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30/07/2010 18:19

Gianfranco Fini, néofasciste repenti

Gianfranco Fini, un néofasciste repenti qui vient de consommer sa rupture avec Silvio Berlusconi, son allié de 16 ans, a su faire oublier son sulfureux passé pour conquérir une stature d'homme d'Etat qui en a fait le dauphin, puis le rival du Cavaliere.


Gianfranco Fini, néofasciste repenti, dauphin puis rival de Berlusconi
Gianfranco Fini, un néofasciste repenti qui vient de consommer sa rupture avec Silvio Berlusconi, son allié de 16 ans, a su faire oublier son sulfureux passé pour conquérir une stature d'homme d'Etat qui en a fait le dauphin, puis le rival du Cavaliere. Le président d'Alliance nationale (droite conservatrice) - issue de l'ancien parti néofasciste MSI - s'était rangé sous la bannière de Berlusconi, en créant avec lui en mars 2009 le Peuple de la liberté (PDL). Ensemble, ils avaient gagné un an plus tôt les élections législatives et Gianfranco Fini avait été élu président de la Chambre des députés. Celui qui était ironiquement qualifié de "dauphin à vie" de Berlusconi - une expression du quotidien La Repubblica - n'a pas tardé à mettre à profit sa position institutionnelle pour se poser en rival de son allié. Il a notamment défendu des positions plus mesurées sur l'immigration, exprimé des réserves sur des lois sur la justice chères au Cavaliere. Tout récemment il avait appelé à une moralisation de la vie politique alors que plusieurs proches du président du Conseil sont impliqués dans des affaires de corruption. Il rompt définitivement avec l'héritage mussolinien en 1995. La silhouette élancée et le regard vif derrière des lunettes à monture métallique, Gianfranco Fini, 58 ans, toujours impeccablement habillé, avait occupé les fonctions de vice-Premier ministre (2001-2006) et de chef de la diplomatie italienne (2004-2006) dans le précédent gouvernement Berlusconi. Né le 3 janvier 1952 à Bologne (nord) dans le "coeur rouge" de l'Italie, il entre à 17 ans dans le parti néofasciste Mouvement social italien (MSI) via son Front de la jeunesse dont il devient président en 1977.(lepoint)

Au moins 25 morts dans les incendies, l'armée mobilisée
Le président russe Dmitri Medvedev a fait appel à l'armée vendredi pour lutter conte les feux de forêt qui ont fait au moins 30 morts et dévasté des villages entiers après des semaines d'une canicule sans précédent. Le président a ordonné au ministère de la Défense d'utiliser toutes les ressources nécessaires pour aider à lutter contre les incendies", a déclaré Natalia Timakova, porte-parole de Dmitri Medvedev. Le bilan des incendies est passé à au moins 25 morts dans la partie occidentale de la Russie frappée depuis un mois par une canicule sans précédent, avec des températures approchant ces derniers jours les 40 degrés Celsius. Le Premier ministre Vladimir Poutine s'est rendu vendredi dans le village de Verkhniaïa Vereïa de la région de Nijni-Novgorod (est de Moscou), dont la totalité des 340 maisons ont été ravagées en 20 minutes par les flammes jeudi. "D'ici cet hiver, le village sera reconstruit, je vous le promets", a déclaré Vladimir Poutine. La chaîne de télévision Pervyi Kanal a montré des villages totalement dévastés, le feu n'ayant laissé des isbas, ces maisons de rondins traditionnelles en Russie, que les restes noircis du poêle en brique qui trône au centre de chaque habitation. Une habitante, Elena Vitouchkina, a raconté l'évacuation : "Le bus était entouré par le feu, ça flambait comme au cinéma." Neuf personnes ont trouvé la mort dans les incendies dans la région de Nijni Novgorod, a annoncé la branche locale du ministère des Situations d'urgence. À Moscou, le mois de juillet le plus chaud en 130 ans. Les corps de six habitants et d'un pompier ont été retrouvés vendredi dans le village de Mokhovoïe, près de Moscou, dévasté la veille par le feu, a indiqué une responsable du ministère citée par les agences russes.(lepoint)

Cinq talibans retirés d'une "liste noire" de l'ONU
Cinq talibans, dont un ancien ambassadeur afghan aux Nations unies, ont été retirés d'une "liste noire" de l'ONU, a indiqué la mission autrichienne à l'organisation vendredi. Il s'agit d'Abul Satar Paktin, d'Abdul Hakim Mudjahid Muhammad Awrang, un ancien représentant de l'Afghanistan à l'ONU, et d'Abdul Salam Zaeef, auteur de "Ma vie avec les talibans". Les deux autres responsables, Abdul Samad Khaksar et Muhammad Islam Mohammadi, sont aujourd'hui décédés, indique dans un communiqué l'Autriche qui préside la commission supervisant cette liste. Les cinq hommes apparaissaient dans une liste de 137 personnes suspectées d'être affiliées aux talibans ou à Al-Qaïda, établie en vertu de la résolution 1267 de l'ONU adoptée en 1999. Les personnes figurant sur cette liste sont sujettes au gel de leurs avoirs, à des interdictions de voyager et à un embargo sur les armes. Les 15 membres du Conseil de sécurité doivent approuver le retrait de toute personne de la liste à l'unanimité pour qu'il soit effectif. Le 12 juillet, le représentant des Nations unies en Afghanistan Staffan de Mistura avait indiqué que l'ONU étudiait la possibilité de retirer dix premiers noms de cette liste, après qu'une jirga de paix à Kaboul en avait formulé la demande. Cette assemblée traditionnelle réunie à la demande du président afghan Hamid Karzaï avait notamment demandé aux Nations unies de retirer les noms de plus de 70 membres présumés des talibans, dans le cadre d'un processus de dialogue que le chef de l'Etat appelle depuis longtemps de ses voeux.(lepoint)

Source: Yahoo Actualités


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