Dans un rapport de plus de 100 pages, regroupant les témoignages de 26 soldats, Shovrim Shtika («Rompre le silence») revient en détail sur la conduite de l'armée israélienne lors de l'offensive de près de trois semaines contre le Hamas, qui avait fait plus de 1 300 morts et des milliers de blessés palestiniens.
Des témoignages de soldats faisant état d'exactions contre des civils palestiniens avaient déjà été publiés dans la presse israélienne en mars. Mais leur fiabilité avait été contestée car ils avaient été reconstitués à partir de discussions informelles organisées au sein d'une académie militaire.
Cette fois, Shovrim Shtika, une organisation qui s'était jusque-là attachée à recueillir les témoignages de soldats servant dans les territoires palestiniens, retranscrit de façon systématique des entretiens avec des conscrits et des soldats de réserve, sous couvert de l'anonymat. Des extraits de son rapport sont publiés aujourd'hui dans le quotidien israélien de gauche Haaretz.
Phosphore. Des enquêtes de l'ONU et de différentes organisations de défense des droits de l'homme avaient déjà fait le tour des principaux chefs d'accusation qui pèsent sur Tsahal : utilisation de civils comme boucliers humains, tirs injustifiés contre des civils, usage de bombes au phosphore blanc dans des zones habitées. Tous ces éléments figurent là encore dans les témoignages des soldats. Mais c'est le laxisme des règles d'engagement, voire leur absence, qui est l'élément le plus troublant du rapport. Ainsi le témoignage d'un des soldats : «Si nous détectons quoi... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Libération via Yahoo News
Des témoignages de soldats faisant état d'exactions contre des civils palestiniens avaient déjà été publiés dans la presse israélienne en mars. Mais leur fiabilité avait été contestée car ils avaient été reconstitués à partir de discussions informelles organisées au sein d'une académie militaire.
Cette fois, Shovrim Shtika, une organisation qui s'était jusque-là attachée à recueillir les témoignages de soldats servant dans les territoires palestiniens, retranscrit de façon systématique des entretiens avec des conscrits et des soldats de réserve, sous couvert de l'anonymat. Des extraits de son rapport sont publiés aujourd'hui dans le quotidien israélien de gauche Haaretz.
Phosphore. Des enquêtes de l'ONU et de différentes organisations de défense des droits de l'homme avaient déjà fait le tour des principaux chefs d'accusation qui pèsent sur Tsahal : utilisation de civils comme boucliers humains, tirs injustifiés contre des civils, usage de bombes au phosphore blanc dans des zones habitées. Tous ces éléments figurent là encore dans les témoignages des soldats. Mais c'est le laxisme des règles d'engagement, voire leur absence, qui est l'élément le plus troublant du rapport. Ainsi le témoignage d'un des soldats : «Si nous détectons quoi... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Libération via Yahoo News