A la veille de ces négociations, le président Nicolas Sarkozy a réaffirmé sa volonté de réformer la France et assuré qu'il ne "cédera pas" sur la réforme des régimes spéciaux, ajoutant qu'il fallait "savoir terminer une grève".
Les discussions, qui pourraient durer un mois, ont commencé à la RATP (métro parisien) et devaient s'ouvrir à la SNCF (chemins de fer). Parmi les mesures envisagées, des augmentations de salaire ou la création de retraite complémentaire pourraient compenser l'allongement de la durée de cotisations de 37,5 à 40 ans, une mesure sur laquelle le gouvernement refuse de revenir.
Le trafic des TGV a été touché par des actes de vandalisme sur les voies qui ont bloqué des trains et alourdi le climat. La direction de la SNCF a dénoncé une "action coordonnée de sabotage", comme des incendies de câbles ou la fermeture de commutateurs de signalisation, visant à "contrer la reprise observée des trafics".
Le président sait qu'il dispose de l'appui d'une majorité de Français. Selon un sondage publié dans Le Figaro, 68% des personnes interrogées jugent que la grève n'est pas justifiée. Le sondage a été réalisé du 17 au 19 novembre.
L'opposition socialiste met en garde contre une "crise profonde" dans le pays. "Le mouvement social est plus enraciné" que le chef de l'Etat ne le pense, a ainsi estimé le numéro deux du Parti socialiste (PS) François Rebsamen.
La ministre de l'économie Christine Lagarde avait évalué en début de semaine que la grève coûtait "entre 300 et 400 millions d'euros par jour" à l'économie du pays.
Les discussions, qui pourraient durer un mois, ont commencé à la RATP (métro parisien) et devaient s'ouvrir à la SNCF (chemins de fer). Parmi les mesures envisagées, des augmentations de salaire ou la création de retraite complémentaire pourraient compenser l'allongement de la durée de cotisations de 37,5 à 40 ans, une mesure sur laquelle le gouvernement refuse de revenir.
Le trafic des TGV a été touché par des actes de vandalisme sur les voies qui ont bloqué des trains et alourdi le climat. La direction de la SNCF a dénoncé une "action coordonnée de sabotage", comme des incendies de câbles ou la fermeture de commutateurs de signalisation, visant à "contrer la reprise observée des trafics".
Le président sait qu'il dispose de l'appui d'une majorité de Français. Selon un sondage publié dans Le Figaro, 68% des personnes interrogées jugent que la grève n'est pas justifiée. Le sondage a été réalisé du 17 au 19 novembre.
L'opposition socialiste met en garde contre une "crise profonde" dans le pays. "Le mouvement social est plus enraciné" que le chef de l'Etat ne le pense, a ainsi estimé le numéro deux du Parti socialiste (PS) François Rebsamen.
La ministre de l'économie Christine Lagarde avait évalué en début de semaine que la grève coûtait "entre 300 et 400 millions d'euros par jour" à l'économie du pays.