France
18/02/2010 19:08

Génétique, de Grégory à Toutankhamon

C'est en 1985 dans son laboratoire de l'université de Leicester que le Pr Alec Jeffreys met la dernière main à son chef d'uvre: la technique des empreintes génétiques.


Des empreintes génétiques ont notamment établi que les deux momies (étiquetées KV55 et KV35YL) étaient bien celles des parents de Toutankhamon. Problème: si KV55  est bien le célèbre Akhenaton, KV35YL n'est pas la reine Néfertiti, sa légendaire  épouse. KV35YL (également connue des égyptologues sous le nom de «Young lady» serait plutôt sa sur (celle d'Akhenaton, pas de Néfertiti).
Ces travaux ont été menés de septembre 2007 à octobre 2009 par une équipe de chercheurs égyptiens (associés à quelques spécialistes allemands et italiens) à l'aide de techniques sophistiquées offertes par les chaînes Discovery et National Geographic. Ils ont porté au total sur 16 momies royales embaumées durant l'âge d'or de l'Egypte ancienne, soit entre le milieu du XVIe et le début du XIe siècle avant Jésus Christ. Il s'agissait ici de développer une nouvelle approche, moléculaire et médicale, dans le champ de l'égyptologie; avec pour objectif de mettre un peu d'objectivité génétique dans les relations familiales de ces personnalités mythiques.
Il s'agissait aussi de faire autant que possible des diagnostics largement post mortem pour élucider les causes de la mort et la présence de maladies liées à la consanguinité inhérente à ces royales familles. Si des malformations ont été retrouvées avec un fréquence largement supérieures à la normale mais certaines affections spécifiques supposées présentes (comme le syndrome d'Antley-Bixler ou celui de Marfan) n'ont pas été retrouvées.

Source: Slate.fr via Yahoo



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