Avec plus de quatre points et 140'000 voix d'avance (52,7%), après le dépouillement de 96% des bureaux de vote, M. Colom ne pouvait plus être rejoint par son adversaire conservateur, l'ancien général Otto Perez Molina. Il s'est immédiatement déclaré vainqueur du second tour de l'élection présidentielle. Il prendra ses fonctions le 14 janvier pour une période de quatre ans à la place du conservateur Oscar Berger.
Plus de 50% des six millions d'électeurs guatémaltèques se sont abstenus lors de ce second tour, contre 41% lors du premier tour le 9 septembre.
Le président du tribunal suprême électoral (TSE) Oscar Bolaños a fait état d'une journée électorale sans incident et appelé les Guatémaltèques et les partis politiques "à respecter les résultats". A la mi-journée, le chef de la mission d'observation électorale de l'organisation des Etats américains (OEA), le péruvien Diego Garcia-Sayan avait lui aussi considéré que les opérations de vote se déroulaient dans l'ordre, sans incident significatif ou irrégularité notoire.
Les deux candidats défendent des programmes diamétralement opposés. Le général Perez s'inspire d'idées néo-libérales, alors qu'Alvaro Colom, un entrepreneur social-démocrate, voit dans le développement social la solution aux problèmes de la violence et se dit opposé aux privatisations. Au Guatemala, pays le plus peuplé d'Amérique centrale (13 millions d'habitants), 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Malgré sa victoire, M. Colom n'aura pas de majorité parlementaire et devra trouver des alliances. Onze partis sont représentés au parlement après les élections générales du 9 septembre, organisées en même temps que le premier tour de la présidentielle. Première force politique, le parti de M. Colom, l'Unité nationale de l'espoir (UNE), ne détient que 52 sièges sur 158.
Plus de 50% des six millions d'électeurs guatémaltèques se sont abstenus lors de ce second tour, contre 41% lors du premier tour le 9 septembre.
Le président du tribunal suprême électoral (TSE) Oscar Bolaños a fait état d'une journée électorale sans incident et appelé les Guatémaltèques et les partis politiques "à respecter les résultats". A la mi-journée, le chef de la mission d'observation électorale de l'organisation des Etats américains (OEA), le péruvien Diego Garcia-Sayan avait lui aussi considéré que les opérations de vote se déroulaient dans l'ordre, sans incident significatif ou irrégularité notoire.
Les deux candidats défendent des programmes diamétralement opposés. Le général Perez s'inspire d'idées néo-libérales, alors qu'Alvaro Colom, un entrepreneur social-démocrate, voit dans le développement social la solution aux problèmes de la violence et se dit opposé aux privatisations. Au Guatemala, pays le plus peuplé d'Amérique centrale (13 millions d'habitants), 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Malgré sa victoire, M. Colom n'aura pas de majorité parlementaire et devra trouver des alliances. Onze partis sont représentés au parlement après les élections générales du 9 septembre, organisées en même temps que le premier tour de la présidentielle. Première force politique, le parti de M. Colom, l'Unité nationale de l'espoir (UNE), ne détient que 52 sièges sur 158.