Le négociateur israélien, Amos Gilad, est arrivé dans la matinée, allant retrouver le patron des services de renseignements égyptiens, Omar Souleimane, déjà négociateur de la précédente trêve de six mois.
N'ayant pas réussi à négocier le cessez-le-feu, l'Egypte a repris sa médiation entre Israël et le Hamas, les deux belligérants ne dialoguant pas, pour éviter une nouvelle guerre dans la bande de Gaza.
Si les violences ont cessé dimanche, après 22 jours d'une opération israélienne meurtrière, aucun armistice n'a été conclu, laissant non réglés des points-clés, comme la fin du blocus de l'enclave palestinienne. Aucun accord n'est également intervenu sur la durée de la trêve des violences, le Hamas ayant suggéré un an renouvelable, ce que refuse Israël qui réclame qu'elle soit illimitée dans le temps.
Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Hossam Zaki, a indiqué que la délégation du mouvement islamiste palestinien se rendrait dimanche au Caire. Le premier ministre égyptien, Ahmad Nazif, a affirmé mercredi que le but était de "consolider" la trêve tout en tentant de "réconcilier" le Hamas et le mouvement Fatah du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
M. Gilad, selon une source proche des négociations, centrera cet entretien de quelques heures sur les arrangements concrets contre la contrebande d'armes à la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza.
La chef de la diplomatie israélienne, Tzipi Livni, a prévenu jeudi qu'Israël se réservait le droit de frapper de nouveau ces tunnels creusés sous les 14 km de la "ligne de Philadelphie" qui marque cette frontière.
"S'il faut agir nous le ferons, nous exercerons notre droit à la légitime défense, nous ne confierons pas notre sort aux Egyptiens, ni aux Européens ou aux Américains", a-t-elle ajouté. Israël, qui dit avoir détruit 150 tunnels, a conclu avec les Etats-Unis un accord de lutte contre les filières d'acheminement, obtenant un engagement de quatre pays européens à faire de même
Un autre volet des discussions portera, selon Israël, sur la libération du soldat israélien Gilad Shalit, capturé en juin 2006 à la lisière de la bande de Gaza.Selon la radio militaire israélienne, plusieurs ministres et responsables acceptent désormais la libération de la plupart des détenus dont le Hamas exige l'élargissement en échange du soldat.
Les choses sont complexes s'agissant de la fin du blocus de facto décrété par Israël depuis le coup de force du Hamas dans la bande de Gaza, en juin 2007, avec la réouverture des six points de passage, dont un seul avec l'Egypte à Rafah. Aux termes d'un accord de 2005, le contrôle de Rafah revient à l'Autorité palestinienne, avec l'appui d'une centaine d'observateurs de l'Union européenne.
Quelque soient les formules envisagées, le retour de l'Autorité palestinienne, évincée de la bande de Gaza et ne contrôlant plus que la Cisjordanie, présuppose une "réconciliation" palestinienne. Un conseiller de M. Abbas, Nabil Chaath, a indiqué au Caire attendre que l'Egypte prenne l'initiative des pourparlers de réconciliation, si le Hamas en accepte les termes.
Les Egyptiens, a-t-il dit, "pensent qu'il leur faut une semaine de négociations avec le Hamas avant de nous inviter, puis nous réunir", a-t-il dit. L'Egypte avait échoué dans une telle tentative en novembre dernier.
Source: Yahoo News
N'ayant pas réussi à négocier le cessez-le-feu, l'Egypte a repris sa médiation entre Israël et le Hamas, les deux belligérants ne dialoguant pas, pour éviter une nouvelle guerre dans la bande de Gaza.
Si les violences ont cessé dimanche, après 22 jours d'une opération israélienne meurtrière, aucun armistice n'a été conclu, laissant non réglés des points-clés, comme la fin du blocus de l'enclave palestinienne. Aucun accord n'est également intervenu sur la durée de la trêve des violences, le Hamas ayant suggéré un an renouvelable, ce que refuse Israël qui réclame qu'elle soit illimitée dans le temps.
Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Hossam Zaki, a indiqué que la délégation du mouvement islamiste palestinien se rendrait dimanche au Caire. Le premier ministre égyptien, Ahmad Nazif, a affirmé mercredi que le but était de "consolider" la trêve tout en tentant de "réconcilier" le Hamas et le mouvement Fatah du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
M. Gilad, selon une source proche des négociations, centrera cet entretien de quelques heures sur les arrangements concrets contre la contrebande d'armes à la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza.
La chef de la diplomatie israélienne, Tzipi Livni, a prévenu jeudi qu'Israël se réservait le droit de frapper de nouveau ces tunnels creusés sous les 14 km de la "ligne de Philadelphie" qui marque cette frontière.
"S'il faut agir nous le ferons, nous exercerons notre droit à la légitime défense, nous ne confierons pas notre sort aux Egyptiens, ni aux Européens ou aux Américains", a-t-elle ajouté. Israël, qui dit avoir détruit 150 tunnels, a conclu avec les Etats-Unis un accord de lutte contre les filières d'acheminement, obtenant un engagement de quatre pays européens à faire de même
Un autre volet des discussions portera, selon Israël, sur la libération du soldat israélien Gilad Shalit, capturé en juin 2006 à la lisière de la bande de Gaza.Selon la radio militaire israélienne, plusieurs ministres et responsables acceptent désormais la libération de la plupart des détenus dont le Hamas exige l'élargissement en échange du soldat.
Les choses sont complexes s'agissant de la fin du blocus de facto décrété par Israël depuis le coup de force du Hamas dans la bande de Gaza, en juin 2007, avec la réouverture des six points de passage, dont un seul avec l'Egypte à Rafah. Aux termes d'un accord de 2005, le contrôle de Rafah revient à l'Autorité palestinienne, avec l'appui d'une centaine d'observateurs de l'Union européenne.
Quelque soient les formules envisagées, le retour de l'Autorité palestinienne, évincée de la bande de Gaza et ne contrôlant plus que la Cisjordanie, présuppose une "réconciliation" palestinienne. Un conseiller de M. Abbas, Nabil Chaath, a indiqué au Caire attendre que l'Egypte prenne l'initiative des pourparlers de réconciliation, si le Hamas en accepte les termes.
Les Egyptiens, a-t-il dit, "pensent qu'il leur faut une semaine de négociations avec le Hamas avant de nous inviter, puis nous réunir", a-t-il dit. L'Egypte avait échoué dans une telle tentative en novembre dernier.
Source: Yahoo News