Les marins pêcheurs réclament la réactivation de l'exonération des charges patronales et salariales pour leur permettre de réduire la facture du gazole de pêche qui les étrangle, en attendant d'obtenir un litre de gazole à 30 centimes d'euro alors qu'il vaut le double sur le port.
Le départ de la première régate prévue à 11h00 a d'ores et déjà été reporté à 13h00, selon la direction de course, qui précise que le mauvais temps interdit de toute façon son bon déroulement. En outre, tous les bateaux n'ont pu accéder au port et sont partis se réfugier dans les ports voisins, Le Crouesty et Port Haliguen (Morbihan), selon la direction de course.
Les pêcheurs venus de Lorient et de Quiberon (Morbihan) bloquer le port à partir de mercredi soir ne se satisfont pas de l'aide d'urgence de 12 millions d'euros promise le 29 février dernier par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Michel Barnier pour les bateaux les plus en difficulté.
Dans un communiqué transmis jeudi soir, le ministre a rappelé que ces aides devraient être versées à partir de vendredi pour les premiers dossiers traités par l'administration des affaires maritimes, soit 346 demandes d'indemnisation pour 2,6 millions d'euros, selon le ministère.
"Sur mon chalutier de 16 mètres 'Léa-Marie', le premier versement de cette aide elle sera versée en deux fois et équivaut à 7.500 euros alors que pour une marée de dix jours, je dépense 8.000 euros de gazole", commente Christophe Guillevin, basé à Lorient, en grève depuis quinze jours.
L'aide modulée selon la longueur du bateau doit permettre d'attendre l'application totale du plan pour une pêche durable et responsable de Michel Barnier, doté de 310 millions d'euros sur trois ans.
Si depuis le 1er février, "la majeure partie des quinze mesures du plan ont été enclenchées", souligne le ministère, les pêcheurs ne voient pas se mettre en place le dispositif des contrats bleus -de l'argent contre des éco-services (ramassage des déchets par exemple)-, qui leur permettra de restituer le prix du gasoil dans le prix du poisson à l'étal.
Pour autant, précise Christophe Guillevin, "ça nous embêterait de gâcher la fête" du "Spi Ouest-France". "Nous sommes ouverts à tout", précise-t-il. Les pêcheurs ont exprimé leurs revendications, jeudi soir, devant tous les skippers du "Spi". Des discussions sont prévues vendredi entre pêcheurs et direction de course et sous-préfecture de Lorient.
yahoo.com
Le départ de la première régate prévue à 11h00 a d'ores et déjà été reporté à 13h00, selon la direction de course, qui précise que le mauvais temps interdit de toute façon son bon déroulement. En outre, tous les bateaux n'ont pu accéder au port et sont partis se réfugier dans les ports voisins, Le Crouesty et Port Haliguen (Morbihan), selon la direction de course.
Les pêcheurs venus de Lorient et de Quiberon (Morbihan) bloquer le port à partir de mercredi soir ne se satisfont pas de l'aide d'urgence de 12 millions d'euros promise le 29 février dernier par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Michel Barnier pour les bateaux les plus en difficulté.
Dans un communiqué transmis jeudi soir, le ministre a rappelé que ces aides devraient être versées à partir de vendredi pour les premiers dossiers traités par l'administration des affaires maritimes, soit 346 demandes d'indemnisation pour 2,6 millions d'euros, selon le ministère.
"Sur mon chalutier de 16 mètres 'Léa-Marie', le premier versement de cette aide elle sera versée en deux fois et équivaut à 7.500 euros alors que pour une marée de dix jours, je dépense 8.000 euros de gazole", commente Christophe Guillevin, basé à Lorient, en grève depuis quinze jours.
L'aide modulée selon la longueur du bateau doit permettre d'attendre l'application totale du plan pour une pêche durable et responsable de Michel Barnier, doté de 310 millions d'euros sur trois ans.
Si depuis le 1er février, "la majeure partie des quinze mesures du plan ont été enclenchées", souligne le ministère, les pêcheurs ne voient pas se mettre en place le dispositif des contrats bleus -de l'argent contre des éco-services (ramassage des déchets par exemple)-, qui leur permettra de restituer le prix du gasoil dans le prix du poisson à l'étal.
Pour autant, précise Christophe Guillevin, "ça nous embêterait de gâcher la fête" du "Spi Ouest-France". "Nous sommes ouverts à tout", précise-t-il. Les pêcheurs ont exprimé leurs revendications, jeudi soir, devant tous les skippers du "Spi". Des discussions sont prévues vendredi entre pêcheurs et direction de course et sous-préfecture de Lorient.
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