Une trêve influencée par le contexte politique américain
Le président sortant, Joe Biden, et le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, auraient intensifié leurs efforts pour finaliser cet accord avant le transfert de pouvoir à Donald Trump, prévu pour le 20 janvier. Trump avait averti qu’en l’absence d’une solution avant son investiture, il adopterait une approche plus agressive dans la région, renforçant ainsi la pression sur les négociateurs. Des émissaires proches de l’administration Trump, tels que Steve Witkoff, ont été impliqués dans les discussions pour encourager la flexibilité des parties.
Les termes préliminaires de l’accord
Les premières phases de cet accord prévoient un échange de prisonniers et une suspension temporaire des hostilités. Le Hamas s’engage à libérer 33 otages israéliens, incluant des femmes, des enfants et des personnes âgées, tandis qu’Israël relâchera environ 1 000 prisonniers palestiniens, selon des critères précis. Ces libérations se feront par étapes et sous supervision internationale, avec un retrait progressif des troupes israéliennes du nord de Gaza.
Un mécanisme de suivi impliquant des médiateurs du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis sera mis en place pour assurer la mise en œuvre des engagements. Une aide humanitaire, comprenant jusqu’à 600 camions par jour, sera autorisée à entrer dans l’enclave palestinienne pour répondre aux besoins urgents de la population.
La phase finale de l’accord porterait sur la reconstruction de Gaza, un territoire largement dévasté par les bombardements. Cela inclurait l’ouverture de corridors pour l’acheminement d’aides et la restitution des dépouilles des otages décédés. Toutefois, cette reconstruction dépendra des compromis obtenus concernant l’administration future du territoire. Israël exclut toute reprise du contrôle par le Hamas ou l’Autorité palestinienne, alimentant l’incertitude quant à l’avenir politique de Gaza.
Un mécanisme de suivi impliquant des médiateurs du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis sera mis en place pour assurer la mise en œuvre des engagements. Une aide humanitaire, comprenant jusqu’à 600 camions par jour, sera autorisée à entrer dans l’enclave palestinienne pour répondre aux besoins urgents de la population.
La phase finale de l’accord porterait sur la reconstruction de Gaza, un territoire largement dévasté par les bombardements. Cela inclurait l’ouverture de corridors pour l’acheminement d’aides et la restitution des dépouilles des otages décédés. Toutefois, cette reconstruction dépendra des compromis obtenus concernant l’administration future du territoire. Israël exclut toute reprise du contrôle par le Hamas ou l’Autorité palestinienne, alimentant l’incertitude quant à l’avenir politique de Gaza.