La délégation de six personnes, qui comprenait notamment le chef du Parti du Travail de Corée Kim Ki Nam et le chef des services de renseignement Kim Yang Gon, était porteuse d'un message du dirigeant Kim Jong Il sur les relations bilatérales dans la péninsule. La discussion, "sérieuse et amicale", a duré une demi-heure, selon le porte-parole du président sud-coréen.
Il ne pouvait y avoir de meilleur hommage à Kim Dae-jung, prix Nobel de la Paix en 2000 pour avoir oeuvré au rapprochement avec la Corée du Nord. A la tête du pays du Matin calme de 1998 à 2003, il s'était rendu à Pyongyang pour un sommet historique avec Kim Jong Il -une première pour les chefs d'Etat des deux Corées.
Dimanche, des dizaines de milliers de personnes s'étaient massées sur les pelouses devant le Parlement à Séoul pour les funérailles d'Etat, organisées après six jours de deuil.
Kim Dae-jung a été l'architecte de la "politique du rayon de soleil" ("Sunshine policy"), qui a favorisé des projets de réconciliation sur la péninsule coréenne. Des familles séparées par la guerre de Corée ont pu se retrouver; une liaison de fret ferroviaire a relié les deux pays; des projets commerciaux ont pu être montés.
D'aucuns ont toutefois critiqué la manne financière qui a permis à la Corée du Nord de résister à la pression internationale et de garder son programme d'armement nucléaire. Les deux Corées n'ont pas signé de traité de paix à l'issue de la guerre de 1950-53.
M. Kim a été enterré au cimetière national de Séoul. "J'espère que vous partirez d'ici dans l'esprit de réconciliation et de pardon, c'est le dernier souhait de mon mari", a déclaré sa veuve, Lee Hee-ho, à l'assistance.
Les relations bilatérales se sont tendues depuis l'arrivée à la présidence de Lee Myung bak, en février 2008. Rompant avec la "Sunshine policy", ce conservateur conditionne l'aide à des preuves de la volonté de Pyongyang de renoncer au nucléaire militaire.
Après avoir fait monter la pression pendant plusieurs mois, notamment avec un deuxième essai nucléaire en mai et plusieurs tirs expérimentaux de missiles balistiques, la Corée du Nord a multiplié les signes d'ouverture récemment.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Il ne pouvait y avoir de meilleur hommage à Kim Dae-jung, prix Nobel de la Paix en 2000 pour avoir oeuvré au rapprochement avec la Corée du Nord. A la tête du pays du Matin calme de 1998 à 2003, il s'était rendu à Pyongyang pour un sommet historique avec Kim Jong Il -une première pour les chefs d'Etat des deux Corées.
Dimanche, des dizaines de milliers de personnes s'étaient massées sur les pelouses devant le Parlement à Séoul pour les funérailles d'Etat, organisées après six jours de deuil.
Kim Dae-jung a été l'architecte de la "politique du rayon de soleil" ("Sunshine policy"), qui a favorisé des projets de réconciliation sur la péninsule coréenne. Des familles séparées par la guerre de Corée ont pu se retrouver; une liaison de fret ferroviaire a relié les deux pays; des projets commerciaux ont pu être montés.
D'aucuns ont toutefois critiqué la manne financière qui a permis à la Corée du Nord de résister à la pression internationale et de garder son programme d'armement nucléaire. Les deux Corées n'ont pas signé de traité de paix à l'issue de la guerre de 1950-53.
M. Kim a été enterré au cimetière national de Séoul. "J'espère que vous partirez d'ici dans l'esprit de réconciliation et de pardon, c'est le dernier souhait de mon mari", a déclaré sa veuve, Lee Hee-ho, à l'assistance.
Les relations bilatérales se sont tendues depuis l'arrivée à la présidence de Lee Myung bak, en février 2008. Rompant avec la "Sunshine policy", ce conservateur conditionne l'aide à des preuves de la volonté de Pyongyang de renoncer au nucléaire militaire.
Après avoir fait monter la pression pendant plusieurs mois, notamment avec un deuxième essai nucléaire en mai et plusieurs tirs expérimentaux de missiles balistiques, la Corée du Nord a multiplié les signes d'ouverture récemment.
Source: Associated Presse via Yahoo News