Des négociations "vont s'ouvrir dans les entreprises avec la présence de l'Etat", a assuré mercredi Jean-Louis Malys, chargé du dossier des retraites à la CFDT, après un entretien avec le ministre du Travail, Xavier Bertrand.
"J'espère des propositions du ministre dans la journée, ensuite une modification du cadrage gouvernemental" sur la réforme, a-t-il expliqué.
Pour l'heure, le trafic était très perturbé à la SNCF, bien que "plus important" que lors de la grève du 18 octobre avec 20 à 25% des trains en moyenne, contre 5 à 10%, selon la direction. Sur les huit syndicats de cheminots , seule la Fgaac (conducteurs autonomes) n'est cette fois-ci pas dans le mouvement.
La SNCF a prévu 90 TGV contre 700 en temps normal. Seuls les Eurostar et Thalys circulaient normalement, mais avec des retards. En régions, seuls dix trains Corail circulaient et le trafic TER était très perturbé.
En Ile-de-France, le trafic RATP, tout en étant très fortement perturbé, était "meilleur que prévu" avec 1 métro sur 5 au lieu de 1 sur 10, environ 15% de bus, mais aucun RER sur la ligne B (près d'1 sur 2 sur la ligne A).
Résultat: le Centre national d'information routière (Cnir) comptabilisait vers 8h30 plus de 350 km de bouchons en région parisienne et en province. Les usagers ont ressorti leur voiture, bicyclette ou scooter ou mis à profit le covoiturage, avec la crainte partagée d'un conflit qui dure.
Un espoir d'éviter une très longue grève, comme en 1 995, est cependant apparu mardi soir, quand le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a proposé à Xavier Bertrand, d'organiser des négociations avec les directions d'entreprises et des représentants de l'Etat sur "chacun" des régimes spéciaux de retraite. Jusque-là la CGT réclamait une négociation nationale.
La centrale propose désormais un cycle de négociations "sur un mois" et pour Didier Le Reste (CGT-cheminots) "beaucoup dépendra de la réponse du gouvernement" pour la poursuite ou non de la grève.
Xavier Bertrand recevait mercredi matin tour à tour les syndicats et à sa sortie de l'entretien, le président de la CFTC, Jacques Voisin a indiqué avoir pressé le ministre de "donner du contenu" aux négociations en matière de pouvoir d'achat. "Si je travaille plus, je veux gagner plus: l'objectif c'est de lisser les conséquences (financières) de la réforme", a-t-il dit, en référence aux effets du passage à 40 ans de cotisations contre 37 ans et demi actuellement.
"On ne peut arrêter une grève d'un coup de baguette magique: il serait bon que le gouvernement lève ses préalables et on pourra engager des discussions", a indiqué le secrétaire confédéral FO en charge des retraites, Bernard Devy, avant de rencontrer le ministre. Mardi, le président Nicolas Sarkozy avait pressé les employeurs (SNCF, RATP, EDF, GDF) d'ouvrir "rapidement" les négociations.
A la RATP, la direction a assuré avoir fait des "propositions très significatives" aux syndicats et "tout faire" pour que métros, bus et RER "fonctionnent normalement" jeudi. Une "table ronde" est aussi "en train de se préparer" à la SNCF, selon Bruno Duchemin (Fgaac).
"J'espère des propositions du ministre dans la journée, ensuite une modification du cadrage gouvernemental" sur la réforme, a-t-il expliqué.
Pour l'heure, le trafic était très perturbé à la SNCF, bien que "plus important" que lors de la grève du 18 octobre avec 20 à 25% des trains en moyenne, contre 5 à 10%, selon la direction. Sur les huit syndicats de cheminots , seule la Fgaac (conducteurs autonomes) n'est cette fois-ci pas dans le mouvement.
La SNCF a prévu 90 TGV contre 700 en temps normal. Seuls les Eurostar et Thalys circulaient normalement, mais avec des retards. En régions, seuls dix trains Corail circulaient et le trafic TER était très perturbé.
En Ile-de-France, le trafic RATP, tout en étant très fortement perturbé, était "meilleur que prévu" avec 1 métro sur 5 au lieu de 1 sur 10, environ 15% de bus, mais aucun RER sur la ligne B (près d'1 sur 2 sur la ligne A).
Résultat: le Centre national d'information routière (Cnir) comptabilisait vers 8h30 plus de 350 km de bouchons en région parisienne et en province. Les usagers ont ressorti leur voiture, bicyclette ou scooter ou mis à profit le covoiturage, avec la crainte partagée d'un conflit qui dure.
Un espoir d'éviter une très longue grève, comme en 1 995, est cependant apparu mardi soir, quand le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a proposé à Xavier Bertrand, d'organiser des négociations avec les directions d'entreprises et des représentants de l'Etat sur "chacun" des régimes spéciaux de retraite. Jusque-là la CGT réclamait une négociation nationale.
La centrale propose désormais un cycle de négociations "sur un mois" et pour Didier Le Reste (CGT-cheminots) "beaucoup dépendra de la réponse du gouvernement" pour la poursuite ou non de la grève.
Xavier Bertrand recevait mercredi matin tour à tour les syndicats et à sa sortie de l'entretien, le président de la CFTC, Jacques Voisin a indiqué avoir pressé le ministre de "donner du contenu" aux négociations en matière de pouvoir d'achat. "Si je travaille plus, je veux gagner plus: l'objectif c'est de lisser les conséquences (financières) de la réforme", a-t-il dit, en référence aux effets du passage à 40 ans de cotisations contre 37 ans et demi actuellement.
"On ne peut arrêter une grève d'un coup de baguette magique: il serait bon que le gouvernement lève ses préalables et on pourra engager des discussions", a indiqué le secrétaire confédéral FO en charge des retraites, Bernard Devy, avant de rencontrer le ministre. Mardi, le président Nicolas Sarkozy avait pressé les employeurs (SNCF, RATP, EDF, GDF) d'ouvrir "rapidement" les négociations.
A la RATP, la direction a assuré avoir fait des "propositions très significatives" aux syndicats et "tout faire" pour que métros, bus et RER "fonctionnent normalement" jeudi. Une "table ronde" est aussi "en train de se préparer" à la SNCF, selon Bruno Duchemin (Fgaac).