Grèce: Angela Merkel a-t-elle cédé?
Berlin a déjà lâché un peu de lest en oubliant dans le dernier plan les demandes de réforme du marché du travail et en abaissant les objectifs d'excédents primaires. Mais au prix d'exigences très dures sur les retraites. En fait, dans le jeu auquel se livre Athènes et Berlin, chacun tente de montrer à l'autre qu'il est prêt à la rupture, pour le faire céder en premier. On tente donc d'obtenir de l'adversaire le plus de concessions possibles. Avec le report au 30 juin de l'échéance du FMI, on peut donc encore continuer ce petit jeu. (latribune.fr)
Grèce: Tsipras prévoit le pire pour la zone euro s'il n'y a pas d'accord
Pour le Premier ministre grec, un échec sur la Grèce conduirait inévitablement les marchés financiers à chercher un autre maillon faible dans la zone euro. "Si la Grèce fait faillite, les marchés iront immédiatement chercher une autre" proie, estime-t-il, en faisant référence à l'Espagne ou à l'Italie. "Si les dirigeants européens ne peuvent pas régler un problème comme celui de la Grèce, qui représente 2% de son économie, quelle sera la réaction des marchés pour les pays qui affrontent des problèmes beaucoup plus grands, comme l'Espagne ou l'Italie qui a une dette publique de 2.000 milliards d'euros ?", s'interroge Alexis Tsipras. (challenges.fr)
Les négociations sur la dette grecque bloquent
Le porte-parole du gouvernement grec, Gabriel Sakellaridis, a néanmoins déclaré ensuite qu'Athènes était prêt à intensifier les discussions en vue de conclure un accord "même dans les prochains jours". Il a cité comme points à discuter "la question budgétaire et la viabilité de la dette".
A Washington, le porte-parole du FMI a pour sa part désigné comme points de blocage les questions des retraites, de la fiscalité et du financement des mesures envisagées.
Ces deux déclarations illustrent la différence d'approche entre la Grèce et ses créanciers. La première considère qu'une restructuration de la dette doit faire partie de tout compromis alors que pour les seconds, la question de la dette ne doit intervenir que dans un deuxième temps, une fois un accord conclu sur un ensemble de réformes en échange du versement d'une aide. (Reuters)
Berlin a déjà lâché un peu de lest en oubliant dans le dernier plan les demandes de réforme du marché du travail et en abaissant les objectifs d'excédents primaires. Mais au prix d'exigences très dures sur les retraites. En fait, dans le jeu auquel se livre Athènes et Berlin, chacun tente de montrer à l'autre qu'il est prêt à la rupture, pour le faire céder en premier. On tente donc d'obtenir de l'adversaire le plus de concessions possibles. Avec le report au 30 juin de l'échéance du FMI, on peut donc encore continuer ce petit jeu. (latribune.fr)
Grèce: Tsipras prévoit le pire pour la zone euro s'il n'y a pas d'accord
Pour le Premier ministre grec, un échec sur la Grèce conduirait inévitablement les marchés financiers à chercher un autre maillon faible dans la zone euro. "Si la Grèce fait faillite, les marchés iront immédiatement chercher une autre" proie, estime-t-il, en faisant référence à l'Espagne ou à l'Italie. "Si les dirigeants européens ne peuvent pas régler un problème comme celui de la Grèce, qui représente 2% de son économie, quelle sera la réaction des marchés pour les pays qui affrontent des problèmes beaucoup plus grands, comme l'Espagne ou l'Italie qui a une dette publique de 2.000 milliards d'euros ?", s'interroge Alexis Tsipras. (challenges.fr)
Les négociations sur la dette grecque bloquent
Le porte-parole du gouvernement grec, Gabriel Sakellaridis, a néanmoins déclaré ensuite qu'Athènes était prêt à intensifier les discussions en vue de conclure un accord "même dans les prochains jours". Il a cité comme points à discuter "la question budgétaire et la viabilité de la dette".
A Washington, le porte-parole du FMI a pour sa part désigné comme points de blocage les questions des retraites, de la fiscalité et du financement des mesures envisagées.
Ces deux déclarations illustrent la différence d'approche entre la Grèce et ses créanciers. La première considère qu'une restructuration de la dette doit faire partie de tout compromis alors que pour les seconds, la question de la dette ne doit intervenir que dans un deuxième temps, une fois un accord conclu sur un ensemble de réformes en échange du versement d'une aide. (Reuters)