permettre l'accès de tous les opérateurs aux infrastructures" avec pour objectif de réduire les coûts des travaux de génie civil (creusement de tranchées, notamment) qui représentent la plus grosse partie des investissements.
Free, France Télécom et Neuf Cegetel ont commencé à se déployer, principalement sur Paris, mais les trois acteurs n'ont jusqu'à présent pas réussi à s'accorder afin de mutualiser leurs équipements.
Le très haut débit permettra des actions simultanées comme regarder des chaînes de télévision en haute définition, jouer en ligne, échanger de gros fichiers ou regarder la télévision en 3D.
Free reproche à France Télécom de ne pas lui faciliter l'accès à ses fourreaux, ces gaines situées la plupart du temps dans des tranchées, dans lesquelles passe son réseau de fibre optique permettant le très haut débit.
C'est un enjeu majeur pour les opérateurs qui comme Free ou Neuf se lancent aussi dans le très haut débit mais sans disposer au préalable d'infrastructures aussi denses que France Télécom pour toucher notamment des zones où la population est moins importante.
Selon les estimations de l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), citées par le quotidien Les Echos, l'opérateur historique dispose à lui seul "entre 300.000 et 350.000 kilomètres" de tranchées, touchant "plus de deux tiers des foyers" français.
Ce réseau, s'il devait être répliqué par les concurrents de France Télécom, nécessiterait plusieurs dizaines de milliards d'euros d'investissements, ce qui est hors de leur portée.
Fin juillet, l'Arcep, dans un souci d'organiser la concurrence dans le très haut débit, a lancé deux consultations publiques portant sur la "mutualisation" des équipements des réseaux de fibre optique entre les principaux fournisseurs d'accès à internet.
La première consultation vise à "permettre l'accès de tous les opérateurs aux infrastructures" avec pour objectif de réduire les coûts des travaux de génie civil (creusement de tranchées, notamment) qui représentent la plus grosse partie des investissements.
Free, France Télécom et Neuf Cegetel ont commencé à se déployer, principalement sur Paris, mais les trois acteurs n'ont jusqu'à présent pas réussi à s'accorder afin de mutualiser leurs équipements.
Le très haut débit permettra des actions simultanées comme regarder des chaînes de télévision en haute définition, jouer en ligne, échanger de gros fichiers ou regarder la télévision en 3D.