Depuis le début de la guerre entre Israël et Gaza, les tensions sont montées en flèche. Le Liban, qui abrite de nombreux réfugiés palestiniens et où le Hezbollah est un acteur politique majeur, est devenu un terrain de plus en plus instable. Alors qu’Israël se concentre sur ses opérations militaires à Gaza, l’extension du conflit au Liban risque de transformer cette guerre en un conflit régional plus large, impliquant des acteurs étrangers tels que l’Iran, la Syrie, et les États-Unis, tout en exacerbant une crise humanitaire déjà dramatique dans la région.
L'armée israélienne a mené une série de frappes aériennes visant des infrastructures militaires du Hezbollah, mais aussi des zones civiles, dans la banlieue sud de Beyrouth, une zone traditionnellement favorable au groupe militant. Des bombardements ont également touché des secteurs proches de la capitale, notamment Haret Hreik, Ghobeiry et Lailaki. Ces frappes ont été accompagnées de tirs de roquettes, une stratégie commune pour rappeler à la population de quitter immédiatement les lieux.
Les autorités israéliennes ont prévenu à plusieurs reprises les habitants des zones ciblées par des frappes aériennes, conseillant de se mettre à l’abri, tout en intensifiant la pression militaire sur le Hezbollah. L’un des éléments clefs de la stratégie israélienne semble être de couper toute ligne de ravitaillement et de soutien au groupe armé du Hezbollah. Cependant, cette intensification des frappes met aussi en danger des civils innocents, dont beaucoup ont été tués ou blessés dans ces zones bombardées.
Le Hezbollah a réagi en intensifiant ses attaques sur Israël. Les tirs de roquettes se sont intensifiés, frappant non seulement les zones voisines de la frontière mais aussi la région de la Galilée, jusqu’à Haïfa, une ville israélienne située à une quarantaine de kilomètres au sud de la frontière libanaise. Cette escalade a été vue comme une réponse directe aux frappes israéliennes et à l'intention de montrer que le Hezbollah ne restera pas passif face aux attaques israéliennes.
Le Liban, déjà fragilisé par une crise politique et économique, subit de plein fouet les conséquences de ces combats. Le pays, qui a longtemps été pris dans les rivalités géopolitiques entre Israël et ses voisins, se trouve désormais au centre d'une guerre par procuration, où les enjeux ne concernent plus seulement les Palestiniens mais aussi l'avenir de la région dans son ensemble.
L'armée israélienne a mené une série de frappes aériennes visant des infrastructures militaires du Hezbollah, mais aussi des zones civiles, dans la banlieue sud de Beyrouth, une zone traditionnellement favorable au groupe militant. Des bombardements ont également touché des secteurs proches de la capitale, notamment Haret Hreik, Ghobeiry et Lailaki. Ces frappes ont été accompagnées de tirs de roquettes, une stratégie commune pour rappeler à la population de quitter immédiatement les lieux.
Les autorités israéliennes ont prévenu à plusieurs reprises les habitants des zones ciblées par des frappes aériennes, conseillant de se mettre à l’abri, tout en intensifiant la pression militaire sur le Hezbollah. L’un des éléments clefs de la stratégie israélienne semble être de couper toute ligne de ravitaillement et de soutien au groupe armé du Hezbollah. Cependant, cette intensification des frappes met aussi en danger des civils innocents, dont beaucoup ont été tués ou blessés dans ces zones bombardées.
Le Hezbollah a réagi en intensifiant ses attaques sur Israël. Les tirs de roquettes se sont intensifiés, frappant non seulement les zones voisines de la frontière mais aussi la région de la Galilée, jusqu’à Haïfa, une ville israélienne située à une quarantaine de kilomètres au sud de la frontière libanaise. Cette escalade a été vue comme une réponse directe aux frappes israéliennes et à l'intention de montrer que le Hezbollah ne restera pas passif face aux attaques israéliennes.
Le Liban, déjà fragilisé par une crise politique et économique, subit de plein fouet les conséquences de ces combats. Le pays, qui a longtemps été pris dans les rivalités géopolitiques entre Israël et ses voisins, se trouve désormais au centre d'une guerre par procuration, où les enjeux ne concernent plus seulement les Palestiniens mais aussi l'avenir de la région dans son ensemble.
La situation à Gaza : la guerre s'étend
Alors que le Liban subit ces frappes israéliennes, la situation à Gaza reste tout aussi dramatique. Selon les services de secours palestiniens, au moins 14 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes à Gaza le 12 novembre, et plusieurs dizaines d’autres ont été blessées. Les hôpitaux de la bande de Gaza, déjà débordés, luttent pour faire face à l'afflux de blessés.
De l’autre côté de la frontière, les autorités israéliennes rapportent la mort de quatre de leurs soldats, tués lors d'affrontements avec les forces palestiniennes dans le nord de Gaza. Ces pertes viennent s’ajouter à une longue liste de victimes civiles et militaires des deux côtés.
Le gouvernement israélien continue d’affirmer que ses frappes visent des infrastructures militaires et des caches d’armement du Hamas, le groupe islamiste au pouvoir à Gaza, tout en minimisant les pertes civiles. Cependant, le nombre croissant de victimes parmi les civils palestiniens soulève des inquiétudes sur la proportionnalité des actions israéliennes. À Gaza, les conditions de vie se détériorent rapidement, avec des pénuries de nourriture, d'eau et de médicaments. La situation humanitaire est devenue un sujet central dans les débats internationaux, et de nombreux appels à un cessez-le-feu immédiat se font entendre.
L’Iran, principal allié du Hezbollah, joue également un rôle important dans l’escalade du conflit. Téhéran a toujours soutenu le Hezbollah financièrement et militairement, et cette guerre ne fait pas exception. Le gouvernement iranien a mené des efforts pour approvisionner le groupe armé en armes et en formations militaires, ce qui a exacerbé les tensions régionales.
Le rôle de la Syrie est également important. Bien qu’elle ne soit pas directement impliquée dans les combats entre Israël et le Hezbollah, le pays est un allié clé du Hezbollah et a servi de terrain de transit pour les armes destinées à ce groupe. Les frappes israéliennes ont également visé des installations militaires en Syrie, en particulier des sites contrôlés par des groupes soutenus par l’Iran, ce qui témoigne de l’implication indirecte de Damas dans cette guerre.
Les États-Unis, présents en Syrie pour lutter contre les restes de l'État islamique, ont eux aussi intensifié leurs frappes dans la région. Le 12 novembre, des frappes aériennes ont visé neuf sites militaires en Syrie, liés à des groupes soutenus par l’Iran, en réponse à des attaques contre des installations militaires américaines en Syrie. Ces frappes ont fait plusieurs victimes parmi les groupes militants.
De l’autre côté de la frontière, les autorités israéliennes rapportent la mort de quatre de leurs soldats, tués lors d'affrontements avec les forces palestiniennes dans le nord de Gaza. Ces pertes viennent s’ajouter à une longue liste de victimes civiles et militaires des deux côtés.
Le gouvernement israélien continue d’affirmer que ses frappes visent des infrastructures militaires et des caches d’armement du Hamas, le groupe islamiste au pouvoir à Gaza, tout en minimisant les pertes civiles. Cependant, le nombre croissant de victimes parmi les civils palestiniens soulève des inquiétudes sur la proportionnalité des actions israéliennes. À Gaza, les conditions de vie se détériorent rapidement, avec des pénuries de nourriture, d'eau et de médicaments. La situation humanitaire est devenue un sujet central dans les débats internationaux, et de nombreux appels à un cessez-le-feu immédiat se font entendre.
L’Iran, principal allié du Hezbollah, joue également un rôle important dans l’escalade du conflit. Téhéran a toujours soutenu le Hezbollah financièrement et militairement, et cette guerre ne fait pas exception. Le gouvernement iranien a mené des efforts pour approvisionner le groupe armé en armes et en formations militaires, ce qui a exacerbé les tensions régionales.
Le rôle de la Syrie est également important. Bien qu’elle ne soit pas directement impliquée dans les combats entre Israël et le Hezbollah, le pays est un allié clé du Hezbollah et a servi de terrain de transit pour les armes destinées à ce groupe. Les frappes israéliennes ont également visé des installations militaires en Syrie, en particulier des sites contrôlés par des groupes soutenus par l’Iran, ce qui témoigne de l’implication indirecte de Damas dans cette guerre.
Les États-Unis, présents en Syrie pour lutter contre les restes de l'État islamique, ont eux aussi intensifié leurs frappes dans la région. Le 12 novembre, des frappes aériennes ont visé neuf sites militaires en Syrie, liés à des groupes soutenus par l’Iran, en réponse à des attaques contre des installations militaires américaines en Syrie. Ces frappes ont fait plusieurs victimes parmi les groupes militants.
Le Hezbollah, dirigé par Hassan Nasrallah, continue de prendre des positions de plus en plus fermes face à Israël. Nasrallah a appelé les nations arabes et musulmanes à intervenir activement pour mettre fin à l’agression israélienne contre Gaza et le Liban. Pour lui, il ne s'agit pas seulement d’une guerre pour la Palestine, mais d’une lutte pour la souveraineté et la dignité des peuples arabes. Ce discours est largement partagé dans de nombreux pays du monde arabe, où des manifestations de soutien aux Palestiniens ont eu lieu, et où les gouvernements appellent à des mesures concrètes contre Israël.
Lors d’une réunion d’urgence des dirigeants arabes à Riyad, en Arabie saoudite, ces derniers ont lancé un appel à Israël pour un retrait immédiat des territoires occupés, tout en réaffirmant leur soutien à une paix durable, fondée sur une solution à deux États. Toutefois, ce type de déclaration n'a pas eu de répercussions directes sur les actions militaires israéliennes.
Lors d’une réunion d’urgence des dirigeants arabes à Riyad, en Arabie saoudite, ces derniers ont lancé un appel à Israël pour un retrait immédiat des territoires occupés, tout en réaffirmant leur soutien à une paix durable, fondée sur une solution à deux États. Toutefois, ce type de déclaration n'a pas eu de répercussions directes sur les actions militaires israéliennes.