Une baisse en 2006, déjà, qui faisait passer le nombre d'adoptions au-dessous de la barre des 4.000, avait suscité l'émoi des familles, d'autant que le gouvernement, en créant l'année précédente l'Agence française de l'adoption (AFA), avait laissé entendre que leur nombre allait "doubler".
L'adoption d'enfants étrangers est de plus en plus difficile en raison d'une réglementation internationale plus stricte, de plus grandes réticences des pays d'origine et de la "concurrence" entre les pays adoptant, certains finançant des projets humanitaires liés à l'adoption, ce qu'interdit en France le statut de l'AFA.
En un quart de siècle, l'adoption internationale a pourtant quadruplé, passant de moins de 1.000 enfants étrangers adoptés en 1980 à plus de 4.136 en 2005, année record, la France devenant le deuxième pays pour l'adoption internationale après les Etats-Unis.
Mais le nombre de demandes ne cesse d'augmenter et près de 25.000 familles disposant d'un agrément seraient aujourd'hui en attente d'un enfant.
Les départements délivrent chaque année un nombre d'agréments très élevé, "8.800 en 2006", selon Laure de Choiseul, présidente de l'AFA, selon qui "il faudrait réexaminer leurs conditions de délivrance", par exemple en imposant une limite maximum à l'écart d'âge entre l'adoptant et l'enfant.
Lire la suite sur Edicom.ch, edition du 19/02/08
L'adoption d'enfants étrangers est de plus en plus difficile en raison d'une réglementation internationale plus stricte, de plus grandes réticences des pays d'origine et de la "concurrence" entre les pays adoptant, certains finançant des projets humanitaires liés à l'adoption, ce qu'interdit en France le statut de l'AFA.
En un quart de siècle, l'adoption internationale a pourtant quadruplé, passant de moins de 1.000 enfants étrangers adoptés en 1980 à plus de 4.136 en 2005, année record, la France devenant le deuxième pays pour l'adoption internationale après les Etats-Unis.
Mais le nombre de demandes ne cesse d'augmenter et près de 25.000 familles disposant d'un agrément seraient aujourd'hui en attente d'un enfant.
Les départements délivrent chaque année un nombre d'agréments très élevé, "8.800 en 2006", selon Laure de Choiseul, présidente de l'AFA, selon qui "il faudrait réexaminer leurs conditions de délivrance", par exemple en imposant une limite maximum à l'écart d'âge entre l'adoptant et l'enfant.
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