Début de fronde parmi les élus de Syriza en Grèce
Une autre mouvance de Syriza, la Plateforme de gauche, pourrait également renâcler, même si aucun de ses membres n'a pour l'heure pris position publiquement contre le projet d'accord. On considère que 20 à 30 députés s'inscrivent dans ce sous-groupe informel emmené par Panagiotis Lafazanis, le ministre de l'Energie. Cet ancien communiste formé dans l'opposition au "régime des colonels" dénonce régulièrement les "impérialistes" considérant la Grèce comme une "colonie" et s'est rendu trois fois déjà en Russie depuis janvier. "Le Premier ministre doit d'abord informer notre peuple des raisons pour lesquelles nous avons échoué dans ces négociations et abouti à ce résultat", a insisté mardi Alexis Mitropoulos. "Je crois que (ses projets) ne sont pas conformes aux principes de la gauche. Ce carnage social, (...) on ne peut pas l'accepter", a poursuivi le vice-président du Parlement. (Reuters)
Grèce: « Athènes a rempli 90% des demandes »
La Grèce est au bord du défaut de paiement, le plan d’assistance financière européen arrivant à échéance le 30 juin, les retraits massifs effectués par les Grecs ont fragilisé le secteur bancaire désormais tenu à bout de bras par la Banque centrale européenne (BCE) et l’économie s’est effondrée (les prévisions de croissance sont passées en quelques mois de 3 % à 0,5 %). Le pays a désespérément besoin des 7,2 milliards d’euros d’aide promis par ses créanciers. Il a donc fallu faire un effort pour dégager un surplus budgétaire primaire (avant la charge de la dette) que les créanciers ont accepté de ramener à 1 % 2015 (contre 3 %), à 2 % en 2016 et à 3 % en 2017. (liberation.fr)
Grèce : même sans accord, la journée "cruciale" fut chargée
Les dirigeants de la zone euro sont réunis lundi soir à Bruxelles pour examiner en urgence de nouvelles propositions de la Grèce. Si elles sont jugées encourageantes, elle sont pas encore suffisantes pour arracher un accord qui éviterait un défaut de paiement d'Athènes aux conséquences imprévisibles. Cette rencontre a été précédée d'un Eurogroupe, sommet des 19 ministres de l'économie de la zone euro, qui portait, lui, sur le fond des négociations. Il s'est achevé sans accord. Toutefois, les propositions grecques ont été accueillies favorablement, même si, selon des sources européennes au "Monde", "il y a encore du travail". Que faut-il comprendre de cette journée "cruciale" ? Toujours pas d'accord, mais la situation a évolué. La Grèce a maintenant une chance de s'entendre avec ses créanciers cette semaine.
Une autre mouvance de Syriza, la Plateforme de gauche, pourrait également renâcler, même si aucun de ses membres n'a pour l'heure pris position publiquement contre le projet d'accord. On considère que 20 à 30 députés s'inscrivent dans ce sous-groupe informel emmené par Panagiotis Lafazanis, le ministre de l'Energie. Cet ancien communiste formé dans l'opposition au "régime des colonels" dénonce régulièrement les "impérialistes" considérant la Grèce comme une "colonie" et s'est rendu trois fois déjà en Russie depuis janvier. "Le Premier ministre doit d'abord informer notre peuple des raisons pour lesquelles nous avons échoué dans ces négociations et abouti à ce résultat", a insisté mardi Alexis Mitropoulos. "Je crois que (ses projets) ne sont pas conformes aux principes de la gauche. Ce carnage social, (...) on ne peut pas l'accepter", a poursuivi le vice-président du Parlement. (Reuters)
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La Grèce est au bord du défaut de paiement, le plan d’assistance financière européen arrivant à échéance le 30 juin, les retraits massifs effectués par les Grecs ont fragilisé le secteur bancaire désormais tenu à bout de bras par la Banque centrale européenne (BCE) et l’économie s’est effondrée (les prévisions de croissance sont passées en quelques mois de 3 % à 0,5 %). Le pays a désespérément besoin des 7,2 milliards d’euros d’aide promis par ses créanciers. Il a donc fallu faire un effort pour dégager un surplus budgétaire primaire (avant la charge de la dette) que les créanciers ont accepté de ramener à 1 % 2015 (contre 3 %), à 2 % en 2016 et à 3 % en 2017. (liberation.fr)
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Les dirigeants de la zone euro sont réunis lundi soir à Bruxelles pour examiner en urgence de nouvelles propositions de la Grèce. Si elles sont jugées encourageantes, elle sont pas encore suffisantes pour arracher un accord qui éviterait un défaut de paiement d'Athènes aux conséquences imprévisibles. Cette rencontre a été précédée d'un Eurogroupe, sommet des 19 ministres de l'économie de la zone euro, qui portait, lui, sur le fond des négociations. Il s'est achevé sans accord. Toutefois, les propositions grecques ont été accueillies favorablement, même si, selon des sources européennes au "Monde", "il y a encore du travail". Que faut-il comprendre de cette journée "cruciale" ? Toujours pas d'accord, mais la situation a évolué. La Grèce a maintenant une chance de s'entendre avec ses créanciers cette semaine.