Des primes au mérite pour les chefs d'établissements
Les proviseurs de lycées et les principaux de collèges les plus performants auront bientôt droit à une prime pouvant aller jusqu'à 6.000 euros tous les trois ans, a confirmé mardi le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel. Cette décision, caractéristique d'un "système éducatif moderne" selon le ministre, est susceptible de déclencher un tollé chez les syndicats d'enseignants. "Nous avons conclu un accord. Le gouvernement a décidé de développer une rémunération variable liée aux performances de nos cadres, de notre encadrement, comme cela existe dans l'immense majorité des entreprises de notre pays", a déclaré Luc Chatel sur France Info. Aux yeux du ministre, "un système éducatif moderne est un système éducatif qui se fixe des objectifs et qui cherche à améliorer ses performances et qui donc est capable - pour une part faible, 6.000 euros tous les trois ans - de valoriser l'engagement personnel des acteurs de l'Education nationale". (Reuters)
Nicolas Sarkozy reconnaît la difficulté de sa présidence du G20
Le président français qui veut faire de sa présidence du G20 un temps fort de la fin de son quinquennat, a admis lundi que tous les sujets mis sur la table par Paris ne seraient pas réglés d'ici la fin de l'année. Lors d'une rare conférence de presse, devant le logo de la présidence du G20 - une tour Eiffel tricolore assortie du slogan "Nouveau monde, nouvelles idées" -, le président français a de nouveau exposé ses grandes priorités. "Notre objectif est d'ouvrir des chantiers de fond et qui ne peuvent plus attendre de façon à être en mesure de présenter des résultats concrets à une opinion publique de plus en plus impatiente", a-t-il déclaré. Outre la mise en oeuvre des décisions du G20 en matière de régulation financière, il a cité le lancement d'une réforme du système monétaire international (SMI), la lutte contre la volatilité des prix des matières premières, l'amélioration de la gouvernance mondiale et le financement du développement. Il n'a cependant pas caché la difficulté de la tâche, en présence de 300 journalistes dont la moitié de correspondants étrangers, des ambassadeurs en poste à Paris et d'une dizaine de ministres, en particulier en ce qui concerne la réforme du SMI. "Je suis certain que nous ne réglerons pas tous les problèmes en une présidence mais la France souhaite un débat car le débat ne peut plus attendre", a dit Nicolas Sarkozy, qui a consulté ces derniers mois ses principaux partenaires du G20. (Reuters)
Chatel: le statu quo pas possible sur les rythmes scolaires
Le statu quo n'est pas tenable en matière de rythmes scolaires, a déclaré mardi le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, qui devait prendre connaissance ce mardi d'un pré-rapport sur ce dossier. La semaine de quatre jours pourrait être remise en cause à l'issue du processus de concertation qui débouchera sur des décisions gouvernementales "à partir du mois de juin". "Le statu quo n'est pas possible. L'ensemble des acteurs nous disent : 'il faut changer les rythmes de notre école qui ne sont plus adaptés au monde d'aujourd'hui'", a déclaré Luc Chatel sur France Info. L'ensemble des acteurs sont d'accord pour dire 'il ne faut pas une énième rustine aux rythmes scolaires, il faut une vision globale', a-t-il ajouté. Répondant aux critiques sur la participation de professionnels du tourisme au processus de concertation, Luc Chatel a affirmé que les changements seraient opérés "en ayant comme seule finalité le seul bien-être de l'enfant". "Nous cumulons le plus grand nombre d'heures par an concentré sur le plus petit nombre de journées de travail. Il s'ensuit donc une surcharge d'activité qui entraîne la fatigue de l'enfant", a rappelé le ministre, prônant "une meilleure répartition de la charge de travail sur l'ensemble de l'année". (Reuters)
Consommation solide en décembre avant la fin de la prime auto
a consommation des ménages français en produits manufacturés a augmenté de 0,6% en décembre après une hausse de 2,7% en novembre (révisée), toujours soutenue par la prime à la casse automobile supprimée fin 2010, montrent les chiffres publiés mardi par l'Insee. Dix-sept économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une progression de 0,4% des achats de produits manufacturés, leurs estimations s'échelonnant de -1,7% à +1,4%. Sur l'ensemble du quatrième trimestre, la hausse est de +1,9%, après +1,2% au troisième. L'année 2010 se conclut sur une progression de +1,0% en moyenne annuelle, légèrement supérieure à celle de 2009 (+0,8%). Initialement annoncées en hausse de 2,8%, les dépenses des ménages en produits manufacturés en novembre ressortent, après révision, en hausse de 2,7%. "La consommation a bien résisté en 2010", déclare Nicolas Bouzou, du cabinet d'analyse Asterès. "Néanmoins, l'analyse par poste de consommation rappelle que la fin de la prime à la casse a joué un grand rôle dans ces évolutions." "Si l'on se projette sur 2011, on peut s'attendre à une consommation toujours positive, mais peut-être un peu moins nettement qu'en 2010", ajoute-t-il. Selon Alexander Law, de Xerfi, "les données de ce jour recèlent des motifs d'inquiétude. De fait, seule l'automobile tire l'ensemble". "Tous les autres postes sont mal orientés, signalant que l'embellie connue en fin d'année dernière pourrait finalement s'avérer de courte durée", ajoute-t-il. Les dépenses des ménages en produits manufacturés représentent un quart environ de la consommation totale des Français en biens et en services. (Reuters)
Un plafonnement des dépenses de chaque hôpital envisagé
La Direction générale de l'offre de soin (DGOS) envisage de fixer un quota d'activité pour chaque hôpital français, qui pourrait être sanctionné en cas de dépassement des dépenses, écrit mardi Le Figaro. Dans un rapport intitulé "objectifs quantifiés de l'offre de soins (Opos)", la DGOS s'inquiète de constater "depuis trois ans une évolution très dynamique des volumes hospitaliers" qui augmentent "au-delà de 3% annuels, contre 1,7% à 2,1%" prévus, écrit le quotidien. La DGOS propose un contrat entre l'Etat et les agences régionales de santé (ARS) sur "l'évolution d'activité envisagée". (Reuters)
Marche silencieuse pour Laëtitia près de Saint-Nazaire
Environ 200 personnes ont participé lundi à une marche silencieuse à Saint-Brévin-les-Pins en mémoire de Laëtitia, une jeune femme de 18 ans disparue depuis six jours à Pornic. Tony Meilhon, un repris de justice de 31 ans, a été mis en examen et écroué samedi pour "enlèvement suivi de la mort" de la jeune fille, dont le corps n'a pas été retrouvé. Il n'a pu être mis en examen pour viol, a précisé lundi le procureur de la République de Nantes, "les charges étant insuffisantes à ce stade de la procédure". Le parquet de Nantes a toutefois ouvert une information judiciaire qui couvre les accusations de viol, Laëtitia ayant envoyé des SMS à un ami pendant la nuit de sa disparition dans lesquels il y est fait allusion. "Il appartient au juge d'instruction de compléter ou non, en fonction des résultats de l'enquête et de l'évolution des charges, les termes de la mise en examen", déclare le procureur Xavier Ronsin dans un communiqué. Le suspect a admis en garde à vue avoir eu "un accident mortel de la circulation" avec le scooter de Laëtitia mais n'a pas voulu dire ce qu'il était advenu de sa victime. Fiché comme délinquant sexuel, l'homme était par ailleurs recherché depuis le 4 janvier par la police pour n'avoir pas signalé son déménagement, ajoute Xavier Ronsin. Il en avait l'obligation après avoir été condamné en 2001 à cinq ans de prison pour le viol d'un codétenu en 1997. Par ailleurs, un homme qui avait été placé samedi en garde à vue a été remis en liberté lundi sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui. (Reuters)
Un groupe d'experts valide la sécurité des vols d'Air France
Un groupe d'experts indépendants mandaté par Air France-KLM pour examiner la sécurité de ses vols après l'accident du Rio-Paris a conclu que la compagnie aérienne n'avait commis aucun écart par rapport à la réglementation en vigueur. La mission, mise en place six mois après l'accident du vol AF447 dont les causes restent toujours à déterminer, a présenté une liste de 35 recommandations, indique Air France lundi dans un communiqué, sans en dévoiler la teneur. "La mission (...) a souligné (...) qu'au cours de ses travaux, elle n'a relevé aucun écart de conformité par rapport à l'application des réglementations en vigueur", peut-on lire dans le communiqué. "La plupart des recommandations seront mises en oeuvre rapidement selon un calendrier qui va maintenant être défini et suivi dans les instances concernées de l'entreprise", ajoute la compagnie. L'Airbus A330 d'Air France s'est abîmé dans l'Atlantique, au large du Brésil, dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2009, faisant 228 disparus. Nous allons par exemple créer une nouvelle chaîne au sol d'assistance des vols avec un métier auquel nous voulons donner une dimension nouvelle: le métier de 'dispatcher', explique Pierre-Henri Gourgeon, le directeur exécutif d'Air France-KLM, dans une interview dans l'édition de mardi. C'est un expert technique qui interviendra en soutien opérationnel permanent de nos équipages dans toutes les phases du vol, poursuit-il. Ce métier sera déployé sur l'ensemble de nos vols long et moyen courriers. (Reuters)
Le pic des naissances déplacé de mai à septembre
Le pic des naissances s'est déplacé de mai à septembre en France depuis 1970, selon une étude de l'Institut national d'études démographiques (INED) rendue publique mardi. Une évolution qui "reste sans explication", souligne l'INED dans son bulletin mensuel, "Population et sociétés". Car ni les comportements en termes de vacances, ni les préférences pour des naissances au printemps n'ont évolué en quarante ans. Les vacances sont toujours prises en juillet ou août, et les Françaises désirent toujours accoucher de préférence en mai pour 27% d'entre elles, devant juin (20%), avril (19%) et mars (9%), souligne l'INED. Quant à septembre, le mois aujourd'hui le plus fécond, il n'est cité que par 2% des femmes. L'Institut émet toutefois une hypothèse: les couples arrêtent la contraception en juillet ou août, en oubliant que la grossesse après contraception ne s'obtient pas forcément dès le premier mois après l'arrêt de la pilule. La grossesse peut être différée de quelques mois. Résultat: on observe davantage de naissances à l'automne (et non au printemps) en raison de ce délai pour concevoir. C'est autour du 23 septembre que se centre l'excédent de naissances, relève l'INED. Un phénomène qui se retrouve également dans beaucoup d'autres pays. Compte-tenu de la durée moyenne d'une gestation, 265 jours, ce pic correspond à des conceptions du nouvel an. Pour les couples ne désirant pas d'enfant, une "moindre vigilance" à ce moment-là explique que le nombre d'IVG soit "trois supérieur à celui d'un jour normal". (AP)
Source : Yahoo Actuialités
Les proviseurs de lycées et les principaux de collèges les plus performants auront bientôt droit à une prime pouvant aller jusqu'à 6.000 euros tous les trois ans, a confirmé mardi le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel. Cette décision, caractéristique d'un "système éducatif moderne" selon le ministre, est susceptible de déclencher un tollé chez les syndicats d'enseignants. "Nous avons conclu un accord. Le gouvernement a décidé de développer une rémunération variable liée aux performances de nos cadres, de notre encadrement, comme cela existe dans l'immense majorité des entreprises de notre pays", a déclaré Luc Chatel sur France Info. Aux yeux du ministre, "un système éducatif moderne est un système éducatif qui se fixe des objectifs et qui cherche à améliorer ses performances et qui donc est capable - pour une part faible, 6.000 euros tous les trois ans - de valoriser l'engagement personnel des acteurs de l'Education nationale". (Reuters)
Nicolas Sarkozy reconnaît la difficulté de sa présidence du G20
Le président français qui veut faire de sa présidence du G20 un temps fort de la fin de son quinquennat, a admis lundi que tous les sujets mis sur la table par Paris ne seraient pas réglés d'ici la fin de l'année. Lors d'une rare conférence de presse, devant le logo de la présidence du G20 - une tour Eiffel tricolore assortie du slogan "Nouveau monde, nouvelles idées" -, le président français a de nouveau exposé ses grandes priorités. "Notre objectif est d'ouvrir des chantiers de fond et qui ne peuvent plus attendre de façon à être en mesure de présenter des résultats concrets à une opinion publique de plus en plus impatiente", a-t-il déclaré. Outre la mise en oeuvre des décisions du G20 en matière de régulation financière, il a cité le lancement d'une réforme du système monétaire international (SMI), la lutte contre la volatilité des prix des matières premières, l'amélioration de la gouvernance mondiale et le financement du développement. Il n'a cependant pas caché la difficulté de la tâche, en présence de 300 journalistes dont la moitié de correspondants étrangers, des ambassadeurs en poste à Paris et d'une dizaine de ministres, en particulier en ce qui concerne la réforme du SMI. "Je suis certain que nous ne réglerons pas tous les problèmes en une présidence mais la France souhaite un débat car le débat ne peut plus attendre", a dit Nicolas Sarkozy, qui a consulté ces derniers mois ses principaux partenaires du G20. (Reuters)
Chatel: le statu quo pas possible sur les rythmes scolaires
Le statu quo n'est pas tenable en matière de rythmes scolaires, a déclaré mardi le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, qui devait prendre connaissance ce mardi d'un pré-rapport sur ce dossier. La semaine de quatre jours pourrait être remise en cause à l'issue du processus de concertation qui débouchera sur des décisions gouvernementales "à partir du mois de juin". "Le statu quo n'est pas possible. L'ensemble des acteurs nous disent : 'il faut changer les rythmes de notre école qui ne sont plus adaptés au monde d'aujourd'hui'", a déclaré Luc Chatel sur France Info. L'ensemble des acteurs sont d'accord pour dire 'il ne faut pas une énième rustine aux rythmes scolaires, il faut une vision globale', a-t-il ajouté. Répondant aux critiques sur la participation de professionnels du tourisme au processus de concertation, Luc Chatel a affirmé que les changements seraient opérés "en ayant comme seule finalité le seul bien-être de l'enfant". "Nous cumulons le plus grand nombre d'heures par an concentré sur le plus petit nombre de journées de travail. Il s'ensuit donc une surcharge d'activité qui entraîne la fatigue de l'enfant", a rappelé le ministre, prônant "une meilleure répartition de la charge de travail sur l'ensemble de l'année". (Reuters)
Consommation solide en décembre avant la fin de la prime auto
a consommation des ménages français en produits manufacturés a augmenté de 0,6% en décembre après une hausse de 2,7% en novembre (révisée), toujours soutenue par la prime à la casse automobile supprimée fin 2010, montrent les chiffres publiés mardi par l'Insee. Dix-sept économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une progression de 0,4% des achats de produits manufacturés, leurs estimations s'échelonnant de -1,7% à +1,4%. Sur l'ensemble du quatrième trimestre, la hausse est de +1,9%, après +1,2% au troisième. L'année 2010 se conclut sur une progression de +1,0% en moyenne annuelle, légèrement supérieure à celle de 2009 (+0,8%). Initialement annoncées en hausse de 2,8%, les dépenses des ménages en produits manufacturés en novembre ressortent, après révision, en hausse de 2,7%. "La consommation a bien résisté en 2010", déclare Nicolas Bouzou, du cabinet d'analyse Asterès. "Néanmoins, l'analyse par poste de consommation rappelle que la fin de la prime à la casse a joué un grand rôle dans ces évolutions." "Si l'on se projette sur 2011, on peut s'attendre à une consommation toujours positive, mais peut-être un peu moins nettement qu'en 2010", ajoute-t-il. Selon Alexander Law, de Xerfi, "les données de ce jour recèlent des motifs d'inquiétude. De fait, seule l'automobile tire l'ensemble". "Tous les autres postes sont mal orientés, signalant que l'embellie connue en fin d'année dernière pourrait finalement s'avérer de courte durée", ajoute-t-il. Les dépenses des ménages en produits manufacturés représentent un quart environ de la consommation totale des Français en biens et en services. (Reuters)
Un plafonnement des dépenses de chaque hôpital envisagé
La Direction générale de l'offre de soin (DGOS) envisage de fixer un quota d'activité pour chaque hôpital français, qui pourrait être sanctionné en cas de dépassement des dépenses, écrit mardi Le Figaro. Dans un rapport intitulé "objectifs quantifiés de l'offre de soins (Opos)", la DGOS s'inquiète de constater "depuis trois ans une évolution très dynamique des volumes hospitaliers" qui augmentent "au-delà de 3% annuels, contre 1,7% à 2,1%" prévus, écrit le quotidien. La DGOS propose un contrat entre l'Etat et les agences régionales de santé (ARS) sur "l'évolution d'activité envisagée". (Reuters)
Marche silencieuse pour Laëtitia près de Saint-Nazaire
Environ 200 personnes ont participé lundi à une marche silencieuse à Saint-Brévin-les-Pins en mémoire de Laëtitia, une jeune femme de 18 ans disparue depuis six jours à Pornic. Tony Meilhon, un repris de justice de 31 ans, a été mis en examen et écroué samedi pour "enlèvement suivi de la mort" de la jeune fille, dont le corps n'a pas été retrouvé. Il n'a pu être mis en examen pour viol, a précisé lundi le procureur de la République de Nantes, "les charges étant insuffisantes à ce stade de la procédure". Le parquet de Nantes a toutefois ouvert une information judiciaire qui couvre les accusations de viol, Laëtitia ayant envoyé des SMS à un ami pendant la nuit de sa disparition dans lesquels il y est fait allusion. "Il appartient au juge d'instruction de compléter ou non, en fonction des résultats de l'enquête et de l'évolution des charges, les termes de la mise en examen", déclare le procureur Xavier Ronsin dans un communiqué. Le suspect a admis en garde à vue avoir eu "un accident mortel de la circulation" avec le scooter de Laëtitia mais n'a pas voulu dire ce qu'il était advenu de sa victime. Fiché comme délinquant sexuel, l'homme était par ailleurs recherché depuis le 4 janvier par la police pour n'avoir pas signalé son déménagement, ajoute Xavier Ronsin. Il en avait l'obligation après avoir été condamné en 2001 à cinq ans de prison pour le viol d'un codétenu en 1997. Par ailleurs, un homme qui avait été placé samedi en garde à vue a été remis en liberté lundi sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui. (Reuters)
Un groupe d'experts valide la sécurité des vols d'Air France
Un groupe d'experts indépendants mandaté par Air France-KLM pour examiner la sécurité de ses vols après l'accident du Rio-Paris a conclu que la compagnie aérienne n'avait commis aucun écart par rapport à la réglementation en vigueur. La mission, mise en place six mois après l'accident du vol AF447 dont les causes restent toujours à déterminer, a présenté une liste de 35 recommandations, indique Air France lundi dans un communiqué, sans en dévoiler la teneur. "La mission (...) a souligné (...) qu'au cours de ses travaux, elle n'a relevé aucun écart de conformité par rapport à l'application des réglementations en vigueur", peut-on lire dans le communiqué. "La plupart des recommandations seront mises en oeuvre rapidement selon un calendrier qui va maintenant être défini et suivi dans les instances concernées de l'entreprise", ajoute la compagnie. L'Airbus A330 d'Air France s'est abîmé dans l'Atlantique, au large du Brésil, dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2009, faisant 228 disparus. Nous allons par exemple créer une nouvelle chaîne au sol d'assistance des vols avec un métier auquel nous voulons donner une dimension nouvelle: le métier de 'dispatcher', explique Pierre-Henri Gourgeon, le directeur exécutif d'Air France-KLM, dans une interview dans l'édition de mardi. C'est un expert technique qui interviendra en soutien opérationnel permanent de nos équipages dans toutes les phases du vol, poursuit-il. Ce métier sera déployé sur l'ensemble de nos vols long et moyen courriers. (Reuters)
Le pic des naissances déplacé de mai à septembre
Le pic des naissances s'est déplacé de mai à septembre en France depuis 1970, selon une étude de l'Institut national d'études démographiques (INED) rendue publique mardi. Une évolution qui "reste sans explication", souligne l'INED dans son bulletin mensuel, "Population et sociétés". Car ni les comportements en termes de vacances, ni les préférences pour des naissances au printemps n'ont évolué en quarante ans. Les vacances sont toujours prises en juillet ou août, et les Françaises désirent toujours accoucher de préférence en mai pour 27% d'entre elles, devant juin (20%), avril (19%) et mars (9%), souligne l'INED. Quant à septembre, le mois aujourd'hui le plus fécond, il n'est cité que par 2% des femmes. L'Institut émet toutefois une hypothèse: les couples arrêtent la contraception en juillet ou août, en oubliant que la grossesse après contraception ne s'obtient pas forcément dès le premier mois après l'arrêt de la pilule. La grossesse peut être différée de quelques mois. Résultat: on observe davantage de naissances à l'automne (et non au printemps) en raison de ce délai pour concevoir. C'est autour du 23 septembre que se centre l'excédent de naissances, relève l'INED. Un phénomène qui se retrouve également dans beaucoup d'autres pays. Compte-tenu de la durée moyenne d'une gestation, 265 jours, ce pic correspond à des conceptions du nouvel an. Pour les couples ne désirant pas d'enfant, une "moindre vigilance" à ce moment-là explique que le nombre d'IVG soit "trois supérieur à celui d'un jour normal". (AP)
Source : Yahoo Actuialités