Test majeur pour les syndicats, cette première grève générale depuis l'élection du gouvernement de centre-gauche de Georges Papandréou en octobre a entraîné l'annulation de tous les vols au départ et à l'arrivée des aéroports grecs. Les trains et les bateaux étaient également à l'arrêt.
Des incidents sans gravité ont éclaté lors de la manifestation dans la capitale. Des affrontements ont opposé des policiers et des manifestants qui lançaient des pierres et bouteilles en plastique près du Parlement, et les forces de l'ordre ont tiré des gaz lacrymogènes. Une autre manifestation était prévue dans la journée à Athènes.
Des millions d'habitants de la banlieue d'Athènes, privés de la majeure partie des transports publics, ont dû trouver d'autres solutions pour se déplacer. Etablissements scolaires, centres des impôts et services municipaux étaient également fermés tandis que des personnels d'urgence étaient sur le pont dans les hôpitaux publics. Les journalistes observaient également une grève de 24 heures. Les deux principales confédérations syndicales, GSEE pour le secteur privé et ADEDY pour le public, sont farouchement opposées aux mesures de rigueur annoncées ces dernières semaines par le gouvernement Papandréou. Le Premier ministre socialiste a promis à Bruxelles de ramener le déficit public de 12,7% du produit intérieur brut (PIB) à 8,7% cette année, soit un taux encore bien supérieur à la limite des 3% du PIB prônée par l'UE.
"Si toutes les mesures sont appliquées, le chômage montera en flèche" pour atteindre un "record" à l'échelle européenne, a estimé Stathis Anestis, porte-parole de GSEE. "Notre pays entrera dans une récession massive", "ce sera tragique parce que cela provoquera une (agitation) sociale et des affrontements". Le taux de chômage en Grèce a atteint 10,6% en novembre 2009, son plus haut niveau en cinq ans, contre 9,8% en octobre. La grève de mercredi fait figure de test crucial pour les organisations syndicales en matière de mobilisation, alors que de récentes enquêtes d'opinion montrent que le plan d'austérité du gouvernement bénéficie d'un fort soutien public.
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Des incidents sans gravité ont éclaté lors de la manifestation dans la capitale. Des affrontements ont opposé des policiers et des manifestants qui lançaient des pierres et bouteilles en plastique près du Parlement, et les forces de l'ordre ont tiré des gaz lacrymogènes. Une autre manifestation était prévue dans la journée à Athènes.
Des millions d'habitants de la banlieue d'Athènes, privés de la majeure partie des transports publics, ont dû trouver d'autres solutions pour se déplacer. Etablissements scolaires, centres des impôts et services municipaux étaient également fermés tandis que des personnels d'urgence étaient sur le pont dans les hôpitaux publics. Les journalistes observaient également une grève de 24 heures. Les deux principales confédérations syndicales, GSEE pour le secteur privé et ADEDY pour le public, sont farouchement opposées aux mesures de rigueur annoncées ces dernières semaines par le gouvernement Papandréou. Le Premier ministre socialiste a promis à Bruxelles de ramener le déficit public de 12,7% du produit intérieur brut (PIB) à 8,7% cette année, soit un taux encore bien supérieur à la limite des 3% du PIB prônée par l'UE.
"Si toutes les mesures sont appliquées, le chômage montera en flèche" pour atteindre un "record" à l'échelle européenne, a estimé Stathis Anestis, porte-parole de GSEE. "Notre pays entrera dans une récession massive", "ce sera tragique parce que cela provoquera une (agitation) sociale et des affrontements". Le taux de chômage en Grèce a atteint 10,6% en novembre 2009, son plus haut niveau en cinq ans, contre 9,8% en octobre. La grève de mercredi fait figure de test crucial pour les organisations syndicales en matière de mobilisation, alors que de récentes enquêtes d'opinion montrent que le plan d'austérité du gouvernement bénéficie d'un fort soutien public.
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