Q: Bonjour Gloria Vinci. Alors, Bordeaux, c'est comment ?
Gloria : Bonjour. Bordeaux ? Une belle ville, une nature époustouflante et des gens formidables.
Q: Vous avez beaucoup voyagé...
Gloria : Oui, je suis née à Genève de parents, l'un italien, l'autre brésilien. J'ai passé mon enfance à Rio de Janeiro et c'est à 19 ans que j'ai quitté le Brésil. Dans ma famille, nous avons toujours voyagé ; j'ai des parents à Paris, à Florence et dans d'autres pays.
Q: Paris vous a beaucoup apporté, n'est-ce-pas ?
Gloria : J'ai adoré Paris. J'habitais Montmartre. J'ai suivi les cours de l'école du Louvre où j'ai obtenu mon diplôme d'Histoire de l'Art. Mais, c'est mon passage, pendant trois ans, à l'Artcurial qui m'a beaucoup apporté. J'ai participé au chantier de l'exposition Odilon Redon, à l'exposition André Lhote. J'y ai rencontré le sculpteur Etienne Martin, la veuve de Giorgio De Chirico, Hundertwasser ... Le monde entier descend à l'Artcurial : des collectionneurs, des artistes. J'ai touché du doigt à plusieurs reprises les harmonies secrètes entre l'art et l'humain.
Q: Et c'est à ce moment que vous avez commencé à peindre ?
Gloria : Bonjour. Bordeaux ? Une belle ville, une nature époustouflante et des gens formidables.
Q: Vous avez beaucoup voyagé...
Gloria : Oui, je suis née à Genève de parents, l'un italien, l'autre brésilien. J'ai passé mon enfance à Rio de Janeiro et c'est à 19 ans que j'ai quitté le Brésil. Dans ma famille, nous avons toujours voyagé ; j'ai des parents à Paris, à Florence et dans d'autres pays.
Q: Paris vous a beaucoup apporté, n'est-ce-pas ?
Gloria : J'ai adoré Paris. J'habitais Montmartre. J'ai suivi les cours de l'école du Louvre où j'ai obtenu mon diplôme d'Histoire de l'Art. Mais, c'est mon passage, pendant trois ans, à l'Artcurial qui m'a beaucoup apporté. J'ai participé au chantier de l'exposition Odilon Redon, à l'exposition André Lhote. J'y ai rencontré le sculpteur Etienne Martin, la veuve de Giorgio De Chirico, Hundertwasser ... Le monde entier descend à l'Artcurial : des collectionneurs, des artistes. J'ai touché du doigt à plusieurs reprises les harmonies secrètes entre l'art et l'humain.
Q: Et c'est à ce moment que vous avez commencé à peindre ?
Gloria : Pas du tout, j'ai commencé à peindre à huit ans. J'avais treize ans au moment de ma première exposition internationale. C'était à Pékin, un concours organisé par l'Institut Brésil États-Unis (IBEU). J'ai remporté la médaille d'or. A partir de là, j'ai enchaîné les expos : à Rio, à Sao Paulo. Puis, j'ai étudié à l'école des Beaux-Arts de Rio, et, sous la direction de Mike Blackmore, les fresques et trompe l’œil.
Q: Vous peignez donc depuis l'enfance.
Gloria : Oui, et j'expose mes toiles depuis que je suis adolescente.
Q: Cela ne doit pas toujours être facile ?
Gloria : Oui et non. J'adore peindre. J'ai toujours une création à l'esprit. Et, si je veux m'isoler, je voyage. C'est de cette façon que j'ai créé ma série sur Venise : je me suis installée six mois à Venise et j'ai préparé une exposition que j'ai faite ensuite à Rio et à Paris.
Q: Quelles influences traversent votre œuvre ?
Gloria : Je ne sais pas si on peut parler d'influence : mes pastels n'ont rien à voir avec mes acryliques sur toile. Néanmoins, je reconnais volontiers l'influence de ma grand-mère florentine. J'ai plutôt créé des séries : le carnaval, les oiseaux exotiques, les arts de la scène, la forêt. Bordeaux, naturellement, m'inspire ces temps-ci.
Q: Et la transmission?
Gloria: Oui, c'est une idée qui m'est chère: je souhaite transmettre une technique, naturellement, mais aussi le bonheur de peindre. Je donne actuellement des cours pour enfants et adultes à l'association Les Coqs Rouges.
Q: En ce moment, vous exposez où ?
Gloria : Je prépare une exposition pour novembre 2016 à Paris. A Bordeaux, mes toiles, dont certaines sont vendues, sont exposées à l'Espace Trianon du restaurant Le Gabriel.