Arrivé dimanche dans la capitale géorgienne, Matthew Bryza, secrétaire d'Etat adjoint chargé des affaires européennes et eurasiatiques, a appelé à la levée immédiate de l'état d'urgence, qui interdit toute manifestation et soumet les médias à la censure.
Il doit s'entretenir mardi avec M. Saakachvili, avant de quitter la Géorgie mercredi, selon un porte-parole de l'ambassade américaine.
Le 7 novembre, le président géorgien, considéré comme le plus atlantiste des dirigeants de l'ex-URSS, a décrété l'état d'urgence après avoir fait réprimer des manifestations de l'opposition.
Des milliers de manifestants, conduits par une coalition d'une dizaine de partis aux aspirations disparates, appelaient alors depuis une semaine à la démission du président et à des législatives anticipées.
Et le 8 novembre, M. Saakachvili a convoqué une présidentielle anticipée fixée au 5 janvier 2008 et répété que l'opposition était instrumentalisée par le Kremlin via les services spéciaux russes, ce que dément Moscou.
Lors d'une rencontre lundi soir avec des enseignants, le président géorgien a affirmé que Vladimir Poutine lui avait dit personnellement durant un sommet cet été que la Russie voulait la partition de la Géorgie et soutenait les visées séparatistes de la région géorgienne d'Abkhazie.
"Le président Poutine m'a dit que la Russie créerait un nouveau Chypre en Géorgie", a déclaré M. Saakachvili dans un commentaire diffusé par la chaîne publique, seule autorisée à donner des informations.
L'île de Chypre, dans la partie orientale de la Méditerranée, est divisée entre Chypriotes turcs au nord et Chypriotes grecs au sud depuis 1974 et l'intervention de l'armée turque, en réponse à un coup d'Etat fomenté à Athènes pour la rattacher à la Grèce.
"J'appelle par dessus tout à ne pas profiter de la période pré-électorale en Géorgie pour de nouvelles provocations en Abkhazie", a ajouté le président géorgien.
Les autorités ont parallèlement accusé lundi l'armée russe d'avoir déployé plus de 200 hommes en Abkhazie.
"Selon nos informations, pendant toute la journée du 12 novembre, la Russie a illégalement introduit des armes lourdes et des militaires sur le territoire abkhaz", a affirmé le ministre en charge de la Résolution des conflits, David Bakradzé.
La Russie a dénoncé une "provocation classique" de la Géorgie, par la voix du général Valeri Evnevitch, chef-adjoint de l'armée de terre.
Quelque 2.000 soldats russes sont stationnés en Abkhazie dans le cadre d'une force de maintien de la paix déployée en vertu d'un cessez-le-feu signé en 1994 après un violent conflit armée avec Tbilissi.
Le président Saakachvili a promis à son arrivée au pouvoir de rétablir l'intégralité territoriale de la Géorgie.
De son côté, l'opposition a désigné lundi un homme d'affaires et député, Levan Gatchétchiladzé , comme candidat à la présidentielle anticipée.
Le parti travailliste a annoncé qu'il quittait la coalition d'opposition et qu'il allait présenter son propre candidat.
Enfin, le riche homme d'affaires Badri Patarkatsichvili, accusé de tentative de coup d'Etat par le Parquet après les récentes manifestations d'opposition, a confirmé ses ambitions présidentielles.
Il doit s'entretenir mardi avec M. Saakachvili, avant de quitter la Géorgie mercredi, selon un porte-parole de l'ambassade américaine.
Le 7 novembre, le président géorgien, considéré comme le plus atlantiste des dirigeants de l'ex-URSS, a décrété l'état d'urgence après avoir fait réprimer des manifestations de l'opposition.
Des milliers de manifestants, conduits par une coalition d'une dizaine de partis aux aspirations disparates, appelaient alors depuis une semaine à la démission du président et à des législatives anticipées.
Et le 8 novembre, M. Saakachvili a convoqué une présidentielle anticipée fixée au 5 janvier 2008 et répété que l'opposition était instrumentalisée par le Kremlin via les services spéciaux russes, ce que dément Moscou.
Lors d'une rencontre lundi soir avec des enseignants, le président géorgien a affirmé que Vladimir Poutine lui avait dit personnellement durant un sommet cet été que la Russie voulait la partition de la Géorgie et soutenait les visées séparatistes de la région géorgienne d'Abkhazie.
"Le président Poutine m'a dit que la Russie créerait un nouveau Chypre en Géorgie", a déclaré M. Saakachvili dans un commentaire diffusé par la chaîne publique, seule autorisée à donner des informations.
L'île de Chypre, dans la partie orientale de la Méditerranée, est divisée entre Chypriotes turcs au nord et Chypriotes grecs au sud depuis 1974 et l'intervention de l'armée turque, en réponse à un coup d'Etat fomenté à Athènes pour la rattacher à la Grèce.
"J'appelle par dessus tout à ne pas profiter de la période pré-électorale en Géorgie pour de nouvelles provocations en Abkhazie", a ajouté le président géorgien.
Les autorités ont parallèlement accusé lundi l'armée russe d'avoir déployé plus de 200 hommes en Abkhazie.
"Selon nos informations, pendant toute la journée du 12 novembre, la Russie a illégalement introduit des armes lourdes et des militaires sur le territoire abkhaz", a affirmé le ministre en charge de la Résolution des conflits, David Bakradzé.
La Russie a dénoncé une "provocation classique" de la Géorgie, par la voix du général Valeri Evnevitch, chef-adjoint de l'armée de terre.
Quelque 2.000 soldats russes sont stationnés en Abkhazie dans le cadre d'une force de maintien de la paix déployée en vertu d'un cessez-le-feu signé en 1994 après un violent conflit armée avec Tbilissi.
Le président Saakachvili a promis à son arrivée au pouvoir de rétablir l'intégralité territoriale de la Géorgie.
De son côté, l'opposition a désigné lundi un homme d'affaires et député, Levan Gatchétchiladzé , comme candidat à la présidentielle anticipée.
Le parti travailliste a annoncé qu'il quittait la coalition d'opposition et qu'il allait présenter son propre candidat.
Enfin, le riche homme d'affaires Badri Patarkatsichvili, accusé de tentative de coup d'Etat par le Parquet après les récentes manifestations d'opposition, a confirmé ses ambitions présidentielles.