Afrique et Moyen-Orient
01/02/2011 14:59

Gaza: le Hamas empêche une manifestation pro-égyptienne et news Moyen Orient

Gaza: le Hamas empêche une manifestation pro-égyptienne - Une Irano-Néerlandaise pendue en Iran - Israël prône la retenue face à la situation en Egypte - Le roi Abdallah de Jordanie change de Premier ministre


Gaza: le Hamas empêche une manifestation pro-égyptienne
La police du Hamas a empêché un petit groupe de Palestiniens à Gaza de tenir une manifestation de soutien au mouvement de protestation égyptien, a-t-on appris mardi.  La police est intervenue lorsqu'un petit groupe de manifestants s'est rassemblé mardi dans le centre de Gaza, a déclaré Asma al-Ghoul, une militante, qui faisait partie du groupe. Les policiers ont procédé à des interpellations et ont malmené certains manifestants, a-t-elle précisé. L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch a appelé le Hamas à "cesser d'interférer arbitrairement dans les manifestations pacifiques sur l'Egypte ou tout autre sujet". (AP)

Une Irano-Néerlandaise pendue en Iran
Une femme possédant la double nationalité iranienne et néerlandaise, arrêtée après sa participation à des manifestations antigouvernementales en 2009, a été pendue en Iran pour trafic de drogue, a rapporté samedi l'agence semi-officielle Mehr. "Une trafiquante nommée Zahra Bahrami, fille d'Ali, a été pendue aujourd'hui pour recel et vente de stupéfiants", écrit Mehr, citant le tribunal. D'après la fille de cette femme de 45 ans, citée par l'organisation de défense des droits de l'homme International Campaign for Human Rights in Iran, les accusations de trafic de drogue ont été montées de toutes pièces après l'arrestation de Zahra Bahrami pour sa participation à des manifestations en décembre 2009. Mehr rapporte qu'elle a été jugée coupable d'importation de cocaïne des Pays-Bas en Iran et que 450 grammes de cette drogue ont été retrouvés sur elle. (Reuters)

Israël prône la retenue face à la situation en Egypte
Israël doit faire preuve de "responsabilité et de retenue" face à la situation en Egypte, avec l'espoir que la stabilité des liens avec Le Caire ne souffrira pas de la crise en cours, a déclaré dimanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Les autorités israéliennes ne s'étaient jusqu'à présent pas exprimées publiquement sur la contestation du régime d'Hosni Moubarak. L'Egypte, premier pays arabe à avoir signé un traité de paix avec Israël en 1979, joue un rôle important dans le processus de paix israélo-palestinien et constitue un contre-poids à l'Iran dans la région. Pour Israël comme pour les Etats-Unis, le pire scénario dans la crise égyptienne serait qu'elle débouche sur un gouvernement islamiste aligné sur l'Iran. "Nous suivons avec vigilance les événements en Egypte et dans notre région (...) en ce moment, nous devons faire preuve de responsabilité et de retenue", a déclaré Benjamin Netanyahu à ses ministres. Le chef du gouvernement israélien a dit s'être entretenu avec le président américain Barack Obama, avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et avec des responsables israéliens. Il a également invité ses ministres à s'abstenir de tout commentaire dorénavant. "Nos efforts sont destinés à préserver la stabilité et la sécurité de notre région", a ajouté Benjamin Netanyahu. (Reuters)

Le roi Abdallah de Jordanie change de Premier ministre
Il a nommé mardi Marouf Bakhit, son ancien conseiller militaire, au poste de Premier ministre en remplacement de Samir Rifaï, dont des manifestants réclamaient ces derniers jours la démission, a annoncé un responsable des autorités jordaniennes. A l'instar de la contestation qui a eu raison du régime de Zine ben Ali en Tunisie à la mi-janvier et fait vaciller Hosni Moubarak en Egypte, la Jordanie, aux prises avec l'une des pires récessions économiques de son histoire, traverse une période de tensions politiques. Face à la flambée des prix des denrées de base, Samir Rifaï avait annoncé il y a deux semaines des hausses de salaires dans la fonction publique et l'armée sans calmer la colère de la population. Samedi, quelque 200 Jordaniens se sont de nouveau rassemblés devant les bureaux du gouvernement pour exiger sa démission et réclamer des mesures contre la pauvreté et la corruption. "(Bakhit) est un ancien général qui a été brièvement ambassadeur en Israël et a déjà été Premier ministre. On peut le considérer comme un homme sûr", a commenté Rosemary Hollis, spécialiste du Moyen-Orient à la City University de Londres. "Je n'y verrais pas un signe de libéralisation. Lors de son précédent passage à la tête du gouvernement, il parlait beaucoup de réformes mais les actes concrets ont été peu nombreux", a-t-elle ajouté. A l'inverse, Adnan Abou Odeh, ancien grand chambellan, estime que le nouveau Premier ministre sera sans doute à même de "mieux lire la situation que naguère". (Reuters)

Source : Yahoo Actualités




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