Le monde n'est peut-être pas aujourd'hui si éloigné de ce que les divers stratèges et experts du gouvernement américain considèrent comme le pire des scénarios: une pandémie mondiale. C'est ce à quoi les responsables gouvernementaux à tous les échelons et les dirigeants des plus grands employeurs américains se sont consacrés quatre ans durant après l'apparition de la grippe aviaire.
Leurs rapports, ainsi que leurs interviews donnent un tableau plutôt sombre de ce qui pourrait se produire si l'actuelle épidémie de grippe porcine devait échapper à tout contrôle.
Selon les experts, une pandémie à grande échelle, si elle se produisait aux Etats-Unis, pourrait entraîner la mort de quelque 2% des personnes infectées, soit environ deux millions de morts.
L'administration américaine estime qu'une pandémie du type de celle de la grippe espagnole en 1918 affecterait 90 millions d'Américains, soit environ 30% de la population. Parmi les personnes infectées, près de 10 millions devraient être hospitalisées dont près de 1,5 million devraient être admis en unités de soins intensifs et 750.000 d'entre eux devraient être placées sous assistance respiratoire.
Et selon les pires scénarios et exercices imaginés par les différentes agences sanitaires fédérales, personne ne serait épargné des conséquences d'une pandémie, pas même les personnes qui ne seraient pas affectées.
Ainsi les écoles seraient fermées pour tenter d'empêcher la propagation de la maladie mais les autorités auraient sans aucun doute besoin de tous les bus scolaires pour acheminer les malades vers les cliniques plutôt que vers les hôpitaux bondés.
Selon un rapport daté de 2006 sur la région de Washington, les hôpitaux des deux Etats voisins du Maryland et de la Virginie (côte est) manqueraient de lits moins de deux semaines après une épidémie modérée.
Il faudrait alors isoler les malades et leurs proches seraient placés en quarantaine.
Au plan économique, les hôtels, les restaurants et les compagnies aériennes risquent de pertes importantes dans la mesure où les voyages d'affaires seraient remplacés par des téléconférences. De même, les transports en commun seraient boudés au profit du vélo ou de la marche.
En 1918, les autorités américaines avaient même demandé aux églises de ne pas célébrer d'office.
En se recroquevillant sur elle-même, la société américaine subirait alors un sévère choc économique. The Trust for America's Health, un organisme indépendant spécialisé dans la santé publique, a estimé dans un rapport publié en 2007 qu'une pandémie entraînerait une baisse de 5,5% du produit intérieur brut américain.
Reste qu'avec au moins 50 cas de grippe porcine avérés aux Etats-Unis, des voix discordantes se font entendre au plus haut niveau de l'administration Obama.
Lundi, la secrétaire à la Sécurité intérieure Janet Napolitano a souligné que les Etats-Unis se préparaient comme si l'épidémie actuelle était effectivement une pandémie à grande échelle.
De son côté, le président Barack Obama a invité ses concitoyens à garder leur calme, notant des raisons d'être soucieux, mais pas encore de "cause d'alarme". Le directeur du centre de prévention et de contrôle des maladies Richard Besser a estimé que pour l'instant le virus est moins virulent aux Etats-Unis qu'au Mexique. Une seule personne a été hospitalisée pour le moment aux Etats-Unis pour grippe porcine.
Pour l'heure, les autorités américaines mettent l'accent sur la prévention. Les douanes sont attentives à la santé des personnes entrant dans le pays, et des millions de doses de médicaments anti-virus de la grippe ont été sortis des stocks fédéraux. Priorité est donnée aux Etats bordant le Mexique et à ceux où des cas ont été signalé, comme New York et la Californie.
Source: Yahoo News
Leurs rapports, ainsi que leurs interviews donnent un tableau plutôt sombre de ce qui pourrait se produire si l'actuelle épidémie de grippe porcine devait échapper à tout contrôle.
Selon les experts, une pandémie à grande échelle, si elle se produisait aux Etats-Unis, pourrait entraîner la mort de quelque 2% des personnes infectées, soit environ deux millions de morts.
L'administration américaine estime qu'une pandémie du type de celle de la grippe espagnole en 1918 affecterait 90 millions d'Américains, soit environ 30% de la population. Parmi les personnes infectées, près de 10 millions devraient être hospitalisées dont près de 1,5 million devraient être admis en unités de soins intensifs et 750.000 d'entre eux devraient être placées sous assistance respiratoire.
Et selon les pires scénarios et exercices imaginés par les différentes agences sanitaires fédérales, personne ne serait épargné des conséquences d'une pandémie, pas même les personnes qui ne seraient pas affectées.
Ainsi les écoles seraient fermées pour tenter d'empêcher la propagation de la maladie mais les autorités auraient sans aucun doute besoin de tous les bus scolaires pour acheminer les malades vers les cliniques plutôt que vers les hôpitaux bondés.
Selon un rapport daté de 2006 sur la région de Washington, les hôpitaux des deux Etats voisins du Maryland et de la Virginie (côte est) manqueraient de lits moins de deux semaines après une épidémie modérée.
Il faudrait alors isoler les malades et leurs proches seraient placés en quarantaine.
Au plan économique, les hôtels, les restaurants et les compagnies aériennes risquent de pertes importantes dans la mesure où les voyages d'affaires seraient remplacés par des téléconférences. De même, les transports en commun seraient boudés au profit du vélo ou de la marche.
En 1918, les autorités américaines avaient même demandé aux églises de ne pas célébrer d'office.
En se recroquevillant sur elle-même, la société américaine subirait alors un sévère choc économique. The Trust for America's Health, un organisme indépendant spécialisé dans la santé publique, a estimé dans un rapport publié en 2007 qu'une pandémie entraînerait une baisse de 5,5% du produit intérieur brut américain.
Reste qu'avec au moins 50 cas de grippe porcine avérés aux Etats-Unis, des voix discordantes se font entendre au plus haut niveau de l'administration Obama.
Lundi, la secrétaire à la Sécurité intérieure Janet Napolitano a souligné que les Etats-Unis se préparaient comme si l'épidémie actuelle était effectivement une pandémie à grande échelle.
De son côté, le président Barack Obama a invité ses concitoyens à garder leur calme, notant des raisons d'être soucieux, mais pas encore de "cause d'alarme". Le directeur du centre de prévention et de contrôle des maladies Richard Besser a estimé que pour l'instant le virus est moins virulent aux Etats-Unis qu'au Mexique. Une seule personne a été hospitalisée pour le moment aux Etats-Unis pour grippe porcine.
Pour l'heure, les autorités américaines mettent l'accent sur la prévention. Les douanes sont attentives à la santé des personnes entrant dans le pays, et des millions de doses de médicaments anti-virus de la grippe ont été sortis des stocks fédéraux. Priorité est donnée aux Etats bordant le Mexique et à ceux où des cas ont été signalé, comme New York et la Californie.
Source: Yahoo News