Les rôles seraient presque inversés... Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, estime que le gouvernement ne fait rien pour éviter le conflit de mardi soir prochain sur la réforme des régimes spéciaux de retraites. Un mouvement dans les secteurs des transports publics et de l'énergie (lire notre article : ce qui vous attend dès mardi) qui s'annonce très suivi.
Dans une interview au Journal du Dimanche, il rejette la responsabilité du blocage sur le gouvernement, accusant le gouvernement de "vouloir le conflit pour l'exemple", de chercher à "créer la division syndicale" et d'"orchester une dramatisation". Il déplore ainsi le refus du ministre du Travail d'accepter sa demande de réunion au sommet. Samedi, Xavier Bertrand a refusé d'organiser la réunion tripartite (Etat, syndicats et entreprises), renvoyant le syndicat vers les négociations d'entreprises.
Fillon : "on n'a pas peur"
En face, c'est le Premier ministre qui répond cette fois. Alors que Xavier Bertrand a prévenu samedi les usagers que la grève risque de durer plusieurs jours, le Premier ministre affirme, dans le même JDD, que "le statu quo n'est plus possible" dans la réforme. "Faire des réformes en France, c'est difficile" et "personne ne pouvait imaginer que la réforme des régimes spéciaux se ferait facilement", explique-t-il.
"Je comprends les réticences des salariés qui sont concernés par ce changement, mais le gouvernement a tout mis en œuvre pour que l'allongement de la durée de cotisations soit le plus acceptable possible", estime-t-il. "Nous avons présenté un projet raisonnable. Nous avons été le plus loin possible dans les discussions avec les salariés (...) Il n'y a pas d'autre solution pour sauver les retraites que la réforme. Quand on fait son devoir, on n'a pas peur", conclut-il.
Dans une interview au Journal du Dimanche, il rejette la responsabilité du blocage sur le gouvernement, accusant le gouvernement de "vouloir le conflit pour l'exemple", de chercher à "créer la division syndicale" et d'"orchester une dramatisation". Il déplore ainsi le refus du ministre du Travail d'accepter sa demande de réunion au sommet. Samedi, Xavier Bertrand a refusé d'organiser la réunion tripartite (Etat, syndicats et entreprises), renvoyant le syndicat vers les négociations d'entreprises.
Fillon : "on n'a pas peur"
En face, c'est le Premier ministre qui répond cette fois. Alors que Xavier Bertrand a prévenu samedi les usagers que la grève risque de durer plusieurs jours, le Premier ministre affirme, dans le même JDD, que "le statu quo n'est plus possible" dans la réforme. "Faire des réformes en France, c'est difficile" et "personne ne pouvait imaginer que la réforme des régimes spéciaux se ferait facilement", explique-t-il.
"Je comprends les réticences des salariés qui sont concernés par ce changement, mais le gouvernement a tout mis en œuvre pour que l'allongement de la durée de cotisations soit le plus acceptable possible", estime-t-il. "Nous avons présenté un projet raisonnable. Nous avons été le plus loin possible dans les discussions avec les salariés (...) Il n'y a pas d'autre solution pour sauver les retraites que la réforme. Quand on fait son devoir, on n'a pas peur", conclut-il.