Gilles Martin: Des Images pour la conscience
Des images, toujours plus d’images. Télévision, Internet, téléphonie, magazines, expositions, publicités : charmés ou écœurés, mais toujours pris dans les filets. Piégés par des univers de plus en plus virtuels, comme la vie sauvage est piégée dans un monde qui n’est plus fait pour elle. Ces images du monde nous auraient-elles fait oublier le monde ?
Et comment va-t-il ce monde, le sait-on vraiment ? Gilles Martin a décidé de nous donner des nouvelles de la faune sauvage telle qu’elle va, telle qu’elle s’en va peut-être. La faune sauvage comme indicateur d’un mot aussi galvaudé que malmené : la biodiversité.
Pour cela, il utilise la photographie dans ce qu’elle a de plus noble : une image qui a quelque chose de profond à révéler. Un témoignage, une émotion.
Gilles Martin a donc choisi de témoigner. De l’essentiel : du monde vivant, de mondes qui se meurent. Son champ d’action, c’est la Nature même ; son engagement, c’est de montrer ces créatures qui vacillent au-dessus de l’abîme : celui de l’extinction.
Elles sont des centaines hélas, et leur liste, de déserts en forêts, de montagnes en mangroves, résonne à la longue comme une malédiction aux oreilles humaines. Nous ne pouvons qu’être pris de vertige en faisant la somme de ce que nous avons déjà détruit. Le dodo ou le tigre de Tasmanie, dont, vaguement coupables, nous scrutons les yeux de verre au fond des collections muséographiques, annoncent-ils des légions d’animaux naturalisés, relégués aux vitrines des muséums et au souvenir ?
Lire la suite dans le blog http://grenelle.blog.20minutes.f En ouvrant la pièce jointe ci dessous:
Et comment va-t-il ce monde, le sait-on vraiment ? Gilles Martin a décidé de nous donner des nouvelles de la faune sauvage telle qu’elle va, telle qu’elle s’en va peut-être. La faune sauvage comme indicateur d’un mot aussi galvaudé que malmené : la biodiversité.
Pour cela, il utilise la photographie dans ce qu’elle a de plus noble : une image qui a quelque chose de profond à révéler. Un témoignage, une émotion.
Gilles Martin a donc choisi de témoigner. De l’essentiel : du monde vivant, de mondes qui se meurent. Son champ d’action, c’est la Nature même ; son engagement, c’est de montrer ces créatures qui vacillent au-dessus de l’abîme : celui de l’extinction.
Elles sont des centaines hélas, et leur liste, de déserts en forêts, de montagnes en mangroves, résonne à la longue comme une malédiction aux oreilles humaines. Nous ne pouvons qu’être pris de vertige en faisant la somme de ce que nous avons déjà détruit. Le dodo ou le tigre de Tasmanie, dont, vaguement coupables, nous scrutons les yeux de verre au fond des collections muséographiques, annoncent-ils des légions d’animaux naturalisés, relégués aux vitrines des muséums et au souvenir ?
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