Un nouveau dépôt de carburant débloqué 14 toujours bloqués
Un nouveau dépôt de carburant a été débloqué dans la matinée en France et 14 restent encore bloqués, a déclaré jeudi Brice Hortefeux. Sept dépôts avaient été débloqués la nuit précédente, a ajouté le ministre de l'Intérieur. "Il y en a un supplémentaire qui a été débloqué cette nuit, à 5h00 du matin, c'est celui de Rouen, qui approvisionne cette région et d'ailleurs aussi une partie de l'Ile-de-France", a-t-il dit sur Europe 1. "Il y 219 dépôts dans notre pays, 96 sont considérés comme prioritaires et il y en a encore 14 qui sont en situation de grève", a-t-il ajouté. (Reuters)
L'aéroport Marseille Provence bloqué pendant trois heures
L'aéroport de Marseille-Provence, situé sur la commune de Marignane (Bouches-du-Rhône), a été bloqué jeudi matin pendant plus de trois heures par des barrages de manifestants hostiles à la réforme des retraites, a-t-on appris de source syndicale. Plusieurs centaines de grévistes ont empêché vers 5h tous les véhicules de passer. Des banderoles de la CGT et de la FSU ont été déployées sur le rond-point qui permet normalement d'accéder à l'aérogare. A l'arrivée des forces de l'ordre vers 8h30, les grévistes sont partis spontanément. Des personnels de l'aéroport, d'Air France, de la grande distribution, des raffineries, mais aussi des chômeurs, des agents du port, de la pétrochimie, des enseignants et des postiers figuraient parmi les manifestants. Un important embouteillage s'était formé. Certains voyageurs ont vainement tenté de forcer le barrage, avant de se résoudre à abandonner leurs véhicules pour se rendre à pied jusqu'à l'aéroport. (Reuters)
La CGT appelle à de nouvelles journées d'action
La CGT est favorable à de nouvelles journées d'action contre la réforme des retraites, dont une dès la semaine prochaine, a déclaré jeudi son secrétaire général, Bernard Thibault. La centrale syndicale va faire des propositions en ce sens lors d'une réunion de l'intersyndicale prévue dans la journée, a-t-il ajouté. "Il n'y a pas de sortie possible puisque le gouvernement reste dans son intransigeance", a déclaré Bernard Thibault sur RMC. "Il n'y a aucune raison d'arrêter ces protestations", a-t-il ajouté. "Nous allons suggérer des temps forts qui permettent à la fois d'arrêter le travail et de descendre dans la rue."Nous allons en discuter avec les autres organisations syndicales. Nous préconisons un nouveau temps fort dès la semaine prochaine. (Reuters)
Incarcération de l'auteur présumé d'un coup de couteau mortel
L'auteur présumé d'un coup de couteau mortel porté lundi soir dans un restaurant asiatique de Saint-Etienne (Loire) a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué mercredi soir, a-t-on appris de source judiciaire. Un deuxième employé de l'établissement où s'est produit le drame, lui aussi en garde à vue depuis lundi soir, a pour sa part été disculpé et remis en liberté. Un Laotien de 45 ans est décédé dans la nuit de lundi à mardi au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Saint-Etienne après avoir eu une artère sectionnée d'un coup de couteau. (AP)
Fermeture administrative de l'Université Jean Monnet
La présidence de l'Université Jean Monnet à Saint-Etienne a annoncé mercredi soir la fermeture de l'université stéphanoise jusqu'au 2 novembre à la suite d'un début de blocage mené par des étudiants opposés à la réforme des retraites. Au terme d'une assemblée générale à laquelle ont pris part moins de 700 des 14.000 étudiants de l'Université Jean Monnet (UJM), une majorité d'entre eux ont voté et mis en oeuvre son blocage mercredi après-midi. Face à cette situation, le président de l'UJM, Khaled Bouabdallah, a décidé sa fermeture administrative immédiate jusqu'au 2 novembre. Des Jeunes Populaires de la Loire et l'UMP Campus ont pour leur part dénoncé les conditions du déroulement de l'assemblée générale, évoquant "l'illégitimité du scrutin" à main levée auquel des lycéens auraient participé. (AP)
Lyon la bourgeoise connaît des scènes de guérilla urbaine
Les heurts qui ont éclaté cette semaine à Lyon entre des groupes de jeunes et les forces de l'ordre, les plus importants de France, peuvent surprendre dans une ville à la réputation bourgeoise. Mais ses banlieues ont souvent été en pointe dans les émeutes urbaines de ces vingt dernières années. Avec 200 interpellations sur un total de 1.423 depuis le début des violences, Lyon est la ville de France qui a connu les plus forts débordements en marge des manifestations de lycéens contre le projet gouvernemental de réforme des retraites. "Des violences ont été recensées à Nanterre et en banlieue parisienne, mais Lyon offre une situation particulière", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, qui s'est rendu mercredi dans la ville pour tenter de calmer le jeu. (Reuters)
Des actions perturbent certains points du réseau SNCF
Des actions de manifestants dans le cadre du conflit sur la réforme des retraites ont perturbé jeudi matin plusieurs points du réseau ferroviaire, notamment en Ile-de-France, selon la direction de la SNCF qui dénonce des "actes de malveillance" et des "entraves à la circulation" qui "pénalisent les voyageurs". A la veille du début des congés de la Toussaint, la SNCF a toutefois annoncé préparer un "service TGV quasi-normal pour les départs en vacances" de vendredi. Jeudi, "près de 85% des agents SNCF" travaillaient jeudi et plus d'un millier de trains supplémentaires roulaient par rapport à mardi, selon un communiqué de la direction. En revanche, dans la matinée, le trafic ferroviaire a été "gravement perturbé" en Ile-de-France "sur plusieurs points du réseau RFF (Achères, Dourdan, Etampes, Montceau, Paris Austerlitz), et sur des installations SNCF à Mitry et à la gare Montparnasse", selon la direction. (AP)
Prison avec sursis requise contre Liès Hebbadj
Deux mois de prison avec sursis ont été requis mercredi à l'encontre de Liès Hebbadj, jugé en son absence pour "abus de confiance" par le tribunal correctionnel de Nantes. Le jugement été mis en délibéré au 17 novembre. Le commerçant de Rezé (Loire-Atlantique), dont le nom a été associé ces derniers mois en France à des soupçons de polygamie, était jugé pour avoir réglé des frais d'avocats - remboursés depuis - avec le chéquier de la petite association qu'il présidait pour faire construire une mosquée dans sa commune. Liès Hebbadj, qui vit avec son épouse légitime et ses trois "maîtresses", est mis en examen dans deux autres enquêtes sur une fraude aux prestations sociales et le viol d'une ex-compagne. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités.
Un nouveau dépôt de carburant a été débloqué dans la matinée en France et 14 restent encore bloqués, a déclaré jeudi Brice Hortefeux. Sept dépôts avaient été débloqués la nuit précédente, a ajouté le ministre de l'Intérieur. "Il y en a un supplémentaire qui a été débloqué cette nuit, à 5h00 du matin, c'est celui de Rouen, qui approvisionne cette région et d'ailleurs aussi une partie de l'Ile-de-France", a-t-il dit sur Europe 1. "Il y 219 dépôts dans notre pays, 96 sont considérés comme prioritaires et il y en a encore 14 qui sont en situation de grève", a-t-il ajouté. (Reuters)
L'aéroport Marseille Provence bloqué pendant trois heures
L'aéroport de Marseille-Provence, situé sur la commune de Marignane (Bouches-du-Rhône), a été bloqué jeudi matin pendant plus de trois heures par des barrages de manifestants hostiles à la réforme des retraites, a-t-on appris de source syndicale. Plusieurs centaines de grévistes ont empêché vers 5h tous les véhicules de passer. Des banderoles de la CGT et de la FSU ont été déployées sur le rond-point qui permet normalement d'accéder à l'aérogare. A l'arrivée des forces de l'ordre vers 8h30, les grévistes sont partis spontanément. Des personnels de l'aéroport, d'Air France, de la grande distribution, des raffineries, mais aussi des chômeurs, des agents du port, de la pétrochimie, des enseignants et des postiers figuraient parmi les manifestants. Un important embouteillage s'était formé. Certains voyageurs ont vainement tenté de forcer le barrage, avant de se résoudre à abandonner leurs véhicules pour se rendre à pied jusqu'à l'aéroport. (Reuters)
La CGT appelle à de nouvelles journées d'action
La CGT est favorable à de nouvelles journées d'action contre la réforme des retraites, dont une dès la semaine prochaine, a déclaré jeudi son secrétaire général, Bernard Thibault. La centrale syndicale va faire des propositions en ce sens lors d'une réunion de l'intersyndicale prévue dans la journée, a-t-il ajouté. "Il n'y a pas de sortie possible puisque le gouvernement reste dans son intransigeance", a déclaré Bernard Thibault sur RMC. "Il n'y a aucune raison d'arrêter ces protestations", a-t-il ajouté. "Nous allons suggérer des temps forts qui permettent à la fois d'arrêter le travail et de descendre dans la rue."Nous allons en discuter avec les autres organisations syndicales. Nous préconisons un nouveau temps fort dès la semaine prochaine. (Reuters)
Incarcération de l'auteur présumé d'un coup de couteau mortel
L'auteur présumé d'un coup de couteau mortel porté lundi soir dans un restaurant asiatique de Saint-Etienne (Loire) a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué mercredi soir, a-t-on appris de source judiciaire. Un deuxième employé de l'établissement où s'est produit le drame, lui aussi en garde à vue depuis lundi soir, a pour sa part été disculpé et remis en liberté. Un Laotien de 45 ans est décédé dans la nuit de lundi à mardi au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Saint-Etienne après avoir eu une artère sectionnée d'un coup de couteau. (AP)
Fermeture administrative de l'Université Jean Monnet
La présidence de l'Université Jean Monnet à Saint-Etienne a annoncé mercredi soir la fermeture de l'université stéphanoise jusqu'au 2 novembre à la suite d'un début de blocage mené par des étudiants opposés à la réforme des retraites. Au terme d'une assemblée générale à laquelle ont pris part moins de 700 des 14.000 étudiants de l'Université Jean Monnet (UJM), une majorité d'entre eux ont voté et mis en oeuvre son blocage mercredi après-midi. Face à cette situation, le président de l'UJM, Khaled Bouabdallah, a décidé sa fermeture administrative immédiate jusqu'au 2 novembre. Des Jeunes Populaires de la Loire et l'UMP Campus ont pour leur part dénoncé les conditions du déroulement de l'assemblée générale, évoquant "l'illégitimité du scrutin" à main levée auquel des lycéens auraient participé. (AP)
Lyon la bourgeoise connaît des scènes de guérilla urbaine
Les heurts qui ont éclaté cette semaine à Lyon entre des groupes de jeunes et les forces de l'ordre, les plus importants de France, peuvent surprendre dans une ville à la réputation bourgeoise. Mais ses banlieues ont souvent été en pointe dans les émeutes urbaines de ces vingt dernières années. Avec 200 interpellations sur un total de 1.423 depuis le début des violences, Lyon est la ville de France qui a connu les plus forts débordements en marge des manifestations de lycéens contre le projet gouvernemental de réforme des retraites. "Des violences ont été recensées à Nanterre et en banlieue parisienne, mais Lyon offre une situation particulière", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, qui s'est rendu mercredi dans la ville pour tenter de calmer le jeu. (Reuters)
Des actions perturbent certains points du réseau SNCF
Des actions de manifestants dans le cadre du conflit sur la réforme des retraites ont perturbé jeudi matin plusieurs points du réseau ferroviaire, notamment en Ile-de-France, selon la direction de la SNCF qui dénonce des "actes de malveillance" et des "entraves à la circulation" qui "pénalisent les voyageurs". A la veille du début des congés de la Toussaint, la SNCF a toutefois annoncé préparer un "service TGV quasi-normal pour les départs en vacances" de vendredi. Jeudi, "près de 85% des agents SNCF" travaillaient jeudi et plus d'un millier de trains supplémentaires roulaient par rapport à mardi, selon un communiqué de la direction. En revanche, dans la matinée, le trafic ferroviaire a été "gravement perturbé" en Ile-de-France "sur plusieurs points du réseau RFF (Achères, Dourdan, Etampes, Montceau, Paris Austerlitz), et sur des installations SNCF à Mitry et à la gare Montparnasse", selon la direction. (AP)
Prison avec sursis requise contre Liès Hebbadj
Deux mois de prison avec sursis ont été requis mercredi à l'encontre de Liès Hebbadj, jugé en son absence pour "abus de confiance" par le tribunal correctionnel de Nantes. Le jugement été mis en délibéré au 17 novembre. Le commerçant de Rezé (Loire-Atlantique), dont le nom a été associé ces derniers mois en France à des soupçons de polygamie, était jugé pour avoir réglé des frais d'avocats - remboursés depuis - avec le chéquier de la petite association qu'il présidait pour faire construire une mosquée dans sa commune. Liès Hebbadj, qui vit avec son épouse légitime et ses trois "maîtresses", est mis en examen dans deux autres enquêtes sur une fraude aux prestations sociales et le viol d'une ex-compagne. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités.