France
28/01/2011 16:22

France: un rapport pour mieux intégrer les enfants de l'immigration autres actus

Un rapport pour mieux intégrer les enfants de l'immigration - Radio France condamnée pour le licenciement de Stéphane Guillon - La cité de l'immigration fermée pour cause d'occupation - Deux incendies à connotation raciste près de Strasbourg - Mariage homosexuel: le Conseil constitutionnel dit non



Un rapport pour mieux intégrer les enfants de l'immigration
Strict respect de la laïcité dans l'espace scolaire, école obligatoire dès trois ans, accueil des parents : un rapport remis vendredi au Premier ministre lance 50 idées pour mieux intégrer les enfants issus de l'immigration dans l'école de la République. François Fillon a demandé aux ministres concernés de lui faire des propositions au vu de ce document dont le SnuiPP-FSU, premier syndicat du primaire, déplore le "manque d'imagination". Rédigé par le Haut conseil à l'intégration (HCI) présidé par Patrick Gaubert, le rapport est parti d'un constat, "les difficultés de l'école à compenser les inégalités sociales et culturelles de départ dont souffrent notamment les enfants issus de l'immigration", peut-on lire dans un communiqué. Après avoir consulté des centaines de personnes, essentiellement dans le monde éducatif, les auteurs du rapport proposent de rendre l'école obligatoire dès trois ans "pour permettre l'apprentissage de la langue française et la socialisation des enfants". Il demande "d'intensifier la communication" entre les enseignants et les parents", qui devront être reçus régulièrement, notamment à la rentrée. Le Haut conseil conseille de créer des classes d'accueil pour les enfants arrivant de l'étranger dans les centres-villes plutôt qu'en zone d'éducation prioritaire (ZEP). (Reuters)

Radio France condamnée pour le licenciement de Stéphane Guillon
Le conseil des prud'hommes a condamné vendredi Radio France à verser de fortes indemnités à Stéphane Guillon pour l'avoir licencié "sans causes réelles et sérieuses", a-t-on appris auprès de l'avocat de l'humoriste. Stéphane Guillon avait appris son licenciement en juin dernier dans une interview du PDG de Radio France, Jean-Luc Hees, qui n'appréciait guère le ton de ses chroniques. Les prud'hommes ont "requalifié les contrats à durée déterminée (CDD) de Stéphane Guillon depuis avril 2003 en contrat à durée indéterminée (CDI)", a dit son avocat, Olivier Schnerb, à Reuters. Les prud'hommes lui attribuent à ce titre 150.000 euros d'indemnités pour licenciement injustifié, a-t-il ajouté, confirmant une information du monde.fr. L'humoriste obtient également 41.981,70 euros d'indemnités de licenciement et 11.581,16 euros pour le préavis de licenciement, notamment. L'opposition de gauche s'était élevée contre le licenciement de l'humoriste, qui maniait une langue acerbe à l'égard des invités de la matinale de France inter. (Reuters)

La cité de l'immigration fermée pour cause d'occupation
La Cité nationale de l'histoire de l'immigration a fermé à nouveau ses portes vendredi à Paris pour tenter de mettre fin à l'occupation des locaux par des salariés sans papiers.  Le hall du bâtiment situé dans le XIIe arrondissement est occupé depuis le 7 octobre 2010 par environ 500 travailleurs d'origine subsaharienne soutenus par la CGT et des partis de gauche. Le musée avait fermé une première fois en décembre avant de rouvrir quelques jours plus tard sur la base d'un protocole d'accord entre la direction et les sans-papiers, s'engageant notamment à libérer les locaux chaque soir. Dans un communiqué, la direction explique avoir dénoncé cet accord avec les occupants présents dans les lieux depuis quatre mois "pour garantir la sécurité des personnes et des biens." Le musée a fermé ses portes pour une durée indéterminée. "La situation s'est progressivement enlisée et dégradée", explique-t-elle en évoquant des problèmes d'insalubrité et un trop grand nombre de personnes circulant dans les espaces ouverts au public. Les travailleurs sans papiers, qui ont occupé plusieurs bâtiments parisiens depuis 2007, réclament la régularisation de leur situation en France. La préfecture de police souligne qu'à la suite des négociations avec les organisations syndicales, 1.533 demandes de titres de séjour ont été reçues à Paris depuis le mois d'août 2010 et que 858 ont été examinés. (Reuters)

Deux incendies à connotation raciste près de Strasbourg
Deux maisons abritant des familles d'origine turque ont été la cible de tentatives d'incendie à Hoenheim, dans la banlieue de Strasbourg, dans la nuit de jeudi à vendredi, apprend-on auprès du parquet. Il n'y a pas eu de victime. Des croix gammées ont été tracées sur des murs et sur une camionnette garée dans une cour, dit-on de même source, confirmant une information des Dernières nouvelles d'Alsace sur son site internet. Le rez-de-chaussée de l'une des deux maisons, situées face à face dans la même rue, a été sérieusement endommagé, selon le quotidien. Le maire de Strasbourg, Roland Ries, et le président de la Communauté urbaine de Strasbourg, Jacques Bigot, ont condamné dans un communiqué "cet acte criminel qui vient allonger une série déjà bien trop longue d'actes à caractère xénophobe ou antisémite". (Reuters)

Mariage homosexuel: le Conseil constitutionnel dit non
Le Conseil constitutionnel a dit non au mariage homosexuel vendredi, renvoyant le débat au Parlement. Les Sages ont jugé conformes à la Constitution les deux articles du Code civil mentionnant que les époux sont un homme et une femme. Les Sages avaient été saisis par la Cour de cassation d'une Question prioritaire de constitutionnalité (QPC) au sujet de deux femmes souhaitant se marier. Ils devaient dire si les articles 75 et 144 du Code civil étaient compatibles avec la liberté du mariage, le droit de mener une vie familiale normale et le principe d'égalité devant la loi. "Le Conseil constitutionnel a jugé les dispositions contestées du code civil conformes à la Constitution", selon un communiqué de l'institution. "Le droit de mener une vie familiale normale n'implique pas que les couples de même sexe puissent se marier", écrivent les Sages. "Ces couples sont libres de vivre en concubinage ou de conclure un Pacte civil de solidarité (PACS)." Le législateur a estimé "que la différence de situation entre les couples de même sexe et les couples composés d'un homme et d'une femme pouvait justifier une différence de traitement quant aux règles du droit de la famille", rappelle le Conseil constitutionnel, considérant qu'il ne lui appartient pas de "substituer son appréciation à celle du législateur". (AP)

Source : Yahoo Actualités

Ryma Mendy



Lu 1523 fois




Flashback :