La direction de Hewlett-Packard France a évoqué, jeudi 3 novembre, la possibilité de sauvegarder 250 emplois sur les 1 240 suppressions initialement envisagées si les syndicats acceptent de renoncer à l'accord sur les 35 heures dans l'entreprise, a indiqué Jean-Paul Vouiller, délégué CFTC de l'entreprise. "Les syndicats sont restés prudents sur cette proposition. Nous nous donnons plusieurs jours de réflexion et de consultation de notre base, jusqu'au mercredi 9 novembre", a-t-il déclaré, à l'issue de huit heures de négociations au siège de HP France à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).
Le 12 septembre, la direction du groupe informatique américain avait annoncé un plan de suppression de 1 240 emplois en France, prévu après la mi-2006. En 2003 déjà, un plan social avait entraîné 1 389 suppressions d'emplois dans l'hexagone.
Sur le maintien des 250 emplois, la direction ne prend "pas d'engagement ferme", mais estime que la suppression des 35 heures "pourrait déjà entraîner un développement d'activité équivalent à environ 250 postes préservés" , a précisé M. Vouiller. "On est content" sur ces 250 postes éventuellement sauvés, "mais le prix à payer - la suppression des 35 heures - est exorbitant", a réagi Michel Soumet, délégué central CGT.
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Le 12 septembre, la direction du groupe informatique américain avait annoncé un plan de suppression de 1 240 emplois en France, prévu après la mi-2006. En 2003 déjà, un plan social avait entraîné 1 389 suppressions d'emplois dans l'hexagone.
Sur le maintien des 250 emplois, la direction ne prend "pas d'engagement ferme", mais estime que la suppression des 35 heures "pourrait déjà entraîner un développement d'activité équivalent à environ 250 postes préservés" , a précisé M. Vouiller. "On est content" sur ces 250 postes éventuellement sauvés, "mais le prix à payer - la suppression des 35 heures - est exorbitant", a réagi Michel Soumet, délégué central CGT.
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