Selon lui, des soldats en faction à la présidence ont ouvert le feu au passage de sa voiture (devant le palais présidentiel). "Il était environ 01H00 heure (locales et GMT) et je rentrais chez moi par une avenue qui passe devant la présidence", a-t-il expliqué. "A ma grande surprise, des soldats en faction dans l’enceinte du palais ont ouvert le feu sur ma voiture", a-t-il assuré.
Trois soldats ont ensuite été arrêtés et se trouvent entre les mains des enquêteurs de l’état-major, selon une source militaire. Hier après-midi, l’état-major a exigé dans un communiqué que tous les soldats nouvellement affectés à la présidence soient relevés de leur poste. Ces soldats appartiennent à un groupe nommé "aguentas", formé à Conakry pendant la guerre civile de 1998/9 en Guinée-Bissau pour soutenir le président Joao Bernardo Vieira qui faisait face à un soulèvement d’une partie de son armée.
"Comment peut-on recruter une milice pour assurer la sécurité du président sans informer le chef d’état-major des forces armées ?", s’est interrogé le général Na Waie. "Nous allons dissoudre immédiatement ce corps qui n’a aucun encadrement militaire. J’ai d’ailleurs informé (par écrit) le président de la République, le Premier ministre et le ministre de l’Administration interne (Intérieur)". Le ministre de l’Administration interne, Cipriano Cassama, a déclaré que ces jeunes miliciens avaient été recrutés "selon les normes légales". "Le ministère de l’Intérieur avait depuis octobre une autorisation de recruter des jeunes gens pour renforcer la garde présidentielle. Les événements du 23 novembre (attaque de la résidence du président Vieira) ont précipité les choses", a-t-il ajouté. "Nous avons alors préféré que ces jeunes qui ont un savoir-faire militaire soient affectés à la présidence pour assurer la sécurité du chef de l’Etat", a déclaré M. Cassama.
"Si c’est cela qui doit être un problème pour la stabilité de notre pays, je suis prêt à les désarmer", a-t-il ajouté, indiquant que "la situation interne du pays exige que des mesures particulières soient prises pour éviter une guerre civile", a-t-il conclu. Selon plusieurs observateurs interrogés, la "tentative d’assassinat" du chef d’état-major souligne de profondes divergences entre l’armée, la présidence et le ministère de l’Administration interne.
Source: Le Soleil
Trois soldats ont ensuite été arrêtés et se trouvent entre les mains des enquêteurs de l’état-major, selon une source militaire. Hier après-midi, l’état-major a exigé dans un communiqué que tous les soldats nouvellement affectés à la présidence soient relevés de leur poste. Ces soldats appartiennent à un groupe nommé "aguentas", formé à Conakry pendant la guerre civile de 1998/9 en Guinée-Bissau pour soutenir le président Joao Bernardo Vieira qui faisait face à un soulèvement d’une partie de son armée.
"Comment peut-on recruter une milice pour assurer la sécurité du président sans informer le chef d’état-major des forces armées ?", s’est interrogé le général Na Waie. "Nous allons dissoudre immédiatement ce corps qui n’a aucun encadrement militaire. J’ai d’ailleurs informé (par écrit) le président de la République, le Premier ministre et le ministre de l’Administration interne (Intérieur)". Le ministre de l’Administration interne, Cipriano Cassama, a déclaré que ces jeunes miliciens avaient été recrutés "selon les normes légales". "Le ministère de l’Intérieur avait depuis octobre une autorisation de recruter des jeunes gens pour renforcer la garde présidentielle. Les événements du 23 novembre (attaque de la résidence du président Vieira) ont précipité les choses", a-t-il ajouté. "Nous avons alors préféré que ces jeunes qui ont un savoir-faire militaire soient affectés à la présidence pour assurer la sécurité du chef de l’Etat", a déclaré M. Cassama.
"Si c’est cela qui doit être un problème pour la stabilité de notre pays, je suis prêt à les désarmer", a-t-il ajouté, indiquant que "la situation interne du pays exige que des mesures particulières soient prises pour éviter une guerre civile", a-t-il conclu. Selon plusieurs observateurs interrogés, la "tentative d’assassinat" du chef d’état-major souligne de profondes divergences entre l’armée, la présidence et le ministère de l’Administration interne.
Source: Le Soleil