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17/10/2014 21:11

François Hollande dans 10 ans, dans 20 ans

La mise en œuvre complète des réformes structurelles engagées ou annoncées en France aurait un impact d’un tiers additionnel sur la croissance économique annuelle potentielle, soit une augmentation de 0,4 point par an sur 10 ans, selon l’OCDE.
Il en faudra sans doute plus pour stopper le Hollande bashing. Mais le satisfecit délivré par l'OCDE à la France pour le train de réformes engagées obligera certains détracteurs à modérer leur jugement. Et l'on commence à réfléchir à ce qui se dira de la présidence Hollande dans 10 ans, dans 20 ans. Revue de presse:



Angel Gurría, Secretaire général de l'OCDE
L'OCDE, c'est quoi? L’OCDE est née en 1960 lorsque 18 pays européens, les États-Unis et le Canada ont uni leurs forces pour fonder une organisation vouée au développement mondial. Aujourd’hui, l’OCDE compte 34 pays membres à travers le monde, de l’Amérique du Nord et du Sud à l’Europe, en passant par la région Asie-Pacifique. En font partie beaucoup des pays les plus avancés, mais aussi des pays émergents comme le Mexique, le Chili et la Turquie. Nous travaillons également étroitement avec des géants émergents tels que la Chine, l’Inde et le Brésil, ainsi que des économies en développement d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et des Caraïbes. Ensemble, nous œuvrons toujours au même but : bâtir un monde plus fort, plus sain et plus juste. … Dans un protocole additionnel à la Convention relative à l'OCDE du 14 décembre 1960, les pays signataires ont convenu que la Commission européenne participerait aux travaux de l’OCDE. Les représentants de la Commission européenne travaillent avec les Membres à l’élaboration de textes, participent aux discussions du Programme de Travail et des stratégies de l’OCDE, et sont impliqués dans les travaux de toute l’Organisation et de ses différents organes. Bien que la participation de la Commission européenne aille bien au-delà de celle d’un observateur, elle ne peut voter quand des décisions et recommandations sont présentées à l’approbation du Conseil. (OCDE)

Quand l'OCDE applaudit les réformes de Hollande: François Hollande a défendu ce vendredi sa politique au siège de l'OCDE. En attendant l'avis de Bruxelles, l'organisation salue ses réformes et estime qu'elles pourraient produire 3,7% de croissance sur dix ans. Ceux qui s'attendaient à une nouvelle séance collective de french bashing, en sont pour leurs frais. Il y avait foule ce vendredi au Château de la Muette qui abrite le siège de l'OCDE dans le 16e arrondissement de Paris, au moment d'accueillir François Hollande et ses ministres en charge de l'Economie, des Finances et du Travail. Christine Lagarde, Directeur général du FMI, Jim Yong Kim, Président de la Banque mondiale, Roberto Azevêdo, Directeur général de l'OMC et Guy Ryder, Directeur général de l'Organisation internationale du travail étaient de la partie, tous invités par Angel Gurría, le Secrétaire général de l'OCDE. Au menu, outre le gratin précité, les perspectives économiques mondiales et notamment européennes, mais surtout les réformes françaises. Une sorte de test au moment même où la Commission européenne se penche depuis mercredi sur le projet de budget 2015 de la France, dans un contexte économique particulièrement délicat en zone euro. Et contre toute attente, le patron de l'OCDE a profité de l'occasion pour délivrer un satisfecit au gouvernement (quelques heures avant le début de la réunion prévue de longue date), validant les réformes engagées en France. (Lexpress.fr)

L'OCDE décerne un satisfecit aux réformes de François Hollande: Les réformes engagées ou annoncées par le gouvernement français pourraient apporter de 0,3 à 0,4 point de croissance supplémentaire à la France chaque année, un bonus bienvenu au moment où son économie stagne, estime l'OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques). … Pour que ces gains soient acquis, l'OCDE juge cependant nécessaire que soient "pleinement mises en œuvre les mesures du Pacte de responsabilité et de solidarité", avec ses baisses de charges et de fiscalité pour les entreprises qui ne font pas l'unanimité dans les rangs de la majorité socialiste.
Elle prend en compte également les réformes à peine engagées (simplification administrative, fiscalité et organisation territoriale) ainsi que les mesures envisagées dans le projet de loi pour l'activité à peine esquissé cette semaine par le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, comme la réforme des professions réglementées. Elle cite encore des "réductions de barrières réglementaires à la concurrence dans les industries de réseaux (gaz et électricité)" … (Reuters)

Sylvie Delhaye S. D.



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