France
17/09/2009 15:57

France: revue de presse du 17/09/09

Les bénévoles dénoncent la fermeture de la jungle de Calais - Manifestation à Paris de salariés de l'automobile en lutte - Corse, Antoine Nivaggioni remis en liberté - Le périmètre d'action du futur défenseur des droits a été revu à la baisse - Chirac et l'homme qui voulut le tuer - Fumer nuit-il à votre productivité au travail - Loi pénitentiaire, la rage d'un ex-détenu face à l'arbitraire des prisons.


Les bénévoles dénoncent la fermeture de la "jungle" de Calais
Reuters: l'incompréhension domine chez les associations humanitaires après l'annonce de la fermeture prochaine de la "jungle", une zone proche du port de Calais où vivent plusieurs centaines d'immigrés candidats à l'immigration au Royaume-Uni.

Manifestation à Paris de salariés de l'automobile "en lutte"
Reuters: plusieurs milliers de salariés de la filière automobile et d'entreprises en lutte voulant "secouer" les centrales syndicales ont manifesté jeudi à Paris pour dénoncer les plans sociaux. Les manifestants répondaient à l'appel de syndicats CGT du secteur ou de salariés sous le coup de suppressions d'emplois comme Renault, Continental, Goodyear, Michelin ou New Fabris et des fédérations CGT de la métallurgie et du caoutchouc.

Corse: Antoine Nivaggioni remis en liberté
Lemonde.fr: le fondateur et directeur de la Société méditerranéenne de sécurité (SMS), ancien dirigeant nationaliste du Mouvement pour l'autodétermination (MPA), Antoine Nivaggioni, a été remis en liberté dimanche 13 septembre. 'Cette décision ne s'accompagne d'aucune mesure de contrôle judiciaire', a relevé son avocat Me Antoine Sollacaro. Antoine Nivaggioni a été mis en examen et incarcéré le 14 janvier à l'issue d'une cavale de quatorze mois ; il est mis en cause dans un dossier d'attribution frauduleuse de marchés de sécurité des aéroports d'Ajaccio et de Toulon, instruite par le juge Charles Duchaine de la juridiction interrégionale de Marseille. Antoine Nivaggioni nie les faits qui lui valent d'être poursuivi.

Le périmètre d'action du futur défenseur des droits a été revu à la baisse
Lemonde.fr: le costume du défenseur des droits - qui semblait tailler sur mesure pour Jack Lang, vice-président du comité Balladur sur la réforme constitutionnelle, qui en a eu l'idée - a rétréci au fil de son élaboration gouvernementale et législative. Décidé par la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, il était destiné à regrouper l'ensemble des autorités administratives défendant les droits des citoyens, du médiateur de la République à la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), en passant par la Commission nationale informatique et libertés (CNIL), le contrôleur général des lieux privatifs de liberté, le défenseur des enfants et la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS).

Chirac et l'homme qui voulut le tuer
Lemonde.fr: Jacques Chirac n'a pas cillé lorsque la ministre de la justice l'a informé de la libération de l'homme qui avait voulu le tuer. Le 3 août, Maxime Brunerie a discrètement quitté la prison de Val-de-Reuil (Eure) pour rejoindre l'Essonne et le pavillon blanc de ses parents. L'ancien président et son épouse, Bernadette, venaient juste d'arriver dans la villa tropézienne de leur ami l'industriel François Pinault. A ses proches, Brunerie a fait savoir son souhait de 'tourner la page'. Du côté des Chirac, rien n'a filtré.

Fumer nuit-il à votre productivité au travail?
Lefigaro.fr: un paquet par jour c'est 80 minutes de pause, plus d'arrêts de travail constatés, des troubles de la concentration à répétition ou encore 15 minutes de retard par rapport aux autres salariés. Les conclusions de l'enquête montrent même que les accidents de voitures sur le chemin du travail sont plus nombreux du côté des fumeurs. En d'autres termes, nicotine et labeur ne font pas bon ménage.

Loi pénitentiaire: la «rage» d'un ex-détenu face à l'arbitraire des prisons
Mediapart: chaque jour, un ancien détenu assiste avec Mediapart à l'examen du projet de loi pénitentiaire par l'Assemblée nationale. Aujourd'hui, l'ancien libraire Michel Guérin a bien voulu participer à l'exercice. Depuis ses 72 jours passés en maison d'arrêt, il a «la rage» contre le système pénitentiaire et les «humiliations» que lui ont fait subir des surveillants. Mercredi 16 septembre, Michel Guérin a écouté les députés s'opposer autour des droits et devoirs des détenus. Son témoignage illustre que le moindre exercice d'un droit - l'accès à la bibliothèque, par exemple - est chichement compté en prison.

VG/source web


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