"Il y a des moments et des situations où il faut dire haut et fort que ça ne va pas. J'ai des différences avec le texte déposé par le PS. Mais l'essentiel est qu'un acte solennel montre au pays qu'un signal d'alarme s'allume", explique notamment le président du MoDem dans un entretien.
Le "troisième homme" de l'élection présidentielle de 2007 accuse le président de la République de "transgresser tous les jours les principes de la séparation des pouvoirs" et s'inquiète de la "multiplication des atteintes aux libertés".
"Je ne veux pas me retrouver dans un pays soumis à l'arbitraire d'un seul. On est à un tournant. Au début du quinquennat, certains pouvaient soutenir que ces entorses étaient seulement une question de style. Aujourd'hui, c'est une question de textes: on fait entrer dans la loi et dans les institutions des manquements qu'aucun républicain et aucun démocrate ne doit pouvoir accepter", déclare encore François Bayrou.
Interrogé sur le contre-plan de relance du PS, le président du MoDem estime qu'il est "assez proche" de ses propres propositions, même si "d'autres idées doivent être défendues".
Avant l'élection présidentielle de 2007, François Bayrou avait voté en 2006 la motion de censure déposée par le PS contre le gouvernement Villepin. Il ne s'était en revanche pas associé à la première tentative de la gauche contre le gouvernement Fillon en avril 2008. Son soutien ne suffira pas à faire basculer la majorité en faveur du PS: le MoDem n'a que trois députés.
Martine Aubry s'est réjouie de ce soutien du leader centriste. "Nous ne pouvons que nous réjouir quand des hommes et des femmes qui recherchent le bien de notre pays viennent sur les propositions des socialistes pour les soutenir. Cela veut peut-être dire qu'elles sont moins ringardes qu'on ne nous le dit et qu'elles méritent un peu d'attention et beaucoup de débat pour nous sortir de la crise", a ironisé la Première secrétaire du PS.
Alors que la question d'une éventuelle alliance avec le MoDem a divisé le PS lors de son dernier congrès, Martine Aubry a exclu d'aller plus loin dans le rapprochement avec M. Bayrou. "Sur notre projet, nous sommes ouverts, mais nous ne sommes pas prêts à aller n'importe où", a-t-elle dit.
Dans la majorité, Jean-François Copé a dénoncé "une nouvelle opération partisane avec l'opposition" destinée à "faire oublier ses idées de droite". "Cela a le mérite de la cohérence", a ironisé le "patron" des députés UMP. "François Bayrou fait un très très gros travail sur lui-même et auprès des Français pour tâcher par toute force de démontrer qu'il n'est pas un homme de droite ni un homme d'appareil. Tous ceux qui connaissent son histoire savent qu'il défend pour l'essentiel des idées de droite et que c'est un mordu des appareils politiques".
Source: Yahoo News
Le "troisième homme" de l'élection présidentielle de 2007 accuse le président de la République de "transgresser tous les jours les principes de la séparation des pouvoirs" et s'inquiète de la "multiplication des atteintes aux libertés".
"Je ne veux pas me retrouver dans un pays soumis à l'arbitraire d'un seul. On est à un tournant. Au début du quinquennat, certains pouvaient soutenir que ces entorses étaient seulement une question de style. Aujourd'hui, c'est une question de textes: on fait entrer dans la loi et dans les institutions des manquements qu'aucun républicain et aucun démocrate ne doit pouvoir accepter", déclare encore François Bayrou.
Interrogé sur le contre-plan de relance du PS, le président du MoDem estime qu'il est "assez proche" de ses propres propositions, même si "d'autres idées doivent être défendues".
Avant l'élection présidentielle de 2007, François Bayrou avait voté en 2006 la motion de censure déposée par le PS contre le gouvernement Villepin. Il ne s'était en revanche pas associé à la première tentative de la gauche contre le gouvernement Fillon en avril 2008. Son soutien ne suffira pas à faire basculer la majorité en faveur du PS: le MoDem n'a que trois députés.
Martine Aubry s'est réjouie de ce soutien du leader centriste. "Nous ne pouvons que nous réjouir quand des hommes et des femmes qui recherchent le bien de notre pays viennent sur les propositions des socialistes pour les soutenir. Cela veut peut-être dire qu'elles sont moins ringardes qu'on ne nous le dit et qu'elles méritent un peu d'attention et beaucoup de débat pour nous sortir de la crise", a ironisé la Première secrétaire du PS.
Alors que la question d'une éventuelle alliance avec le MoDem a divisé le PS lors de son dernier congrès, Martine Aubry a exclu d'aller plus loin dans le rapprochement avec M. Bayrou. "Sur notre projet, nous sommes ouverts, mais nous ne sommes pas prêts à aller n'importe où", a-t-elle dit.
Dans la majorité, Jean-François Copé a dénoncé "une nouvelle opération partisane avec l'opposition" destinée à "faire oublier ses idées de droite". "Cela a le mérite de la cohérence", a ironisé le "patron" des députés UMP. "François Bayrou fait un très très gros travail sur lui-même et auprès des Français pour tâcher par toute force de démontrer qu'il n'est pas un homme de droite ni un homme d'appareil. Tous ceux qui connaissent son histoire savent qu'il défend pour l'essentiel des idées de droite et que c'est un mordu des appareils politiques".
Source: Yahoo News