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28/09/2015 00:47

Frappes aériennes en Syrie: une réconciliation en vue avec la Russie

La France a mené dimanche ses premières frappes contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie alors que se tient le 70ème assemblée des Nations Unies. Depuis ces dernières semaines, la chute de Bachar El Assad ne constitue plus la condition sine qua none à l'attaque de Daesh. Ce faisant, Vladimir Poutine propose de mettre sur pied une nouvelle coalition à laquelle participeraient La Russie, l'Iran, l'irak et la Syrie. Revue de presse:


La France a mené ses premières frappes contre l'EI en Syrie
La France a mené dimanche un premier raid aérien contre des "sanctuaires" de l'Etat islamique en Syrie, détruisant un camp d'entraînement dans l'est du pays, et a annoncé qu'elle poursuivrait son action autant que nécessaire. La France est désormais engagée sur deux fronts contre l'EI : l'Irak, où elle a mené quelque 200 frappes depuis septembre 2014 dans le cadre de l'opération Chammal, et la Syrie, où elle précise agir en autonomie. Paris explique intervenir "en légitime défense", en vertu de l'article 51 de la Charte des Nations unies … (Reuters)

Frappes françaises en Syrie: le récit de l'opération
« L'attaque a été sans conséquence pour la population civile », assure François Hollande. Deir Ezzor, première cible de l'armée de l'air française en Syrie, a été prise il y a un an par l'organisation Etat islamique. Seule une poignée de militaires syriens vivent retranchés autour de l'aéroport. Un millier, disent les experts. « L'armée syrienne les ravitaille, mais ne mène plus de raids à partir de ce terrain d'aviation », confirme une source militaire française de haut niveau. Deir Ezzor est un carrefour situé à 150 kilomètres de l'Irak, la province d'al-Anbar, où l'armée française combat également les jihadistes depuis l'an dernier. (rfi.fr)

Les grandes puissances s'activent à l'ONU pour élaborer un "plan d'action" en Syrie
'assemblée générale des Nations unies, qui s'est ouverte samedi à New York, est l'occasion pour les poids lourds de la diplomatie d'échanger sur le dossier syrien. Occidentaux, Russes et Iraniens s'activent pour convenir d'un "plan d'action" qui permettrait au pays de sortir d'un conflit qui dure depuis 2011.
Le secrétaire d'État américain John Kerry a notamment rencontré son homologue russe Sergueï Lavrov. "Il y a eu un vaste échange de vues sur les implications militaires et politiques de l'engagement russe en Syrie, qui s'est accru", a déclaré un haut responsable américain qui a requis l'anonymat. Ils ont également évoqué l'éventualité "de reprendre les discussions en vue d'avancer sur la possibilité d'une transition politique" à Damas. (france24.com)


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